𝙃𝙄𝘿𝘿𝙀𝙉 𝙎𝙄𝘿𝙀 ˡᵃⁿᵈᵒ ⁿᵒʳʳⁱˢ

𝗧𝗨𝗥𝗡 𝗧𝗪𝗘𝗡𝗧𝗬-𝗘𝗜𝗚𝗛𝗧

POV Charles

" Tu es sure que c'est ce qu'elle a dit ? Elle t'a avoué à toi qu'elle t'avait drogué ?

Victoria enfila le sweat que Charles lui avait apporté, s'apprêtant à enfin quitter l'hôpital après 24h d'observation. Sa brosse à dents dans la bouche, elle fixait le monégasque :

—  Ch'est che que je viens de te dire.

—  Victoria...

—  S'il te plait Charles, j'ai besoin que tu me faches confianche !

—  Je te fais confiance, mais tu sais à qui tu t'attaques et tu sais comme moi l'image irréprochable qu'elle a aux yeux du grand publique...

—  Che vais porter plainte. Avec ou Chans toi, j'irais porter plainte. Donc déchide-toi.

Il lâcha un long soupire fasse à la détermination de son amie. Les yeux plongés dans ceux de la jeune femme et malgré toute la confiance que ses iris vertes dégageaient, il crut percevoir un brin de peur qui finit de le convaincre. Malgré ce qu'elle laissait transparaître, Elisabeth commençait à l'effrayer, ce qui ne lui plaisait pas du tout.

" OK, je ramène Pierre et on va au commissariat...

—  Merchi, merchi, merchi ! elle lui sauta dans les bras. J'ai menti, j'aurais pas eu la forche d'y aller chans vous. Mais maintenant tu ne peux pas te retirer."

Le monégasque secoua la tête d'exaspération en resserant ses bras autour de la jeune femme.

" Bon je vais chercher l'autre idiot qui doit encore être en train de se battre avec le distributeur ...

—  Attends, Charles ? elle l'appela après avoir couru pour se rincer la bouche.

—  Ouais ?

—  Est-ce que George est venu quand je dormais ? Je pensais qu'il passerait ...

—  Non désolé, tu veux que je l'appelle ?

—  OK, nan, c'est pas grave, je ... Nan, il doit être occupé. Laisse tomber.

—  Tu es sure ?

—  Ouais, t'inquiètes ! elle força un sourire. Vas chercher Pierre le temps que je finisse de rassembler mes affaires."

***

Charles sentit Victoria trembler légèrement alors qu'ils sortaient pour affronter les flashs des caméras et les questions pressantes des journalistes restés à l'extérieur de l'hôpital depuis son arrivée. Les lumières blanches crépitaient autour d'eux, aveuglantes et oppressantes. Les micros se tendaient vers elle comme des lames affûtées, prêts à la transpercer de questions indiscrètes.

"Qui pensez-vous que cela peut être ?!" clamait un reporter, sa voix résonnant dans le chaos ambiant.

" Avez-vous des ennemis dans le paddock ?"

" Etait-ce la première fois que vous preniez ce genre de drogue ?"

" Dégagez le passage, foutez-lui la paix bon sang !" rugit le français de son coté, cachant l'objectif de l'un des photographe.