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•Chapitre 05•

~Leïla~

*Deux semaines plus tard*

C'était le quinze octobre. J'étais seule chez moi, en train de faire le ménage, robe retroussée (les rebeues savent) et musique dans les oreilles.

Bref, je nettoyais la cuisine quand j'avais entendu la porte s'ouvrir. Je me suis retournée pour faire face à Kaïs et Nasser.

Vous vous rappelez quand j'ai dis que Kaïs ne fréquentait personne à part nous et son meilleur ami ? Et bah c'est lui.

C'est plus qu'un meilleur ami pour Kaïs, c'est un frère. Depuis le plus loin que je me rappelle, ils ont toujours été ensemble. À croire qu'ils sont jumeaux.

Ils ont le même âge. Il est sénégalais, il fait à peu près la même taille que mon frère, des cheveux rasés courts, mais pas la boule au crâne non plus. Un peu de barbe aussi.

Kaïs: Putain doucement.

Il se tenait à Nasser de son bras gauche, et gardait la main droite fermement collée à son ventre.

J'avais rapidement vu son tee-shirt qui était bleu marine à la base, mais qui prenait une teinte plus foncée au niveau de sa main.

Il était blessé.

Nasser: J'ai besoin de bandages et de désinfectant.

J'avais commencé à paniquer. Je suis allée chercher rapidement des compresses, du désinfectant, du fil, une aiguille, un briquet et des bandages.

Je remercie Chahinez de m'avoir forcée à regarder Good Doctor avec elle.

Je suis allée déposer le tout près de Kaïs en tentant de m'empêcher de regarder sa blessure au risque de m'évanouir.

J'aime pas le sang.

Kaïs: Retirez la balle putain.

- On fait comment ?

Nasser: T'as pas un truc pointu, comme dans les hôpitaux ?

- J'arrive.

J'ai courru jusqu'à ma chambre et pour chercher ma pince à épiler.

- Ça ira ?

Je cachais du mieux que je le pouvais la plaie de mon champ de vision.

Nasser: C'est parfait.

Je l'ai vu diriger la pince vers mon frère.

- Il faut pas l'ansthésier avant ?

Kaïs: Retirez cette putain de balle maintenant.

Nasser: On fait avec ce qu'on a.

Si c'était censé me rassurer, il s'est raté.

J'avais tourné entièrement la tête et regardais le mur pour ne pas voir le spectacle. Les plaintes de Kaïs me faisaient grimacer.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Where stories live. Discover now