Chapitre 4 : Goodbye my Almost Lover.

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Chapitre 4 : Goodbye my Almost Lover.

18 décembre 1999

- Allo ? Il y a quelqu'un ?, hurlais-je dans toute la villa.

J'étais rentré tard hier soir. Tout le monde était déjà rentré.

- Vous êtes partit sans moi.... Sympa !

Je parlais comme une grosse débile toute seule dans mon tee-shirt trop grand qui me servait de pyjama. Je partis dans la cuisine prendre à boire quand je vis un petit mot.

- Sommes partit chez le coiffeur., lus-je tout haut. Et c'est tout ?

J'étais frustrée, et pas qu'un peu !

- Je vous déteste !

Je grognais pour appuyer mes propos avant d'aller prendre ma douche. Quand j'eus finis, je m'habillais et sortis de la maison.

- Excusez-moi, êtes-vous Madame Lowelle ?

À peine sortit que je me faisais déjà aborder. Dieu que je ne veux pas vivre cette journée...

Je me retournais vers l'homme. Il était certainement âgé d'une cinquantaine d'années, si pas même plus, mais avait l'air très sympathique.

- Non, je suis Jeanne. Mais je peux vous y conduire, si vous voulez, bien entendu., rajoutais-je devant la mine déconfite de mon interlocuteur.

- Se serait avec grand plaisir ! Cela fait si longtemps que je n'ai plus eu de jeunes gens comme compagnie !

Je ris doucement. L'homme prit mon bras, comme-ci c'était lui qui me conduisait chez Madame Lowelle.

- Vous êtes ?

- John Flanagan !

Je m'arrêtais net en ouvrant les yeux comme de grosses billes de billards.

- Non ! Oh mon Dieu ! J'avais six ans quand j'ai lu votre premier livre !

- Une chère lectrice que j'ai la chance de rencontrer !

- C'est plutôt moi qui est de la chance monsieur Flanagan. Pourquoi avoir écrit « L'apprenti d'Araluen » ? Et aussi, pourquoi ne pas avoir choisis Horace comme héros principal au lieu de Will ?

- Pas de monsieur entre nous Jeanne. Appelez-moi John., me réprimanda-t-il. Pour te répondre, je voulais encourager mon fils, Michael, à lire ainsi que de lui montrer que le héros de l'histoire n'a pas besoin de gros bras et être grand. Les plus petits et les plus frêles sont souvent les plus rapides et les plus malins tu sais. C'est certainement pour ça qu'ils sont si rusés.

Je méditais ses paroles quelques minutes.

- J'ai beaucoup ris en lisant le premier livre. Will et ses questions ainsi que Halt... Personnage qui m'a toujours fasciné !

- Ah ! Moi de même ! Ce bon vieux Halt...

- John !, cria soudain une voix fluette qui le coupa en pleins milieu de sa phrase.

- Kitty !

La demoiselle se jeta dans les bras de l'écrivain.

- Tu m'as manqué John...

La petite éclata en sanglot tandis que Madame Lowelle faisait irruption en embrassant John.

C'était mignon de les voir, tout les trois, occupés de se faire un câlin. De longues retrouvailles les attendaient.

Je me faisais bien du mal pour ne pas les interrompre. John connaissait le chemin, alors, pourquoi m'avoir demandé ?

Haussant les épaules, je partis chez moi en m'affalant comme un éléphant sur le canapé du salon. J'allumais la télé, me préparais un plat de chips et du soda bien frais qui, soit dit en passant, est excellent pour déjeuner dès le matin.

Comprenez-moiHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin