Chapitre 7 : Demons

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  • Dedicated to Pour celui qui à été présent pour moi malgré les hauts et les bas.
                                    

Chapitre 7 : Demons.

22 décembre 1999

- Dis donc toi, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Hope me regardait avec des yeux ronds alors que moi, je l'observais telle une extraterrestre.

- Moi ? Rien.

- Arrête Jeanne, faut vraiment que tu arrêtes là. Ça fait deux jours que tu me traines dans toutes les fêtes et boîtes de nuit de la ville. Finis les mensonges.

Oui, deux jours que j'ai parlé sur ce putain de toit. Deux jours que je me suis promis de ne plus me laisser me morfondre sur le passé. Deux jours que je veux redevenir celle que j'étais.

- Cher Journal, un écureuil m'a demandé mon nom ce matin. J'ai dit que c'était Joe. Ce mensonge me hantera à jamais.

- T'es sérieuse là ?

- Damon à Stefan, Vampire Diaries !, répliquais-je d'un air tragique.

- Tu comprend pas ou tu ne veux pas comprendre ? On veut t'aider nous, on veux que tu surpasses cette épreuve avec l'aide de tes amis ! Ce n'est pas en te saoulant chaque soir que ça va changer quelque chose !, s'énerva-t-elle.

- Je n'ai besoin de personne Hope...

- D'accord. Joue la fille forte avec les autres mais pas avec moi, Jeanne. On se connaît pas depuis longtemps mais je vois bien que ça ne va pas. Et puis, répondre sèchement, ce n'est pas toi ! Je bouge et quand tu seras redevenu une personne normal alors tu reviendras me voir.

Elle partit sans un mot de plus.

Énervée à mon tour, je rentrais dans la villa en criant un bonjour. Ma soirée tombait à l'eau. En plus, ma conversation avec Hope m'avait complètement refroidie.

- Jeanne ?

- Quoi, Evan ?

- Tu viens faire un tour avec moi ?

Je me contentais d'hocher lentement la tête, de peur que se soit un mauvais coup.

On se dirigea ensemble, côte à côte, sur la plage. Nos pieds foulant le sable chaud, nos oreilles écoutant les vagues s'écrasant contre les rochers, l'odeur du sel nous chatouillant les narines, nos yeux regardant avec admiration le spectacle qui s'offrait à nous. Chacun de nos sens étaient en alertes.

- Il était comment, Louis ?

Il m'aida à monter sur les rochers glissant, ses yeux gris me transpercèrent tandis que ses gros bras musclé me soulevaient sans aucune difficulté.

Je m'assis ensuite sur les rochers et répondit seulement après une dizaine de minutes.

- C'était le genre de gars qui aimait faire des bêtises, rien que pour le plaisir de faire rire. Rire, oui, il adorait faire rire. Louis était aussi protecteur à en mourir, rien ni personne ne pouvait touché sa famille, ses amis, sa copine.

Je sentis une larme qui traversait ma joue dans un sillage.

- Il était gentil, peut-être trop même. Il avait un corps bien sculpté et était d'une beauté incroyable.

Je me tus, replongeant dans mes souvenirs.

« - Pourquoi les bougies attachées aux ballons ?

Je tournais ma tête vers Louis. Il scrutait le ciel, regardant les centaines de ballons lâchés dans la noirceur de la nuit.

- Je ne sais pas pourquoi, mais c'est agréable, je trouve. C'est beau apaisant.

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