Chapitre 11 : La jalousie de Madame Kennedy 😥❤️‍🔥

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Aujourd'hui la princesse a pris une décision.  Rendre visite à son beau prince.  Celui n'était pas d'humeur. Bouleversé par la situation de Nadia dont il n'avait aucune nouvelle depuis.
Le matin était du genre abordable comme tous les autres presque.  Les oiseaux profitaient de l'instant pour pousser des cris. La princesse était déjà garée suivi de son cortège royale. Le prince aujourd’hui n'avait pas envie de sortir non plus. Alors il décida de se rendre au salon et se sert un jus de fruit.
La princesse est enfin dans le salon.

- Que veux-tu Gloria ?

- N'est-ce pas normal de venir rendre visite à l'homme de ma vie, mon futur mari ?

- Qui..? Ce n'est pas à moi que tu parles j'espère ? répondit le prince.

- Nos parents se sont mis d'accord pour qu'on soit mari et femme dans un futur proche et tu ne peux pas échapper à cette obligation.

- Tu me déçois toi.

- Éric dis moi tu voudrais me priver de mon précieux orgueil de femme ?

- N'importe quoi,  tout cela n'a pas de sens...!

- Pense bien à ce que tu dis. N'oublie pas que c'est contraire à la tradition de manquer de respect à une princesse en plus à la princesse de ton cœur.

- Non ! Si cette princesse ne veut pas me laisser vivre en paix.

- Quelle paix peut-être plus agréable que de partager l'amour d'une femme forte et fidèle ?

- Oww, il n'y a que des lâche pour considérer l'oisiveté de la vie comme une fierté parce que pour moi l'amour c'est le bien et non la méchanceté et l'orgueil, l'amour c'est l'humilité. Non la richesse et l'arrogance je ne vois pas pourquoi tu t'y plais.

- Tu ne peux pas t'opposer aux volontés de Dieu.

- Les volontés de notre Dieu sont autres.

- Mes volontés sont celles de Dieu.

-Axh, disparaît de ma vue.

- Je te déteste Éric, pourtant je n'en voudrais pas.

Une visite initialement prévue pour faire plaisir au prince se transforme en dispute.  Le prince n'avait en tête qu'une seule idée.  Retrouver Nadia et prendre des nouvelles de la grossesse.  Il croyait que Nadia s'en est débarrasser.

Chez le docteur....

Le climat était pour le moment calme.  Elizabeth n'avait encore rien tenté contre Nadia.  Cela fait maintenant trois jours..
Ce matin, avant de se rendre au boulot,  le docteur cherchait Nadia.

- Nadia, Nadia,  Nadia  où es-tu ?

- oui oncle

- Que fais-tu encore ?

A ce moment Élisabeth sortait de sa chambre.  Mais elle a préféré se cacher pour entendre la discussion.

- Je suis entrain de laver les habits de Maman oncle.

- écoute tu devrais essayer d'éviter de t'encombrer avec ce genre de stress. N'oublie pas que tu es enceinte.

-Oui oncle.

- D'accord,  voilà vingt-cinq mille francs.  Tiens,  achète-toi de nouveaux vêtements. Ceux que tu portes là sont trop vieux.

- Merci oncle !

- Et n'oublie pas de prendre les antibiotiques que je t'ai apporté hier,  d'accord !

- D'accord, oncle !

-À ce soir.

A ce moment Élisabeth croyait à autres choses.  << Donc c'est la vérité, parceque je n'ai pas pu donner un enfant à Kennedy. Il s'est permis d'amener à la maison l'une de ses maîtresses en prétendant vouloir aider le monde oh Kennedy ! Elle est enceinte de lui. Je n'avais jamais pensé que cela arriverait,  il pouvait quand même attendre que je meurs au moins. Ça c'est m'enterrer vivante. Kennedy cette punition est trop méchante pour moi, tu m'as poignardé jusqu'au plus profond de mon âme. Il avait construit un plan parfait, comme il veut l'aimer en secret. Je vais l'aider à garder son secret. >>

Finit ce bavardage intérieur,  elle se précipita pour descendre.

- Nadia,  Nadia,  criait elle !

- Oui tanti !

- Quelles sont les relations que toi tu as avec mon mari ?

Nadia surprise ne savait pas quoi répondre.

- Madame je n'ai aucune relation particulière avec votre mari.

- Viens là....

Nadia avance et se rapproche d'elle.  Elle lui donna une bonne giffle. 

- J'espère que maintenant tu vas me dire quel est le genre de relation que tu entretiens avec mon mari ?

Nadia se relève.  Et se rapproche de Élisabeth,  lève sa main droite et répond:

- Je jure devant Dieu que je n'ai aucune relation particulière avec votre mari.

- Maintenant dis-moi qui est la personne qui t'a mise enceinte ?

- Tout ce que je vous ai dit concernant ma vie est vraie, maman.

- Qui est ta maman,  que ce soit la dernière fois que tu te permets de m'appeler de cette façon !

- Suis désolé man.

- Comme tu n'as pas envie de me le dire je vais te montrer qui je suis vraiment. Tu ne peux pas te permettre de venir détruire tout ce que j'ai mit à construire.
Tu ne sais qui je suis ni d'où je viens. J'ai réussi grâce à mes propres moyens.  J'ai souffert et tu ne peux pas t'imaginer quel genre de souffrance j'ai pu endurer jusqu'ici. Nadia tes plans ne vont pas marcher. Vas-y disparaît de ma vue..

Élisabeth ne faisait que pleurer. En général, ça commence par un frisson, comme une décharge qui nous parcourt. On sent l’émotion monter, la vue qui se trouble et puis ça commence : on se met à pleurer ! Larmes de joie ou de tristesse, larmes de crocodiles ou pleures de bébé, chacun sa façon – et ses raisons – de pleurer. Mais pourquoi pleure-t-on ? Et sommes-nous tous égaux face aux larmes ?
Pour celui qui pleure, les larmes ont une fonction libératrice. Pleurer, paradoxalement, peut faire du bien. On peut se sentir plus léger, comme déchargé du poids de ces émotions qui nous travaillaient de l’intérieur, même si ça ne les fait pas disparaître pour autant. Dans le cas d’un deuil par exemple, on a beau pleurer la perte de celui qui nous a quittés, on reste triste. Mais c’est comme si la tension était moins vive, l’émotion moins brute…

C'était très difficile pour elle.  Élisabeth était stérile.  Elle a un cancer.  Elle est obligée d'accueillir chez elle celle qu'elle croit avoir tuer sa mère.  En plus elle croit que cette dernière est enceinte de son mari.
Elle était jalouse. C'était simple.  Être jaloux c’est naturel et tout le monde ressent un jour ce sentiment qui démontre aussi notre attachement à l’autre, notre engagement dans une relation amoureuse. Mais quand ce sentiment devient douloureux, trop intense et nous rend fou, on fait n'importe quoi.
Tu as envie de satisfaire tous les besoins de l’autre. Tu voudrais être et rester son centre du monde. Tu as même parfois du mal à comprendre pourquoi celui/celle que tu aimes parle avec d’autres, rit avec d’autres, ou les regarde…

Mais en fait, on a peur. Peur que l’autre se rende compte que l’on n’est pas parfait. Que peut-être il y en a des plus beaux, des plus forts, des plus doux, des plus intelligents, des différents… On n’a pas suffisamment confiance en soi pour avoir confiance dans l’amour que l’on nous donne. On peut même s’imaginer que l’on ne mérite pas cet amour.

Quand cette peur s’installe, tu fais alors tout pour garder l’attention. Tu peux te mettre en colère, bouder, être culpabilisant, empêcher l’autre de faire ce qu’il/elle souhaite, et dans les cas les plus extrêmes : le/la priver de liberté, ou devenir violent (y compris contre toi-même).Quand la jalousie t’envahit, impossible de rester raisonnable.

La jugez-vous ?

A suivre.....

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Mille mots[coupables]✍️🏽🇸🇳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant