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•Chapitre 37•

~Leïla~

Ilyes:
Faut qu'on parle.

Chahinez:
Tu te rappelles de quand t'as "fugué" ? Bah c'est presque pareil

Et s'il était au courant que j'étais avec Fares ? Il va me tuer moi puis ensuite lui.

Voilà. Je savais que ça allait m'arriver un truc comme ça un jour. C'est toujours à moi que ce genre d'histoires arrivent.

Si ça vous amuse de me voir dans la merde dîtes le. Parce que perso ça commence à me soûler.

De toute façon c'est pas comme si t'avais des raisons de t'en faire. Fares il te voit comme sa petite, rien de plus.

Malheureusement, c'est vrai.

Même si des fois on se lançait des regards un peu étranges, il me voyait pas comme moi je le voyais .

Et puis il fallait pas oublier que c'était le meilleur shab d'Ilyes. Et ça pesait très lourd dans la balance.

À force de jouer avec le feu j'allais finir par me brûler.

Fares: T'as d'autres questions ?

Je me suis retournée pour le voir debout dans l'encadrement de la porte du balcon.

- Tu taffes avec Kaïs ?

Il fallait que j'apprenne à réfléchir avant de parler. C'était sorti tout seul.

Il s'est assit sur le canapé en hochant positivement la tête. Il en dira pas plus visiblement.


- Et...

Je mourrais d'envie de lui poser la question, mais j'avais peur de forcer. Je me sentais pas vraiment de demander comme ça des infos sur les activités illégales de mon frère.

En fait non. J'ai peur de quoi à part Dieu ? Rien. So j'ai envie de poser une question je le fais.

Il m'a devancée en prenant la parole en premier.

Fares: Il va bientôt quitter ça si tu veux savoir.

Il lit dans mes pensées, c'est confirmé.

- D'accord.

Fares: T'as une bonne influence sur lui.

Il faisait référence au fait que je lui ai un peu forcé la main.

- Merci.

J'ai tourné la tête vers lui qui me regardait déjà.

Vous vous rappelez quand j'ai dis qu'on se lancait des regards bizarres ? Je parle de ceux-là. Aussi intenses que profonds. J'arrivais pas à détacher mes yeux des siens quand ça arrivait.

Il n'y avait pas un bruit, et j'osais pas interrompre le silence qui régnait. Mais de toute façon j'en avais aucune envie. J'étais à la fois à l'aise avec lui et intimidée par son regard.

Il avait des yeux profonds et intenses. J'avais l'impression d'être minuscule quand il les posait sur moi.

Il y avait encore cette drôle d'ambiance. Je peux pas nier qu'il y avait souvent cette tension quand on se regardait comme ça. Comme dans l'ascenseur, où sur l'air de repos.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Where stories live. Discover now