Chapitre 15: Je t'aime

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Si vous le pouvez, lisez avec la musique, elle fait partie intégrante de ce chapitre. Merci ! ;)

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Complétement sous le choc, je tombe à genoux. L'Argus, Edenn, des entrainements pour soldats... Tout étaient liés. Comment le gouvernement mondial a t'il pu nous cacher ça?!

-An... Andréanne... Retournons dans notre monde... Je murmure, les larmes aux yeux.

-Je t'ai déjà dis que je mourrais. Me répond t-elle, fronçant les sourcils.

A ses mots, elle s'empare du couteau qui pends à la ceinture de Jo'leen. Surpris, celui-ci recule d'un pas. Il l'interroge du regard, mais Andréanne le vois pas.

-Vas t'en mon ami... Dit-elle.

-Tu veux pas me renvoyer là bas, sans adieux, ni rien?! S'exclame Jo'leen en tentant de s'emparer du poignard.

Dans son mouvement, il manque de faire tomber notre chef. Mais celle-ci, agile comme un chat, dévie le coup, et, soudain, plante la lame dans son ventre.

Le temps s'arrête

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Le temps s'arrête. Jo'leen empoigne le bras d'Andréanne, sans parvenir à la faire lâcher prise. Ses yeux se perdent, et, du bout des lèvres il murmure:

-Pourquoi... Sans Adieux?...

Ivanov retire soudain la lame ensanglanté, et le jeune homme s'effondre. Chiyori et moi sommes pétrifiés de stupeur. La vue de notre camarade mort nous horrifie, même si nous savons qu'il est, maintenant, de nouveau dans le "vrai" monde. Andréanne, elle, admire la flaque rouge se rependre à ses pieds. Puis, dans un soupire, elle se tourne vers Chiyori ;

-Ne m'obliges pas à le faire pour toi...

D'un mouvement de tête, elle lui indique son pistolet. Alors, comprenant, Chiyori s'en empare. Ses yeux laissent échapper des larmes silencieuses. Elle bredouille, plaçant le canon contre son crâne :

 Elle bredouille, plaçant le canon contre son crâne :

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-Je ne vous oublierais jamais... Et... Merci... D'avoir crus en moi...

A ses mots, elle appuie sur la détente. Le coup de feu retentit. Je détourne la tête, terrifié. Je ne comprends plus rien. Comment peuvent-ils partir, et la laisser avec sa bombe ?!

-Edvin... Dit Andréanne, en laissant tomber son poignard au sol. Il me reste 10 minutes... Tu veux bien... M'accompagner ?

-T'accompagner? Où ça? On devrait plutôt chercher à t'enlever ce truc! Je m'exclame, et tentant d'arracher la bombe.

Mais mes gestes brusques la secoue, et, violemment, elle me repousse.

-Même si tu me sauves, je reste bloquée ici... Alors mieux vaut mourir maintenant.

Elle, mourir? Non, je ne peux pas le croire... Tout à coup, Andréanne me prends la main et m'entraîne à l'extérieur. Dehors, il fait toujours nuit. Nous nous éloignons de la zone industriel et prenons un taxi. Pendant tout le trajet, mon regard ne peut se détourner du temps qui défile sur la bombe..

 Pendant tout le trajet, mon regard ne peut se détourner du temps qui défile sur la bombe

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Un court instant après, nous voilà en haut de la falaise, un peu à l'écart de la ville. Cette endroit me rappelle... Le lieu où nous avions discuter, et où Andréanne m'avait pris la main...

Nous avançons tout les deux jusqu'au bord. Le vent fouette notre visage. La pluie commence à tomber. Je comprends ce que veux faire Andréanne...

-Tombe avec moi. Me demande Andréanne, dos à la falaise, et plongeant son regard plein de détresse dans le miens.

Mon cœur se serre. Je sais que je ne mourrais pas... Mais elle...

-Le temps presse... Edvin... Je... J'ai peur de mourir seul... S'il te plait... Viens avec moi... Continue Andréanne, les larmes aux yeux.

Je n'arrive pas à bouger. Ma voix est brisé, aucuns sons ne sors de ma bouche. Soudain, le visage d'Andréanne s'assombrit, et, me lâchant, elle se tourne face au précipice :

-Non. Désolé. C'est mon choix, je n'ai pas à t'entrainer là dedans. Adieux.

Alors qu'elle avance son pied dans le vide, je l'attrape et la serre contre moi. Son visage sur mon torse, je sens ses larmes couler, et les battements de son cœur se confondre avec l'engrenage de la bombe. Cette fille... Pourquoi je n'ai pas réussi à la sauver? Pourquoi se n'ai pas moi qui meurs?! Doucement, je sens les lèvre d'Andréanne se poser sur les miennes. Trempés, nous grelottons de froid.

Sans nous séparer de nôtre étreinte, nous nous dirigeons lentement vers le bord du précipice

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Sans nous séparer de nôtre étreinte, nous nous dirigeons lentement vers le bord du précipice. Alors à quelques centimètres, Andréanne murmure :

-Merci.

A ses mots, nous tombons tout deux. La vitesse m'empêche d'ouvrir complètement les yeux. Les cheveux d'Andréanne virevoltent, et son visage est paisible.

Sur ses lèvres je lis "Je t'aime".







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