Meurtre carnassier - Histoire interactive

SAIN-SAIN

> Si vous venez bien de PARTY, MIAM-MIAM, SOU-SOU, SEUL-SEUL, SANG-SANG, SOIN-SOIN ou GLOU-GLOU, vous pouvez continuer, sinon, veuillez retrouver votre chemin. <

Lorsque l'inspecteur se rapprocha du lieu que les femmes avaient conquis, la température chuta drastiquement. En effet, sous les coups déchaînés des éventails de ces dames, qui les agitaient au rythme des fous rires qui leur venaient, les remontant devant les visages pour dissimuler cette hilarité, vainement, ces ventilateurs de poche avaient donc rafraîchi l'air. Plus particulièrement, deux dames monopolisaient la conversation, l'une toute maigre, blonde, au nez crochu et à la voix nasillarde, mauvaise langue et une autre, plus grande, plus élancée, d'une beauté orientale à couper le souple. Malgré les indices ostentatoires de ses origines, sa peau d'une couleur brune saisissante et le tilak qui trônait au milieu de ses sourcils longs et fournis, sa toilette était celle d'une native anglaise. Une robe ocre, que la mousseline du décolleté encadrait, rehaussant les deux monts de sa poitrine, formait dans son dos une tournure en queue d'écrevisse, chute de tissu entremêlé savamment.

En face de celles-ci, deux femmes, une, véritable spectre, était blanche de la tête aux pieds, l'autre, qui la tenait par le bras, se paraît des belles couleurs d'un coucher de soleil estival, sur les déserts africains. Cheveux rouges et peau couleur sable, ses cheveux crépus, comme sa comparse, se dressaient sur sa tête en un petit buisson. La banshi, quant à elle, ne prenait pas part à la conversation, mais riait par convenance. Son regard fuyant à l'égard des deux bourgeoises témoignait de son inconfort envers ses deux femmes aux comportements excessifs. Son acolyte, alimentait par moment le débat, entre deux traductions allemandes qu'elles glissaient à l'oreille de la femme dont elle avait la charge, visiblement.

« Oh, mes salutations inspecteur, mon fiancé m'a beaucoup parlé de vous. Laissez-moi me présenter, je suis Miss Vege, la maîtresse de maison, se présenta la dame à la robe ocre.

—Pour ma part, je suis Lady Muttonheaded. Ces deux femmes qui nous accompagnent portent des noms allemands forts disgracieux et très compliqués à répéter, je crains de ne pouvoir vous les présenter.

—Je me permets donc de prendre la parole, répliqua amèrement la dame de compagnie avec un sourire resplendissant. Appelez-moi Dame Rouge, cela sera plus simple, je suis une amie de Dame Jackson, je m'occupe du travail administratif de leur fédération.

—Mesdames, bonsoir ! »

Un noble s'invita, fit une courbette et s'empressa de baiser toutes les mains de son auditoire. Il les couvrit de compliments et se lança dans un récit rocambolesque qui plut énormément aux deux bourgeoises. Les deux Dames, quant à elle, se contentèrent d'observer ce merveilleux spectacle avec des yeux attentifs.

L'inspecteur, qui se sentit tout bonnement exclu, s'éloigna.

          •Notre bon inspecteur préfère, pour le moment, boire un petit verre, rendez-vous à GLOU-GLOU.

         •Notre bon inspecteur décide de se mettre dans un coin et d'attendre, rendez-vous à MIAM-MIAM.

        •Notre bon inspecteur se dirige vers un groupe d'hommes à l'allure louche, rendez-vous à SOU-SOU.

        •Notre bon inspecteur, impressionné par deux hommes à l'opposé l'un de l'autre, marche dans leur direction, rendez-vous à SANG-SANG.

       •Notre bon inspecteur opte pour la discussion sobre et calme entre deux hommes, rendez-vous à SOIN-SOIN.

       •Notre bon inspecteur, intrigué par un homme seul, le rejoint, rendez-vous à SEUL-SEUL.