Chapitre 9 : Le prix de l'amour 💕

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On est au marché.  Et peut-être vous priez que Nadia puisse revoir le prince. Que le prince puisse revoir sa bien aimé qui a tant souffert à son absence.  Pourtant,  à un moment donné, vous en vouliez au prince d'avoir prit la virginité de cette jeune innocente et de l'avoir abandonné. Tout tourne autour d'un et seul mot. L'amour 💕  Il est roi. Il est maître et parfois même il devient esclave. Oh amour que t'avons nous fait.

Peur d’être abandonné, perte de confiance en soi, jalousie pathologique qui déchire à chaque fois que l’être aimé détourne son regard vers un autre que soi, peur de ne plus être soi-même,… Accusé « Amour », levez-vous : « vous êtes déclaré coupable de faire mal ! »
L'amour fait beaucoup de mal et mériterai un procès.  Qui sera alors notre juge car il ne doit pas avoir de cœur sinon L'amour essayera de le corrompre.
Tomber amoureux, c’est vivre des émotions fortes, des sensations fortes aussi. Le cœur s’emballe, le corps réagit, on a chaud, on a froid, on tremble, vidé de son énergie et en même temps jamais plus vivant qu’à cet instant, la tête vide et pleine en même temps. Difficile de décrire l’état amoureux. Il nous fait perdre le contrôle, face à des émotions qui nous envahissent et nous dépassent. On se jette à corps perdu en prenant le risque de se tromper, d’être déçu… et que cela fasse mal. Quelle excitation et quelle frayeur tout à la fois !

Parfois, les sensations sont tellement fortes que tout l’organisme est saturé d’informations. Le corps ne sait plus comment réagir, et peut être fragilisé. Quand on tombe amoureux on peut aussi tomber malade… Bouton de fièvre, coliques, grippe qui passe par là et qu’on attrape, maux de tête, maux de ventre, urticaire, acné débordante… Et puis, on peut être très angoissé par ce bouleversement et se poser plein (trop) de questions sur l’avenir. Certains sont si chamboulés qu’à l’instant où ils tombent amoureux, ils tournent les talons et partent en courant. « Sauve qui peut, semblent-ils crier, ce tsunami d’émotions pourrait bien me noyer ! » Il faut du temps à l’esprit, et autant au corps pour apprivoiser le sentiment et l’état amoureux. Bien souvent la « saturation » n’est que passagère, on retrouve un peu de sérénité à mesure qu’on tisse une relation de confiance.
Nadia était dans la même situation mais c'était devenu pour elle une confusion.
Qui choisir ? Le prince ou le charmant client du restaurant. Un simple inconnu gentil ou le père de notre enfant méchant et égoïste.  Qui choisiriez-vous si vous étiez à sa place ? Ne répondez pas car je connais déjà votre réponse.  Bien vrai que vous avez raison de faire un tel choix, mais je prends quand même la peine de vous poser une question. Pourquoi ne pas avoir choisi le cas contraire ? Alors voici la question que se posait Nadia.
L'amour,  encore l'amour.  Il est là et refuse de s'en aller. Il déchire à coup sûr le cœur de Nadia.
En amour, comme en amitié, il y a souvent une période où tout est parfait. On est d’accord avec l’autre sur tout, on fait tout ensemble, on termine même les phrases de l’autre. Cette osmose nous donne parfois l’impression de fusionner, de n’être plus qu’un. Douce idylle… Mais au-delà du nuage rose, la sensation de « fusion » avec un autre que soi peut être difficile à supporter. Lorsqu’on n’est pas tout à fait sûr de qui on est, on peut avoir l’impression de ne plus exister pour soi-même, voire de s’anéantir. Cette sensation peut-être bien souvent douloureuse et angoissante. On peut se sentir déprimé, avoir des sautes d’humeur incompréhensibles. C’est la peur de se perdre dans l’autre qui s’exprime !

Ou alors, la peur de perdre l’autre peut prendre le dessus. Quand l’autre n’est pas là, le manque est insupportable, toute absence de sa part est une torture. On devient fou de jalousie au moindre signe, déformé et interprété comme une preuve de désamour. La dépendance affective est telle que la crainte d’être abandonné ne nous quitte plus. Voilà un poison qui peut rendre la vie bien difficile ! Si on ne peut plus laisser l’autre vivre en dehors de soi, et qu’on ne peut plus vivre en dehors de l’autre, on se retrouve vite emprisonné dans la relation. L’idylle tourne au cauchemar … Tout écart devient insupportable, et on finit par ne plus se supporter. Une relation trop fusionnelle peut devenir carrément destructrice, avec de violentes disputes où on se blesse immanquablement … Ce qui laisse des cicatrices.

Pas si facile d’aimer l’autre pour lui-même, de supporter qu’il n’agisse pas toujours comme on voudrait, ou d’accepter qu’il s’éloigne de temps en temps. Mais apprendre à aimer, c’est peut être aussi apprendre à se détacher, laisser de la place à l’autre pour avoir soi-même de la place. C’est être deux, et apprécier que celui qu’on aime soit différent, imparfait, libre ! Les histoires d’amour que nous vivons ne seront jamais celles que nous avons rêvées : et tant mieux, elles sont réelles ! Elles nous imposeront toujours une dose d’insatisfaction ; avec une nécessité d’être tolérant, et sans doute de pardonner quelquefois. Mais jusqu’où supporter cet inconfort, à quel moment partir si notre amour nous fait trop souffrir ? C’est un choix qui appartient à chacun de nous, en gardant à l’idée qu’une relation amoureuse n’est pas supposée faire plus de mal que de bien.

Pour tous ceux et celles qui ont été malheureux en amour, et qui pour s’éviter de souffrir décident de ne plus aimer, Musset leur répond : « Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; […] On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime […] “ J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu […]» L’amour fait vivre intensément et découvrir des sensations et des émotions merveilleuses. Oui, il y a une prise de risque, mais courage, c’est en aimant qu’on apprend à aimer.
Alors Nadia marchait tout droit vers le piège,, vers le prince je voulais dire. Ce regard était unique.  Il était spécial.  Des yeux en larmes 😢  Des souvenirs refont surface,  la haine prend place et le cœur s'en lasse . C'est vraiment dur de pardonner.  Pourtant Nadia ne savait même pas que c'était le prince le gars en costume.  Elle s'en servait juste pour se rappeler du prince. Mais à vrai dire elle ne l'avait pas reconnue. Soudain elle rencontre Élisabeth,  la femme qui l'avait demandé de quitter le restaurant de sa mère.  La femme qui recherche un bonheur interdit,  un bonheur introuvable.  Une femme traitée de stérile,  de menteuse et de malade. Cette femme ne pouvait vraiment pas supporter la présence de Nadia.

- Alors comme ça tu me suis maintenant disait Élisabeth.
- Non madame,  je ne savais même pas que vous seriez là. J'étais juste venu faire quelques courses.
- Ma mère,  ma propre mère t'a choisi à ma place. Alors sache que tu regretteras amèrement ce choix. Dégage de ma vue, sale prostitué.

Nadia n'en pouvait plus. Elle en avait marre de ces humiliations. Elle part en courant.  Mais il suffit d'une fraction de seconde au prince pour reconnaître la jeune qui courait.  Essayant de la rattraper mais c'était trop tard. Elle avait déjà pris un taxi.

- Euh... bonjour demoiselle...

- Bonjour monsieur.

- Je vous ai vu avec la jeune qui vient de partir.  La connaissez-vous?

- Nadia, vous voulez dire..

- Oui c'est elle !

- Et vous êtes qui ?

- Au fait,  je suis le prince Eric. Je ...

- Shhhhh....t ne continuez pas.

- Dites-moi,  comment vous vous appelez ?

- Je suis Sophia et pour information,  Nadia a courait parce qu'elle vous a vu ici. Alors foutez lui la paix et disparaissez.  Elle vous déteste.  Vous avez bousillé sa vie et regardez où on en est...Laissez la tranquille et partez d'ici.

- S'il vous plaît dites moi au moins ou elle habite..s'il vous plaît,  elle porte mon enfant.

Pourtant Nadia n'avait pas vu le prince.
Et lui , il se morfond,  croyant que Nadia avait courru car elle n'avait plus envie de le voir.
Pourquoi Sophia mentait....

A suivre.....

Si vous ne votez pas je ne continue pas...😁

Mille mots[coupables]✍️🏽🇸🇳Where stories live. Discover now