Chapitre 3 : Relèves ou péris...

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Chapitre 3 : Relèves ou péris...

17 décembre 1999

Après ma sieste prolongée dû au décalage horaire, je suis descendu et... me cognais contre quelqu'un.

- Mais tu savais pas faire attention ?! grognais-je en me relevant.

- Désolé ! Je ne voulais pas te faire tomber. Max m'a dit que tu étais au grenier, il m'a demandé de te crier après. Quentin veut faire un feu de camp sur la plage. Tu veux venir ?

- Oui, je vais me préparer., répliquais-je en haussant les épaules.

- Oh et en faites, pas besoin de nous prêter une voiture, on en a déniché une ! s'exclama-t-il en souriant.

Je me sentis soudain mal. C'était mon frère et même si il me détestait, je ne devais pas être méchante. Je suis contradictoire, je sais.

- Bon, je vais me préparer !

Il partit en me souriant. Un sourire sincère. Terriblement troublée, je rejoignis ma chambre et comme un automate mis mes affaires sans prendre la peine de les regarder.

- Chérie ? Tu es prête ?, demanda Max.

- Oui, j'arrive !

- J'ai pris ta guitare !

- No problème !, dis-je en sortant et en souriant.

On partit tout deux vers le garage.

- On prend laquelle ? La Mini ? La Porche Canamera ? La Ferrari ? La Jaguar ? L'Audi R8 ?

- La mini !

- Quoi ?, s'exclama-t-il. Pourquoi pas la Porche ?!

- Parce qu'elle fait trop «tape à l'œil » pour aller à la plage.

Il monta alors dans la voiture en proférant des injures à mon égard. Moins de quinze minutes plus tard, nous étions arrivé, la bande de Gaëtan était déjà là.

- La mini ? Tu es sérieuse là ?

Avant que je ne puisse répondre, Max poussa une exclamation.

- BAM ! In your face baby!

-... Ça veut dire ?

- Oh my god ! Are you stupid ?

- Oui ?

Je les regardais tour à tour. Étaient-ils occupés de se moquer de moi ? Quentin se joignit à la conversation.

- Yes. You are débile., dit-il en me regardant.

Pour être honnête, je n'ai compris que débile et « you ». J'avais appris il y a quelques jours que « i love you » voulait tout simplement -?- dire « je t'aime ». Je savais que c'était employé comme message d'amour mais pas à ce point là.
Je levais les yeux au ciel agacée.

- Pitié dites-moi que vous êtes moins arrogants, chiants et agaçant comme ces trois-là !, dis-je en me dirigeant vers les deux autres garçons.

- Julien.

Je faisais face à un petit garçon mais carrément baraqué ! Pour un adolescent de son âge, garçon en plus, il était petit. Un mètre septante au moins. Il était beau avec de magnifique yeux marrons chocolats et des cheveux châtains clairs.

- Jeanne.

- Je ne suis pas arrogant et chiant., dit Julien en répondant à ma question.
Le garçon a ses côtés fit semblant de s'étouffer.

Comprenez-moiWhere stories live. Discover now