Chapitre 14 : l'accouchement douloureux ♣️♣️✍️

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A l'hôpital....
Une infirmière devait assurer la garde ce jour-là.  Nadia avait déjà perdu connaissance.  Le chauffeur faisait de son mieux.  La dame était sous le choc. Il fallait à coup sûr sauver la vie de Nadia.

- A l'aide,  à l'aide s'il vous plaît,  criait la dame...

Mais l'infirmière ne faisait aucun geste. Elle n'essayait même pas de comprendre ce qui arrivait dehors. Les médecins en général négligent-ils leurs patients ? Une question qui n'arrête pas de faire la une des débats. Des médecins qui au lieu de se soucier du pourquoi ils sont payés en font un objet.  Certains patients perdent la vie juste après avoir été longuement torturé par le médecin.
La dame court pour vérifier s'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Elle criait malgré qu'elle était dans un hôpital.
Elle était déjà trempé à cause de la pluie. 

- Je ne sens plus son poux.  Elle est entrain de mourir, criait le chauffeur.

La dame finit par trouver l'infirmière. 

- Madame,  nous avons une patiente.  Elle doit accoucher et elle est sur le point de mourir.

- On vous a pas appris les bonnes manières ou quoi ? Comment pouvez-vous entrer toute mouillé dans un bureau soigneusement nettoyé ? En plus vous n'avez pas saluer.

- Est-ce que pous vous pouvez m'épargner ce discours,  je viens de vous dire que nous avons besoin de votre aide pour sauver une personne mourante...

- Cet hôpital fonctionne selon des règles et je suis dans l'obligation de les appliquer à la lettre. 

- D'accord,  vous avez raison.  Maintenant venez nous aider s'il vous plaît !

- Êtes-vous de sa famille, demandait l'infirmière..

- Non, je l'ai trouvé dans la rue et elle avait besoin d'aide..

C'est à ce moment que le policier arriva à l'hôpital.  Il essaye de retrouver la dame.  Il entend du bruit au fond du couloir.  Il finit par les rejoindre.

- Que se passe-t-il ici ?

- Monsieur l'agent,  il se trouve que cette infirmière refuse d'assister une jeune fille mourante qui se trouve dans son hôpital.

- Dites-moi que c'est faux infirmière  !

- Euhhh....

- Allez, sortez

La pression du policier finit par pousser l'infirmière à sortir.  Elle appelle la sage femme. Nadia ne pouvait plus être déplacé.  Elle devra accoucher par terre.
Le matériel était déjà là.  Nadia ne pouvait plus pousser. Elle n'était plus dans son assiette.  Elles finiront par l'évacuer en bloc opératoire. 

De l'autre côté...chez Agnès..

La princesse Gloria rendait visite à la charmante copine de son prince. Elle était accompagnée de son cortège habituel. Garde du corps et servantes. Juste entrée,  elle rencontre Agnès qui était sur le point de sortir.  Celle-ci la reconnaît et s'arrête pour dire quelques mots. 

- N'oublie pas de dire à tes servantes de ramasser toutes ses fleurs lorsque tu partiras, disait Agnès d'un ton énervé et surprise..

- N'ose plus jamais redire ça.

- Toi tu es qui pour m'indiquer la façon dont il faut parler et même qui t'a indiqué ma maison ?

- Le monde est très petit.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Quand un faible s'attaque à un fort voilà ce qui arrive, j'espère que tu comprends ce que je veux dire ?

- Et si tu vas le droit au but pour m'éviter de perdre du temps..

- Alors je vais me mettre à ton niveau de compréhension, il faut rester très loin de mon prince

- Tu es folle

- Je vois que tu as choisi d'être irraisonnable, alors je suis obligé de régler ce problème comme je l'entends.

- Tu peux disparaître dans ma vue, tu te prends pour qui. Tu n'as même pas honte de toi, tu passes ton temps dans la ville pour surveiller avec qui sort ton copain, mademoiselle ta présence arrogante me rend malade et en partant de chez moi n'oublie pas de dire à tes servantes de me ramasser toutes ces fleurs. Et autres choses assure-toi qu'elles balaient la poussière de tes pas il ne faut pas qu'elle affecte ma maison , regardez-moi ça.

Et Agnès après avoir tant humilié la princesse,  prend son sac et se rend chez son père pour une petite visite.  La princesse était immobile ne sachant plus quoi faire..mais elle pensait néanmoins à une solution pour se débarrasser de Agnès.

Retour à l'hôpital...

Le chauffeur qui devait censé être chez lui avec sa femme et cette dame qui devait rejoindre son foyer sont tous les deux dans la salle d'attente de l'hôpital.  Quelques heures plus tard,  l'infirmière sort du bloc.

- Comment va-t-elle ? Est-elle vivante ? Et le bébé ?..

- Calmez vous madame. Euh elle .....

- Dites-moi ce qui lui est arrivé ? Oh mon Dieu,  non, pas ça. 

- Je suis désolé madame j'ai fait tout ce que j'ai pu.

- Noooooooon, elle ne peut pas mourir.

-Euh, madame. Je ....

- Elle devait vivre.

- Je parle de l'autre bébé madame. Nadia a repris connaissance.  Elle a accoucher de beaux jumeaux mais l'un d'eux n'a pas survécu. 

Quel soulagement d'entendre cela. Les deux finissent par se serrer dans les bras.  Nadia est sauvé.  Elle a survécu. Décidément, elle est forte. 

- Dites-moi,  est-ce qu'on peut la voir ?

- Oui, elle est dans la chambre 114. Ne faites pas trop de bruit.  Je vais me reposer.  Bonne nuit.

- Merci bien.

La dame et le chauffeur se dirigent vers la 114.

-  On peut entrer ?

- Oui..

- Oh qu'il est mignon..

- Merci Madame pour tout ce que vous avez fait pour moi.

- Est-ce qu'on peut arrêter ça et savourer cette naissance ?

- Merci,  disait Nadia en souriant...

- Oh,oh, reprend ton bb, il ne veut pas d'une vieille dame..rires

Nadia reprend le bébé et commence à lui parler..

- Te sentir blotti contre moi… Te serrer bien au chaud dans mes bras…Je suis submergée par la joie et la satisfaction de cette naissance  en toute bienveillance sans aucun regret.

- C'est un beau petit garçon..

Les soins de la naissance restent sommaires et respectueux de sa venue au monde. Nadia a assisté  à la pesée : 3kg780 de bonheur !
On l'a enfilé un magnifique pyjama jungle choisi à cet effet avec sa petite brassière, ses chaussons de laine et des collants bien chauds.

- Nous sommes comblés par tant de bienveillance et d’empathie de la part de l’équipe médicale, rajoutait le chauffeur sachant l'infirmière n'a pas été correcte.
Mais un détail précieux échappait.  Nadia ne savait pas qu'elle eu de jumeaux. C'était mieux comme ça d'ailleurs.

- Mais jeune fille,  dites-moi !

- Oui je vous écoute..

- Que faisiez-vous à cette heure à un endroit pareil et pourquoi ?

A suivre...

Petit Philosophe

Mille mots[coupables]✍️🏽🇸🇳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant