Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 7

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𝐒𝐚𝐬𝐡𝐚

PAPA c'est l'argent de mes économies qui s'en vont comme ça hein, tu vas me rembourser ?

Quelle audace ma petite. C'est moi qui t'ai dit de dire je donnerai "tout ce que vous voulez" ? Demanda mon cher et tendre Père en insistant sur le tout.

C'est vrai que j'aurai pas dû dire tout mais quand-même, fallait pas les laisser demander des trucs aussi chers.
3000 dans porc ? Sans compter ce que Méli et les autres ont demandé ? Ah.

Si c'est pas l'amour et l'obéissance, je n'allais pas le faire hum.

- Bienvenue chez moi, faites comme chez vous, dis-je alors qu'on entrait dans le salon.

Ils enlèvent leur chaussures et partent directement se poser autour de la table à manger.

- Je dis au salon, vous venez faire quoi là ?

- C'est au salon on mange ? Demande aussitôt Ruan.

- Toi porc mille francs là, c'est deux cents seulement tu vas avoir dedans, énerve moi seulement, le prévenais-je avant de partir à la cuisine.

- Eh Sasha pardon, tu sais que je t'aime oh, lança t-il pour m'amadouer.

Pkaaa, quel bon amour même.

- Attends Ruan, combien de fois vais-je te dire de ne pas lui dire ce genre de trucs ? C'est ma femme orrh, s'énervait Jonas.

- Nulle et sans effet ! Avais-je répliqué avant qu'ils n'éclatent de rire.

C'est pas pour être méchante mais moi je ne le veux pas comme mari.
Depuis seconde il me poursuit, du genre "toi et moi on va se marier" , "je suis persuadé que tu es ma femme" , "ce n'est qu'une question de temps" , "ton Dieu va te surprendre regarde seulement".

Ehi Seigneur vrai vrai si c'est lui mon mari je vais pas aimer dès.
Il n'est pas vilain c'est vrai mais où je suis je veux pas que mes enfants soient gouro² , à la limite bété comme Danika mais va pas plus loin.

- Je peux t'aider ? Demande Danika, me sortant de mes pensées.

Je la toise du regard du genre "toi tu peux m'aider ?" Bon voyons voir ça.

- Donne-moi l'anis s'il te plaît.

Elle regarde mes différentes épices en plissant les yeux puis me tend la boîte avec écrit anis dessus. C'était plutôt facile hein.

- Donne moi le thym maintenant s'il te plaît, dis-je, elle fait une grimace avant de regarder les épices.

Si elle trouve ça je lui offre l'amour injuste du pasteur Jérémy Sourdril, je sais qu'elle a toujours voulu l'avoir.

- Tiens, dit-elle en me tendant les petites tiges qui sentent bon là.

Ahi c'est ça !

- Comment t'as fait pour savoir ? M'étonnais-je.

- Eh bah je cuisinais avec maman hein, j'ai quelques notions sur les épices, dit-elle fièrement.

La fille du pasteurWhere stories live. Discover now