Elle était une pierre pleine d'éclat.
Au cours de sa vie, personne n'a pris soin d'elle mais elle a été solide comme un diamant.
Au fil du temps, elle commençait à sombrer dans les tréfonds des sols du désespoir.
Elle était sur le point de disparaît...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
PDV Diamante
Notre voyage de noces touche à sa fin. Nous avons visité Sydney et ses plages, Sydney et ses parcs, Sydney et ses monuments, Sydney et ses restos aussi. Nous avons profité à fond de ce voyage pour oublier les ratés d'avant. J'avais un mauvais pressentiment à cause de nos voisins de chambre mais au final, comme Aylan et moi sortions tout le temps, nous ne les avons presque pas croisés et quand c'était le cas, ils nous souriaient et nous disaient bonjour. Que demande le peuple ?
Je suis en train de faire mes valises et Aylan est allé à la réception pour régler quelques trucs. Tout à coup, ça toque à la porte. Aylan ne peut pas déjà être revenu ?
« — C'est ouvert ! » criai-je.
La porte s'ouvre. Ce n'est effectivement pas Aylan mais le voisin.
« — Alors, comme ça vous partez ? fit-il. — Oui, on rentre. — Vous avez passé un bon voyage ? — Oui oui. C'était super. — Tant mieux. — Vous restez vous ? demandai-je. — Oui, encore une semaine. — D'accord. » fis-je avec un léger sourire.
Je me remets à faire mes bagages mais je sens que le voisin pose ses mains délicatement sur mes épaules et les caresse. Je me retourne brusquement manquant de lui coller une baffe.
« — À quoi vous jouez ?! balançai-je. — Du calme, du calme, fit-il en me caressant les cheveux. Votre mari n'est pas là ? — Il ne va pas tarder à revenir ! Je l'appelle si vous voulez ! m'exclamai-je mal assurée. — Non ça ira... »
Puis d'un coup, il me jette sur le lit. Il se met sur moi et commence à m'embrasser le cou. Je me débats mais il me serre encore plus contre le lit de tout son poids.
« — Mais arrêtez ! Arrêtez ! »
Je suis en panique, je commence à faire des prières. Dépêche-toi Aylan !
« — Va-t-en sale porc !! » crachai-je.
Mes mots ont provoqué une sorte de rage en lui puisqu'il s'est mis à m'enlever mon short de force et à remonter mon tee-shirt de sorte à ce qu'il voit mon soutif. À ce moment, j'entends la porte s'ouvrir. Je me mets à hurler de détresse.
Je n'eus même pas le temps de réaliser qu'Aylan était rentré dans la chambre, qu'il avait sorti le voisin du lit et l'avait projeté contre le mur d'une force accrue. La haine se lit sur son visage. Je ne l'avais jamais vu comme ça.
