Chapitre 19 : L'inattendu 😥

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Arrivée,  à l'hôpital Nadia fut évacuée en salle d'urgence.  Elle avait perdu beaucoup de Sang. Briser le silence vient de lui coûter très cher.  Le silence est d'or nous dit le dicton. Et, les chercheurs le confirment. Devrait-on exprimer sa déception ou apprécier l’attention ? Est-ce vraiment l’intention qui compte, comme le dit le dicton ? Peut-être
est-il préférable de ne rien dire…

Mais ne rien dire… est-ce encore dire quelque chose ? Le silence pourrait-il être une forme d’expression, parfois même plus forte que la parole ? Peut-être que le silence peut en dire long… Nadia voulait se faire entendre.  Mais était-ce la bonne façon de faire. Cette société est remplie de personnes qui nous critiquent.  Qui nous insultent pour ce que nous sommes ou pour le simple plaisir.  Devrions-nous vraiment répondre à ces personnes. Le silence n'est-il pas l'arme la plus puissante qui pourrait servir de réponse.
  Les critiques ne doivent pas nous faire réagir de manière inappropriée. Commençons par nous dire que nous ne devons surtout pas répondre spontanément et nous mettre sur la défensive. Il est tentant de réagir au quart de tour et vouloir mettre un terme à la critique rapidement car personne n'aime se faire critiquer. Si les critiques peuvent être destructrices pour qui ne sait les entendre et les analyser, elles peuvent toutefois être un formidable outil de remise en question et d'avancement lorsqu'elles sont finement perçues. La critique peut ainsi se montrer dévastatrice ou bien au contraire salvatrice. Par exemple, il existe également des personnes incapables de voir du positif où que ce soit, des individus éternellement insatisfaits ou encore perfectionnistes à l'extrême, qui trouveront toujours un point à critiquer et ne prononceront jamais le moindre encouragement ou compliment. L'avantage est que nous ne serons pas surpris face à ces individus : leurs critiques seront anticipées et attendues.Gardons en tête que toute critique constructive nous aidera à avancer. Nous serons alors dans un état d'esprit positif. Prêt à faire face en toute situation. Dans le cas contraire, essayons de comprendre le fondement de l'attaque pour savoir comment la traiter. Cette remontrance cache peut-être bien autre chose. Toute critique, quelle qu'elle soit, est un signal d'alarme.
Nadia au lieu d'apprendre des critiques, a fait un mauvais choix.
Le prince Éric par la même occasion était dans l'hôpital où Nadia fût transporter.  Étant sur le point de rentrer il décide de passer voir son oncle Kennedy, le docteur.
A l'accueil...

- Bonjour,  est-ce que mon oncle Kennedy est là ?
- Oui monsieur,  le voilà
- Bonjour oncle
- Alors Éric comment tu vas
- Je vais bien oncle.
- Et ta maman comment va-t-elle?
- Elle va bien. Tout le monde se porte bien
- Euh j'espère qu'il n'y a pas de problème..
- En réalité oncle je suis venu te voir pour un problème. On a tiré sur ma fiancée.
- Quoi, princesse ?
- Non, c'est une autre fille qu'on a amené ici la semaine dernière. Quand on est arrivé ton infirmière m'a dit que tu n'étais pas là et que tu étais en congé.
- Oui effectivement tu as raison c'est aujourd'hui que j'ai repris service. Alors dis-moi,  où est-elle ?
- Elle est toujours dans ta clinique ici.
- Alors allons la voir.
- Ok.

Les deux si dirigent vers la chambre de Agnès.
Jusque là le prince ne savait pas que Nadia était là. Arrivé dans la chambre....l'oncle était abasourdie,  sans mots et bouche b.

- Quoiiiii? disait le docteur Kennedy d'un air très surpris...
- c'est quoi oncle, tu la connais ?
- Euh c'est quoi votre nom ?
- Agnès
- Avez-vous une sœur qui a votre âge, qui vous ressemble et qui serait ici ?
- Non, Mais j'ai de jeunes sœurs, toutes vivent au Canada.  je suis la fille du docteur Johnson. Pourquoi cette question monsieur ?
- Je crois que c'est tout simplement une ressemblance, je suis désolé. Sinon comment allez-vous ?
- Euh, oncle connais-tu quelqu'un qui lui ressemblerait ?
- Oui elle ressemble beaucoup à une de mes patientes.. on dirait que c'est sa sœur jumelle.
- Est-elle ici dans cette clinique ? demandait le prince au docteur.
- Oui, elle est ici pour des soins..
- S'il te plaît oncle, est-ce que je peux la voir  ?
- Non tu ne peux pas la voir maintenant.
- S'il te plaît oncle, c'est vraiment important pour moi de la voir.  Je veux vérifier quelque chose. S'il te plaît fais cela pour moi.
- Ok, d'accord. Mademoiselle tout ira bien,  d'accord ! Bien allons !
- Je reviens tout de suite Agnès.
- Akh, me touche pas.

Les deux se dirigent vers la chambre de la jeune fille.
Arrivée,  le prince Éric était à son tour surpris.
- Nadia, Nadia, c'est toi ?
- Mon prince,  je veux mourir..
- Non Nadia, tu ne vas pas mourir, tu vas vivre. J'ai été te chercher partout.  Je suis même allé dans ton village.  Sans toi, j'ai passé une existence vide. Ma vie était nulle crois-moi.  Je suis désolé,  désolé de t'avoir mit dans tous ces problèmes,  j'aurais dû t'amener avec moi.
- Mon prince ! disait Nadia en pleurant.. J'ai accouché de ton enfant... Il est à la maison.
- Oh mon Dieu, oncle !
- Attend,  je ne comprends plus ce qui se passe ici. Je pense que tu devrais la laisser se reposer.  Il serait mieux de revenir plus tard.


Les deux sortaient de la chambre. L'oncle se rend à son bureau et Éric rejoint Agnès.

- C'était qui, demandait Agnès ?
- C'était Nadia..la fille dont je te parlais.
- Qu'est-ce qu'elle a ?
- Viens toi même voir ?
Et le prince aide Agnès à rejoindre la chambre de Nadia,  assise sur son fauteuil roulant.
Arrivée dans la chambre de Nadia, Agnès était perdue.  Elle se demandait qui était cette fille qui l'a ressemble tant ?  Le docteur de son côté ne comprenait rien. Éric non plus.

- Je suis Agnès.
- Mon nom c'est Nadia.
- Nadia, d'où tu viens ?
- Je viens d'un royaume. Mais j'ai grandi avec ma tante qui m'a raconté l'histoire de ma vie. Comment on m'a abandonné alors que je n'avais 8 mois chez elle par sa voisine. Par une jeune fille âgée de 16 ans. Elle était jeune et ambitieuse à son âge. Ma tantie n'a jamais pu la retrouver pour que je sache d'où je viens. Je ne suis qu'une orpheline. 

Agnès était à bout.  Elle pleurait. 
C'était vraiment triste de voir ces deux jeunes et belles filles pleurer ensemble.
Le docteur Kennedy arrivé chez était très fatigué.  Il cherchait sa femme.  Cette dernière était allongée au salon.

- Élisabeth, pour combien de temps vas-tu continuer à ton lamenter ?
- Dis-moi ce que tu peux espérer d'une femme qui ne peut te donner des enfants ? Je n'ai plus la force de croire s'il te plaît laisse-moi avec mes larmes.
- oh non voyons alors essuie tes larmes et viens vite embrasser ton mari. Allons chérie je t'attends.  Viens chérie.

Élisabeth fait l'effort de se lever pour le rejoindre et l'embrasser.  Les deux s'embrassent comme au beau vieux temps. 

- Aller,  viens je vais te raconter ce que j'ai vécu aujourd'hui à l'hôpital.  Une journée très très dure.  Chérie aujourd'hui le prince Eric était à l'hôpital. Imagine-toi que le prince a enceinté une jeune fille qui s'appelle Nadia. Le même prince a encore enceinté une autre fille qu'il prétend être sa fiancée mais celle-ci s'appelle Agnès. Chérie les deux jeunes filles se ressemblent comme deux gouttes d'eaux, comme si elles étaient des jumelles.
- je connais Éric et cela ne peut-être possible,  je t'assure il ne peut pas abuser de sa position royale pour enceinter ces jeunes filles.
- Chérie,  il y a des moment où vraiment tu me surprend.  Et lorsque que Nadia nous a raconté son histoire,  j'ai coulé de larmes.  Sais-tu que sa mère l'avait accouché à 16 ans il avait abandonné alors qu'elle n'avait que 8 mois il y a de cela 20 années aujourd'hui. Aussi la fille Agnès avait été abandonné au même moment mais cette fois à l'hôpital central et de la même manière.

- Non, non, Élisabeth,  qu'est-ce que tu as ? ÉLISABETH,  qu'est-ce qui ne vas pas ?

Élisabeth était déjà à terre. Elle s'est évanoui après avoir écouté l'histoire.  Ça la rappelle un souvenir il paraît ! Lequel ?

A suivre......

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Petit Philosophe

Mille mots[coupables]✍️🏽🇸🇳Where stories live. Discover now