Chapitre 21: La perte d'un être cher.

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Le deuil est la réaction à la perte d’un être proche. Nous avons connu, nous connaissons ou nous connaîtrons tous un jour un deuil : la mort est un événement de la vie, au même titre qu’une naissance.

Si le vécu d’un deuil est une chose très personnelle et difficilement transposable à un modèle général, on peut tout de même en identifier les principales phases : au choc de l’annonce du décès succède une période de bouleversement et de déséquilibre. Nous entrons ensuite dans une période de reconstruction et de réorganisation de notre vie en l’absence du défunt. Chacun d’entre nous vit le deuil à sa façon, sur une période plus ou moins longue, à son rythme, de façon progressive mais pas forcément de manière linéaire. C’est au terme de ce cheminement, quand on retrouve du goût à la vie, que nous pouvons considérer que notre travail de deuil s’achève.
La mort fait partie de la vie
La perte d’un proche est sans doute l’une des expériences les plus pénibles qui soit.

On peut être submergé par la peine et avoir l’impression que l’on n’arrivera jamais à la surmonter pour reprendre une vie « normale ».

Pourtant, peu à peu, nous apprivoiserons l’absence.
La perte engendre de la souffrance. En fonction des liens avec la personne disparue, la souffrance est plus ou moins intense et s’exprime différemment. Mutisme, pleurs, profonde fatigue physique et/ou intellectuelle ou grande agitation, chaque souffrance est unique.

Il y a de la souffrance pendant le deuil, mais le deuil n’est pas une souffrance. Il est ce que l’on met en place pour se séparer de la souffrance.
À l’annonce de la perte d’un proche, on ressent un choc, même si la mort était prévisible, par exemple suite à une maladie grave.

On peut aussi avoir l’impression d’un engourdissement émotionnel ou d’une anesthésie affective qui correspond au refus de la réalité de la mort et de la souffrance. C’est une manière de se protéger du choc de la perte, de l’amortir en quelque sorte.

Nous pouvons alors avoir l’impression d’agir automatiquement, sans arriver à nous impliquer réellement ou à nous concentrer, ni à prendre des décisions.

Cette torpeur, ou au contraire l’expression d’émotions débordantes, sont des réactions normales.
Après le choc de la perte viennent les premières confrontations à l’absence. C’est le temps où l’on souffre, où l’on pense que cette séparation est définitive : « Je ne pourrai plus le prendre dans mes bras, il ne pourra plus me dire qu’il m’aime… ».

Les situations, les objets et les souvenirs de la vie quotidienne nous rappellent la personne et le fait qu’elle n’est plus là.

Les repères de la vie quotidienne ont disparu, ou ont été profondément modifiés à la suite du décès.

La souffrance, la tristesse et le désespoir peuvent mener à s’isoler et à se couper de nos activités habituelles. On vit une période de crise. Il n’est pas rare qu’une personne en deuil dise qu’elle est « en miettes, fracassée ou laminée » ou qu’elle se sent perdue.

Cette désorganisation du quotidien, sur le plan émotionnel, relationnel ou matériel, est normale.
Notre relation au défunt évolue lentement et se transforme. Peu à peu, en parlant du défunt, en se souvenant, nous pouvons intérioriser sa présence.

Nous réorganisons notre quotidien et adoptons de nouveaux repères.

Nous  « retricotons » doucement notre vie.
Au tour de Nadia, de Agnès et du docteur Kennedy de retricoter leurs vies.
Après la mort d'Élisabeth,  le d'occupation Kennedy convoque chez lui les deux filles de cette dernière.  L'une enceinte l'autre accompagnée par son petit beau fils.

- Moi Kennedy je ferai que te remercier toi, celle qui pris soin de Mefia.  Je me demande ce qu'elle serai devenue si ici elle n'avait pas connu une personne comme toi. Sans toi je suis sûr qu'elle aurait eu des problèmes insupportable.

Mille mots[coupables]✍️🏽🇸🇳Where stories live. Discover now