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PDV Aylan

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PDV Aylan

Après trois jours de répit chez mes parents, je me suis enfin décidé à rentrer chez moi, rejoindre Diamante et m'excuser. Je vais aussi en profiter pour tout lui raconter.

J'ai sonné à la porte et la femme que j'aime est venue m'ouvrir.

« — Diamante je...
— Est-ce que si je te fais rentrer, tu ne repartiras plus jamais comme ça sur un coup de tête ? m'interrompit-elle. Ou jamais deux sans trois comme on dit.
— Désolé Diamante...
— Répond ! me coupe-t-elle une seconde fois.
— Plus jamais Rubis.
— Ok. Entre. »

Après être rentré, je prends ses mains dans les miennes et je lui dis :

« — J'ai quelque chose à te dire. »

[...]

PDV Diamante

« — Voilà, tu sais tout. » dit-il.

Quelques larmes perlent sur ses joues tandis que moi je pleure à chaudes larmes.

« — Pourquoi tu me l'as pas dit plutôt Aylan ? J'aurais compris, je... on aurait fait les démarches pour... pour porter plainte.
— Je sais mais... j'avais honte.
— On avait une voisine criminelle ! Tu te rends compte ?! Heureusement qu'elle est partie ! Mais elle s'en sortira pas comme ça ! Et ta collègue qui faisait toutes ces provocations pour t'amadouer... pfff, elles font une belle paire de connes toutes les deux !
— Allez bébé, ne pleure plus. Ça va aller pour moi. Mon père va me trouver un bon avocat et elles seront sanctionnées. »

Il me prend dans ses bras et me fait un bisou sur la joue.

« — J'aimerais aussi m'excuser pour le comportement que j'ai eu ces derniers mois. J'ai vraiment été exécrable.
— Je te le fais pas dire. Tu voulais même plus me faire l'amour, lui fis-je remarquer en faisant la moue.
— Eh bien... si tu veux... on peut y remédier, dit-il tout sourire.
— Maintenant ?
— Ouais.
— Ok. » répondais-je le regard pétillant.


[...]


Nous venions juste de finir nos activités quand ça sonne à la porte.

« — T'as invité quelqu'un, chérie ? me demande Aylan.
— Ah non.
— Qui ça peut être ? »

Aylan enfile son caleçon et s'apprête à aller ouvrir.

« — Tu vas pas ouvrir comme ça, j'espère ?
— Si.
— Mets un pantalon au moins. Imagine si c'est quelqu'un d'important.
— Tu rigoles Diamante ? ricane-t-il. On va pas accueillir Emmanuel Macron sous notre toit. » fit-il en ricanant encore plus.

Je lève les yeux au ciel et il se décide enfin à mettre un jogging.

De la chambre, je reconnais la voix de mes parents.
Je m'en doutais.

Je décide d'enfiler un peignoir et je descends vite rejoindre mon mari avant qu'ils le mettent mal à l'aise.

« — Ah ! Vous étiez en train de baiser ? De mougou hein ? lança ma mère.
— Nana ! m'exclamai-je.
— Tu m'appelles par mon prénom ? Tu as honte que je sois ta mère ?
— Tu as eu honte de moi tout le temps que j'ai vécu avec toi, rétorquai-je.
— Bon écoutez, on va pas remettre ça sur le tapis. La dernière fois ça s'est mal fini, intervient Aylan.
— Quel tapis même ? D'ailleurs votre tapis est moche. Faut changer ça ! continue ma mère.
— C'est pas la question, dis-je.
— Qui a choisi ça ? C'est toi Diamante ?
— Oui et ?
— C'était sûr. Tu as toujours eu mauvais goût.
— Bon c'est bon ! J'en ai déjà marre de vos brigas d'enfants là ! s'agace mon père.
— Javeç, toi aussi, parle français, non ? Ici on est en France, fit ma mère.
— Moi je veux rentrer au pays donc faisons ce que nous avons à faire et rentrons ! déclare mon père.
— Du coup, qu'est ce qui vous amène ? interroge Aylan.
— Dot bis, répond mon père.
— Dot bis ? répète Aylan.
— Je le savais ! Toujours là à demander plus de choses ! m'exclamai-je.
— Expliquez-moi ! enchaîne Aylan.
— En gros, il faut que tu leur donne encore quelque chose de toi-même avant qu'ils s'en aillent, expliquai-je.
— Ou de l'argent, ajoute mon père.
— Oui car normalement c'est toi qui devait faire la dot et pas ta famille. Tu pouvais le faire avec l'aide de ta famille mais pas elle seule. Mais comme tu t'occupais de la folle là qui te sert de femme, tu n'as pas pu. Donc avant qu'on parte, fais un dernier geste pour nous montrer que...
— Qu'il a de l'argent ! C'est bon on a compris ! arrêtai-je ma mère.
— C'est bon, je le ferai, cède Aylan.
— Quoi ? fis-je.
— Je ferai le dernier geste, affirme-t-il.
— Mais...
— Je savais que tu étais le gendre idéal, Aylan. » me coupe ma mère à son tour.

Elle se dirige vers lui et lui fait plein de bisous sur la joue.

« — Sous sept jours par contre car après il faut qu'on parte. » rappelle ma mère.

Mes parents partent enfin de l'appartement tout sourire d'avoir réussi leur coup.

Je me tourne vers Aylan pour essayer de le raisonner mais avant que je parle, il m'embrasse de force pour m'amadouer et m'empêcher de parler.
Il est malin lui !

Quand cette affaire sera réglée, nous pourrons enfin mener notre vie de jeunes mariés et surtout partir enfin en voyage de noces !





À SUIVRE...

Folle Amoureuse Where stories live. Discover now