7 - RPG

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Hello !

Je prends du retard... comme d'habitude !

Mais merci beaucoup à tous les reviewers et les voteurs :-)

J'espère que la suite vous plaira. Vous allez bientôt découvrir un nouveau personnage, je pense qu'il vous plaira...

Bon week-end !

Sea

PS : dites-moi si tout est clair, tout de même... certaines explications sont complexes !

*

Au sujet de Zalmoxis, il y aurait beaucoup à dire, et plus encore à taire. Tout d'abord, son nom. Zalmoxis. Oh, vous pouvez le « googler », comme Colibri sait si bien le faire, allez-y ! Il ne s'agit pas d'un pur produit de l'imagination de lady Canahait ! Le seul intérêt de cette repoussante créature est que son nom eût pu vous faire gagner une partie du jeu Scrabble, si tant était qu'il fût autorisé d'y jouer des noms propres.

Ainsi donc – et croyez-moi, j'ai bien des défauts, mais je médis peu –, Zalmoxis, en raison de cette règle absurde qui me fit perdre à de nombreuses reprises au Scrabble, n'est d'aucune utilité à la race humaine.

Celui qui fut autrefois un homme et qui en garde l'apparence vécut il y a des siècles avant ma naissance. Il était d'origine thrace et développa en Thrace et en Dacie un courant religieux basé sur l'immortalité : l'orphisme. Véritable charlatan, il prit contact avec des membres fort peu recommandables de l'Autre Monde et gagna peu à peu en pouvoir. Être médiocre, il paya ses pouvoirs avec d'épouvantables sacrifices humains et, comme je venais d'en avoir la preuve, l'enterrer douze pieds sous terre, coulé dans du plomb en fusion et transpercé d'une demi-douzaine de lances d'argent ne suffisait pas à amenuiser sa force. Il était – et est toujours – ce que l'on surnomme entre créatures de l'Autre Monde un orphique.

Selon les textes, il était parvenu à revenir dans le Monde Visible deux fois : trois jours après sa première mort – ses disciples ayant conservé sa dépouille pour la vénérer – et au quinzième siècle, après plus d'un millénaire enfoui sous la vase d'un lac d'acide. Je dois avouer que mon cher frère, fasciné par l'immortalité d'autres créatures que nous, souhaitait s'accaparer l'essence vitale de Zalmoxis et le fit chercher – ou plutôt il fit chercher sa tombe – durant plusieurs années. L'épisode de la plongée au fond du lac d'acide est assez intéressant, mais il ne ferait que démontrer une fois encore la cruauté sans bornes de Vlad, mon défunt et peu regretté frère.

Vlad, après avoir convié Zalmoxis à sa table, s'aperçut que ce dernier était vulgaire, outrecuidant – du moins, plus qu'il ne l'était lui-même – et assoiffé de pouvoir. Or, en Roumanie, à cette époque, Vlad Draculea n'acceptait pas que l'on fût assoiffé de pouvoir. Mais Zalmoxis avait cependant repris des forces et sa grossièreté lassante dissimulait un esprit qui était – à mon grand regret – subtil et formé pour la conspiration.

Zalmoxis échappa facilement aux tentatives de meurtre que Vlad fomenta contre lui. Il vint me trouver – je vivais alors en Turquie, à Edirne – et me proposa de reprendre le pouvoir des Daces, selon sa propre expression. Avouons-le : seul, je n'étais pas de taille à lutter contre mon frère, qui savait parfaitement utiliser toutes les facettes du pouvoir de vampire. Si la proposition de Zalmoxis m'intéressa tout d'abord, je compris rapidement que l'orphique s'avérerait être plus tard un traître certain et un tyran bien plus terrible que Vlad Draculea – qui prenait soin de son peuple, rendons à César ce qui est à César – et choisis de m'en éloigner.

Zalmoxis, comprenant que je ne lui faisais pas confiance, se tourna alors vers le sultanat. Je réalisai que l'orphique constituait une menace réelle pour le Monde Visible, et décidai, bien à contrecœur, veuillez me croire, de faire appel à mon frère pour le détruire.

Vampire ConsultantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant