Part 37

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C'est la plus grande douleur que j'aie jamais ressentie qui n'était pas physique. Il y a des gens avec qui ce ne sera jamais le bon moment. Tout le monde a une personne avec laquelle il se peut voir être avec dans le future, mais rien ne s'est jamais produit et pourrait ne jamais se produire. L'idée d'eux est si parfaite mais la façon dont la vie fonctionne, ils ne seront pour vous qu'une idée. C'est ce qui m'arrive avec Ousmane, je fais semblant d'aller bien mais l'idée de ne plus jamais avoir accès sur lui m'attriste. Mais bon, ainsi va la vie, je suis à l'aéroport avec mes parents.

Maman: tu nous appelles une fois que tu atterrisses, ne l'oublies pas Leila.

Leila: oui ma, j'ai compris.

Papa: le chauffeur sera à l'aéroport pour t'accueillir, de même que ta nouvelle secrétaire.

Leila: merci boss.

Papa: tu as tout avec toi? Tu n'as rien oublié?

Leila: je ne crois pas

Papa: ah une dernière chose, tu as une réunion avec l'équipe demain.

Leila: j'ai été informé. Mais j'ai pas encore reçu les documents que je devrais traiter.

Papa: ça aurait dû être faite depuis le mercredi passé. J'informerai Ngom.

Leila: merci

Papa: viens là

Il me fait un gros câlin et me donne un bisou.

Papa: je t'aime, prends soin de toi.

Moi: mdr tu pleures?

Papa: tu me vois pleurer?

Moi: papa, je pars à Abidjan qui est juste à côté. Vous pourrez venir me visiter quand vous voudrez!

Papa: je sais mais tu te sépares de nous pour aller vivre ailleurs.

Maman: je ne sais pas ce que tu feras quand elle se mariera.

Moi: vraiment, je me demande bien moi aussi.

Papa: son mari viendra vivre avec nous.

Maman: Ousmane nekkal nitt (soit normal).

Je m'apprêtais pour partir maintenant, il fallait que je registre mon nom et tout. Ma mère me prend dans ses bras un long moment. Mon père avait mon sac, je le prend de ses mains et lui donne un long câlin. J'avais trop hâte de me retrouver à Abidjan, c'était une belle ville que j'ai eu la chance de visiter plusieurs fois avec mon père lors de nos partenariats avec les entreprises ivoiriennes. J'étais prête à continuer la nouvelle style de vie que j'avais adapté ses derniers mois.

Omniscent

Salimatou: tu es toujours en colère?

Il la regardait sans rien dire et ça me mettait mal à l'aise. Ses hormones ont créé toute une nouvelle Salimatou car d'habitude elle n'a rien à foutre sur comment il se sent. Mais là, ce qu'il ressent peut affecter toute sa journée. Quand il est content, elle l'est aussi et quand il s'énerve, la tristesse l'envahît. Elle ne savait pas ce qui m'arrivait mais il a y'a une chose qu'elle était sûre et c'est que mon mood dépendait de celui d'Ousmane dorénavant.

Salimatou: Ousmane, c'est à toi que je parle pourtant.

Ousmane: je crois que tu connais déjà la réponse.

Salimatou: Je n'ai pas honte de toi. Si c'était le cas, je ne t'aurai pas demandé de m'accompagner à ce dîner. Sors de ta tête un peu et réfléchit.

Elle avait raison et il le savait. Peut être qu'il était juste complexé par rapport à son statue. Mais ce ne lui ai jamais arrivé auparavant alors ça ne peut pas être ça seulement. Il avait bien remarqué l'air bizarre de sa femme toute la nuit.

Prisonniers de leur destinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant