Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 64

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𝑅𝐻𝑚𝑖

Villa des Da Costa
13 heures 15

MARIUS

J'entre chez moi et je suis accueilli par une délicieuse odeur de tchiep. Suis-je reconnaissant d'avoir épousé cette femme ? Énormément.

- Bonsoir, saluais-je une fois entrer.

- Bonsoir mon mari ! Je viens t'aider à récupérer tes affaires, attends au salon quelques minutes, répond Anaya depuis la cuisine.

Un grand sourire prend place sur mes lèvres. Saint-Esprit, merci.

Et dire que tu voulais écouter les désirs de Danika, me rappelle-t-il amusé.

Heureusement que je ne l'ai pas fait.
En parlant du loup, elle est assise dans mon fauteuil à me lorgner.

- C'est qui tu regardes comme ça là ? Arquant un sourcil.

- "Bonsoir mon mari" gneugneu, imite-t-elle.

- Aigrie que tu sois, on t'a gbra tu mets sur moi ?

- Tu es censé me chouchouter et partir faire mon palabre mais au lieu de ça tu te moques de moi.

- Faire ton palabre ? Moi Marius Da Costa ? Soyons sincère chérie, si j'étais Ruan je t'aurai laissé depuis bien longtemps, avouais-je alors qu'elle me regarde choquée.

- Papa !

- Bah quoi ? Toi-même regarde. Comment tu peux faire poireauter l'enfant des gens comme ça ? Ça te plairait que ton fils soit ainsi traité par celle qu'il aime ? En tout cas, en ce qui concerne la solidarité masculine je suis de son côté. Tu as intérêt à te ressasir, il a déjà ma bénédiction et ton père en France a déjà établit la liste de la dote, ne mélange pas nos plans.

- Marius arrête de l'embêter, intervient mon épouse.

Je n'ajoute rien et nous quittons le salon. Je ne sais vraiment plus quoi faire de cette jeune femme. Elle n'est plus une enfant, elle peut faire des choix mais elle refuse d'avancer.
C'est parce que je suis son père que je ne conseille pas Ruan d'arrêter de forcer.

- Il ne faut pas trop lui en vouloir, le mariage est un pas important, elle ne veut pas se précipiter.

- Tsss, si elle pouvait être en accord avec la confiance qu'elle prêche ça serait bien.

- Tu voudrais que je lui parle ?

- Non. Laisse-la, elle va se ressaisir toute seule. Je vais aider Ruan.

- Comment ça l'aider ? Arquant les sourcils.

- Tu verras, prenant mon téléphone.

- Marius !

Moi
Bonsoir Ruan, passe me voir à la maison lorsque tu rentreras de voyage. On va discuter de choses importantes.

Ruan Ahua
Bien-sûr beau-père. Je vous ferai signe une fois rentrer.

Un gendre de qualité comme ça ? Non, Danika n'est pas une enfant.

La fille du pasteurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora