Chapitre 11: Déploiement

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Un coup de feu retentit, et aussitôt, je tombe au sol. La pression autour de mon cou disparaît instantanément, et je retrouve peu à peu mes esprits. Me tournant, j'observe ce qui vient de se passer.

Andréanne, un pistolet à la main, vient de tirer aux pieds d'Erenn. Celui-ci, surpris, m'a laissé tomber. Ses yeux interroge ma collègue du regard. Il devait surement penser qu'elle le laisserait sagement faire !

-Tu ne le tueras pas. S'exclame Andréanne, en gardant son arme braquée.

-Il ne mérite pas de vivre... Ronchonne l'enfant en lui tournant le dos.

Interloqué par son attitude, et surtout par le fait que je viens d'échapper à la mort, je me précipite jusqu'à la sortie. Je tape rapidement le code, et la porte s'ouvre dans un vacarme assourdissant. Je jette un dernier coup d'œil derrière moi. Andréanne a toujours son pistolet sur Edenn. Je ne devrais pas la laisser avec lui... Mais je n'ai pas le choix !

Rentrant en trombe dans la salle de vidéo surveillance, d'où nous observait les autres, je m'écrie :

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Rentrant en trombe dans la salle de vidéo surveillance, d'où nous observait les autres, je m'écrie :

-Faites sortir Andréanne ! Ce gamin est dangereux ! Il a essayé de me tuer ! Vous avez bien vu...

Je ne finis pas ma phrase. Non... Il n'ont pas vu... Les écrans sont brouillés !

-Au moment où il a utiliser ses pouvoirs, les vidéos ont été coupé... Dit le directeur.

Je me pétrifie. La lumière des écrans bleutés se reflètent sur nos visages apeurés. Cela veut dire que... Andréanne est seule sans surveillance avec ce fou !!

En quatrième vitesse, et sans nous concerter, nous nous élançons vers la cellule. Le directeur tape le code et la porte s'ouvre...

Personne. La cellule est vide. Aucune trace d'Erenn et Andréanne. Comment... Comment s'est possible?! Déboussoler, je tombe à genoux. C'est ma faute... Je n'aurai pas dû la laisser seule... Si seulement... Si seulement je pouvais revenir en arrière...

-T'en fais pas pour elle, Edvin. Lance Jo'leen en posant sa main sur mon épaule. Ivanov avait tout prévus.

Je frémis.

-Comment ça, "tout prévus"? Je demande, méfiant.

-Ivanov avait déjà émis l'hypothèse que l'enfant avait le pouvoir de se téléporter directement dans l'Argus...

Je reste bouche-bé. Comment a-t-elle pu prévoir une chose pareille?!

-Nous devons allé la chercher ! Je m'exclame.

-Doucement, doucement... Soupire Jo'leen posant ses mains sur mes épaules. Chaque chose en son temps...

-Mais elle est en danger !! Je m'écrie, en me dégageant.

Chiyori s'approche, timide, et dit :

-Edvin... Essaies de te calmer. Aies confiance en Ivanov... D'ailleurs, nous allons la localisée grâce à un capteur qu'elle porte sur elle.


Quelques heures après, nous sommes tout les trois dans nôtre QG. Sur l'écran devant nous est visualisé une carte de l'Argus. Bien sûr, celle-ci n'est pas complète, et nous prions pour qu'Andréanne soit dans le secteur répertorié. Chiyori pianote sur le clavier, rentrant des codes permettant d'afficher nôtre chef. Jo'leen et moi sommes derrière elle, et tentons de cacher nôtre inquiétude.

Enfin, un signal rouge apparaît sur la carte. Nous soupirons de soulagement. Aussitôt, Chiyori zoom sur la zone. C'est un entrepôt désinfecté.

-Ca sent le roussi ça... Réfléchis mon collègue en croisant les bras. Moi, je crois que le petit Edenn veut nous tendre un piège.

-Peu importe, on peut pas se permettre d'attendre. Je répond.

Sans attendre, je m'empare de mon pistolet posé sur le bureau et me dirige vers le placard où se trouvent les somnifères.

Sans attendre, je m'empare de mon pistolet posé sur le bureau et me dirige vers le placard où se trouvent les somnifères

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 Je dois vite m'endormir pour rejoindre l'Argus. Là-bas, je file à cet entrepôt et libère Andréanne.

-On n'a même pas de plan,  pauv'con ! S'inquiète Jo'leen en me stoppant par le bras.

Je m'écarte et m'empare du flacon. Puis, me retournant, je plonge mon regard dans le sien et le lui tends:

-Il faut pas qu'on perde de temps. C'est maintenant où jamais.

Jo'leen hésite. C'est yeux couleurs rouilles fixe le liquide contenue dans la fiole. Je sais qu'il éprouve quelques sentiments pour nôtre chef. Sa décision ne sera pas longue.

-Tu fais chier Ed.

D'un coup, il m'arrache le flacon des mains et en boit deux gorgés. Je fais de même. Chiyori, à mon grand étonnement, boit le reste. Nous nous allongeons sur le sofas, et partons pour l'Argus...

Argus LucidityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant