Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 42

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Villa des Da Costa 📍
11 heures 52

MARIUS

- Vous deux vous n'aurez plus votre téléphone avant longtemps, entrant dans le salon.

- Papaaa, qu'est-c'que tu fais ici ? Demande Véronique en faisant les yeux doux.

- C'est ma maison, pour quoi cette question ? Demandais-je alors qu' Elijah rit.

- Papa pourquoi tu te fâche ? Ahi ? Riant.

J'ai reçu un appel de ma mère disant qu'elle voulait de l'argent pour payer les soins de ma sœur qui s'est faite hospitalisée mais je doute fortement de ce qu'elle dit.

Une hospitalisation à Abobo ne coûte pas cinq cents milles francs quand-même.
Elle fait tout pour m'escroquer, j'ai d'autres choses à faire quand-même.

- Bref, je reçois la visite d'un couple pastoral tout à l'heure. Ils viennent avec leurs enfants, les informais-je.

- Oh mais c'est super ça j'adore les enfants, dit Elijah.

- Ils parlent l'anglais.

- Je déteste les enfants, dit-il aussitôt.

Je souris simplement avant de monter à ma chambre. Je pars vers celle des filles lorsque je me souviens que je dois dire quelque chose à Mathilda.

- Frappant la porte, Mathilda ?

- Oui papa, tu peux rentrer.

J'entre. Elle est encore en train de lire un livre. Contrairement à ces deux en bas, elle fait au moins ce que je lui demande.

- Tu me rappelle, je dois te faire un transfert de 10.000 ! Criais-je pour que les deux jeunes en bas m'entendent.

- Papa ça c'est combine ! S'offusque Véronique.

- Je confirme.

- Toi tu es là tu confirmes seulement. Si vous voulez que je vous fasse des transferts aussi faites ce que je vous demande et c'est fini.

Un silence s'en suit, signe qu'ils abandonnent. Franchement ces jeunes d'aujourd'hui, être sur les écrans que 2h30 par jour ils ne peuvent pas.

Lorsque Estelle était encore parmi nous je leur avais imposé un quota de trente minutes d'écran par jour. Chose que Favour ne respectait pas derrière mon dos j'en suis sûre.

Ou c'est peut-être Danika qui volait et prenait le téléphone dans son dos.

De toutes les façons j'ai toujours fait confiance à ton épouse, c'est pour ne pas qu'on pense que j'avais des idées préconçues sur Danika.

C'est le cas.

Effectivement c'est le cas.

- Bref, Mathilda je venais juste te dire que j'ai été à la mairie aujourd'hui.

- Oh pourquoi ?

Je lui tends l'enveloppe qu'elle prend les sourcils froncés. Elle l'ouvre hésitante puis me regarde choquée.

La fille du pasteurWhere stories live. Discover now