Jumeaux + une

Chapitre 11 :

Suzy, Fred et Georges étaient retournés à l'école. C'était aujourd'hui le jour du cours de vol sur balais. Suzanne avait pris une décision, elle essayerai de monter sur un balai et de voler un peu, pas très haut. Pour vaincre sa peur. Cependant, lorsqu'elle arriva sur le terrain elle se senti un peu découragée. Entourée par ses frères, elle se mit sur la même ligne que les autres, pour prendre son balais. Mme Bibine, bien qu'un peu étonnée ne dit rien et posa l'objet à côté d'elle. D'une voix peu assurée, la Weasley ordonna : 

« Debout... 

- Si tu lui parle comme ça, il va juste s'endormir, fit remarquer Fred.

- Oui, il fait ordonner, pas bercer. Regarde : DEBOUT !!! cria presque George. » Son balais se leva d'un coup et arriva dans la main du roux. Le premier fit de même, puis toute la classe. 

« Allez Mademoiselle Weasley, encouragea Mme Bibine.

- Debout...

- Non, avec plus d'entrain. Lui recommanda la professeure. Recommencez.

- Debout ! 

- Plus encore ! 

- Debout !!! DEBOUT ! » et le balais vint se coller dans sa paume. Un sourire illumina son visage parsemé de taches de rousseurs. 

« Bien, maintenant, enfourchez les et à mon signal élevez-vous à cinq mètres maximum ! Attention partez ! » 

Susan, qui avait passé sa jambe sur l'engin, ferma les yeux, serra les dents et donna un coup de pied sur le sol. Elle s'éleva, à sa grande surprise, assez lentement et arriva à la bonne hauteur sans aucun problème. Ses frères applaudirent. Attendez... Ils applaudirent ? Mais comment tiennent-ils leurs balais alors ??? 

« Tenez vous ! Hurla Susan.

- Pourquoi ? On est bien là ! Répondirent-ils en cœur.

- Vous risquez de tomber et vous me faites peur ! 

- Bon d'accord...

- ...on se tient. 

- Les enfants ! Soyez prêt, vous allez devoir faire des tours de terrain, en volant évidemment. Ayez confiance en vous et accrochez vous bien. Ce n'est pas une course, restez les uns derrière les autres. » 

Tous les jeunes sorciers se mirent en file indienne (dans le ciel) et commencèrent à avancer doucement. Suzy était tout derrière et avait les mains tellement crispée sur le manche que ses jointures étaient blanches. Mme Bibine monta sur un balais et vint se placer à côté d'elle. 

« Allez, je reste à côté de vous, pour vous encourager. 

- Comment fait-on pour faire avancer le balai ? Questionna Suzanne.

- Déjà, il faut travailler l'inclinaison de son corps, ensuite, il faut avoir confiance en soi et visualiser clairement ce qu'on veux faire. Je ne vous en dit pas plus, ça doit venir naturellement. »

En effet, lorsque la jeune sorcière décida de suivre les autres, son balai se mit en marche, elle se redressa, sur la demande de sa professeure et se sentit déjà mieux. Elle rattrapa la file et se positionna en dernière position. Au bout d'un tour complet, elle avait retrouvé une couleur naturelle sur les mains, au troisième, elle s'était redressée, au dixième, elle souriait de toutes ses dents. 

« Allez les enfants, on s'arrête, c'est très bien, maintenant, il faut ranger le matériel. (Elle s'approcha des Weasley :) Vous voyez, ce n'est pas si compliqué ! Ça vous a plu ? 

- Oui, assez. Répondit la jeune fille. 

- Eh bien c'est super ! A partir de maintenant, vous devrez participer au cour comme les autres, je préviendrai McGonagall. » 

Elle se retourna et partit crier sur un élève qui abîmait la paille d'un de ces objets magique. 

« Alors, tu vois, tu n'as plus peur ! La félicita George.

- Oui ! Ce n'était pas sorcier ! » 

Et les trois chenapans éclatèrent de rire, sous le regard étonné de Lee, leur ami. 

« Pourquoi vous rigolez ? 

- Parce que...

- C'est pas sorcier !!! 

- PfffAHAHAHAHA !!! » et le jeune garçon a la peau cuivrée les suivi dans leur fou rire. Moins parce que le jeu de mots était drôle mais parce que voir les trois autres rire pour une blague aussi nulle était tordant. 

Au bout d'un moment, ils se calmèrent. Et ils réalisèrent que toute la classe les regardaient, comme s'ils étaient fous. En voyant ce spectacle, ils recommencèrent à rire. Puis ils partirent en courant jusqu'à la salle commune où ils se séparèrent pour aller se changer. (Ils étaient en tenue de sport.)