Satisfait

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[ Je vais récapituler ce qui'l s'était passé dans le chapitre précédent :

Harry demande à Zayn comment dévoiler ses sentiments; Harry invite Louis à sortir. Ils errent dans un genre de fête foraine. Harry retrouve Louis moins mélancolique, un peu heureux même. Il commence par lui dire ce qu'il ressent mais il se fait rapidement arrêter par Louis qui lui annonce qu'il ne devrait pas commencer à développer ce genre de choses. ] + je m'excuse vraiment mlais je vais passer à la narration au passé simple et non au présent. Ca risque d'embrouiller les choses mais je le dois. 

"Ca n'a pas marché."

"Comment ça ? Attends raconte-moi tout, vas-y je t'écoute."

Les yeux toujours sur son stylo; Harry continue :

"J'ai fait ce que tu m'as dit ; je lui a dit que je ne pensais qu'à ...elle."

"Et elle a répondu quoi ?"

"Que je ne devais pas."

Et là, il se met à rire en basculant sa tête vers l'arrière. 

"Quoi ?" s'impatienta Harry. 

Il fit bouger sa chaise pour se mettre juste en face de lui. 

"T'as pas su t'exprimer, bro. Elle a sûrement cru que ce que tu voulais c'était un plan cul, tu ne lui a même pas dit que tu l'aimais."

Hary ne savait pas trop s'il se pourrait que Louis pense cela. Il détacha son regard de ses doigts et regarda Zayn d'un air interrogateur. 

"Tu es sûr que tu t'y connais ? J'ai pas envie de tout gâcher..."

"Nah, fais ce que je te dis."

Il remonta la manche de son pull et dévoile sa peau exsangue. 

"J'ai pas ma montre, il est quelle heure ?"

"Hum laisse-moi voir... 17 heures 45. Pourquoi ?"

"Bon, commence Harry, je ne saurais plus rester, je m'en vais."

"Ok, te fais pas choper dans les couloirs et dis moi quoi." 

Cette réplique fut suivie d'un clin d'oeil. 

Harry replaça sa trousse dans son sac et détacha son derrière de la chaise.

"Styles, où allez-vous ? Le cours n'est pas-"

"A demain." la coupa Harry en claquant la porte.

Il se dépêcha d'atteindre les escaliers avant qu'il ne se fasse arrêter par un éducateur. Il descendit les marches trois à trois et faillit tomber mais il se rattrapa. Il passa rapidement devant l'accueil sans se faire voir. Une fois dehors, il avala un grand coup d'air et commença à s'éloigner de l'établissement. ll ne savait pas où il allait mais il s'efforça de faire bouger ses jambes. Un minuscule soleil brillait dans le ciel. Paradoxalement, un vent glacial souffla et il dût tirer sur ses manches pour cacher ses mains. Il ne regarda ni à droite, ni à gauche, et non pas devant lui mais ses pieds. Il esquiva au dernier moment une dame qui sortait d'une maison. Droit devant lui, en face de l'allée, brillaient les lumières d'une librairie. Il traversa la route et poussa la porte de ce paradis des livres. L'air chaud se frotta instantanément à sa peau sèche t froide eet ça l'apaisa un peu. Ses yeux parcoururent les rayons et il avança, en ignorant le salut de la dame à la caisse, jusqu'au tabouret prés d'une étagère, seul comme un ilot au milieu de la mer. Il frotta la surface du siège en bois avec le dos de sa main et s'y reposa un moment. Il se pencha en avant, ses doigts s'agrippèrent à un bouquin et le tirèrent vers lui. 

"Le Dictionnaire des Grands Hommes." murmura t-il dans son souffle. 

Il ouvrit une page au hasard et tomba sur un certain Leuxis. Dans la rubrique nommée cause du décès était marqué ces trois mots : Mort de rire. Il sourit et décida d'aller plus loin. Il referma le livre et aléatoirement, atterit sur Marc Antoine. Il lit rapidement la petite histoire qui suivait et répé ta deux fois la dernière phrase : 

Je meurs satisfait puisque je meurs entre les bras de ma chère Cléopâtre.

Il s'arrêta et se leva. Il alla à la caisse et sortit son portefeuille. 

"Bonjour." réitéra la caissière. 

Elle scanna l'ouvrage et lui imposa 25,50£. Une idée lui passa par la tête et il voulut, pour porter atteinte à la réputation de Aaron, fuir sans payer. Il chassa celle-ci et tendit quelques billets. Il ne s'agaça pas à ramasser les pièces qu'elle lui rendait. Il étreigna l'écrit fort contre lui et tira la poignée de la porte. Le froid lui ouvrit les bras. Il regarda aux alentours et tourna sur lui-même. Il ressentit cette étrange sensation dans sa tête et, simultanément, dans son estomac. Il avait envie de vomir. Il courut jusqu'a un banc placé au coin de la rue et s'y agrippa. Il s'assit prudemment et regarda le ciel. Le soleil s'était déja voilé depuis un moment et l'oscurité commençait à peser. 

Et moi, mourrais-je satisfait si j'agonisais maintenant ?


La réponse lui était claire. Instantanément, il s'était relevé et commença à courrir. 

Courrir jusqu'à en en perdre le souffle.

Courrir jusqu'à en vomir.

Courrir jusqu'à emballer son coeur.

Courrir jusqu'à rendre l'âme.

"Il faut que je lui dise, répétait-il dans sa tête, il le faut."

Une horloge accrochée à la façade d'une boutine marquait 18 heures. 

Il accéléra son rythme, les bras toujours emmêlés autour du Dictionnaire des Grands Hommes.

"Louis, il faut que je lui dise, il faut que je lui dise, il faut que je lui dise." 

Une impression de brûlure monta son oesophage et une douleur vive se pointa dans sa poitrine. 

Toujours dans le sprint, il voyait défiler le décor de ses deux côtés. 

"Je ne veux pas mourir insatisfait, je dois lui dire, je vais lui dire." 

Il perdait son souffle de plus en plus rapidement, il ouvrit la bouche mais rien ne rentra. Il distinguait de moins en moins ce qui se trouvaient près de lui. Tout commença à s'assombrir, jusqu'a faire tomber Harry. 

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Toujours rien qui se passe, ça m'agace aussi mais il faut faire avec. Le prochain chapitre contiendra beaucoupl plus de "Larry", je vous le promets :)

Merci ily <4 

Y. 

(ps ; je n'ai, comme d'habitude, pas relu)

+ nouvelle fiction est en ligne, elle contient des OS qui détaillent les scars de 48 scars, jetez-y un coup d'oeil :)

Hopeless [Larry Stylinson]Where stories live. Discover now