The green eyes Tome 2

CHAPITRE 33 CONSÉQUENCES

Police Department-21h03  PDV ZACK 

Je souffle pour la énième fois la tête calée en arrière contre les barreaux de cette fichue cellule. Je suis accusé d'agression, bordel. Si jamais les Miller portent plainte, je me retrouverai dans une belle merde. Moi qui m'étais promis de me tenir à carreau pour obtenir ce diplôme, c'est loupé. Je ne regrette en aucun cas de m'en être pris à mon ex meilleur ami, je déplore juste de m'être fait choper. Je n'ai pas de nouvelle de lui et à vrai dire, je m'en fous complètement. Le flic a bien essayé de me faire culpabiliser, mais sans succès. Je n'éprouve aucun remords. Lui à fait bien pire en dévoilant les photos d'Alysson et je compte bien enquêter sûr les motivations qui l'on poussé à faire cela. Il ne s'est pas vraiment débattu quand je m'acharner sur sa personne, pour moi, c'est une preuve supplémentaire de son implication. Quel bel enfoiré ! Je serre les poings contre mes genoux pliés. Putain, il faut que je sorte d'ici Alysson a besoin de moi. Le regard qu'elle m'a lancé au moment où je suis rentré dans le véhicule de police, m'a déchiré le cœur. Je ne pensais pas que cette histoire se terminerai comme cela. Bon, j'avoue qu'a aucun moment, je n'ai songé à vrai dire. J'ai juste foncé tête baissé et poing serré. L'une de mes devise en somme. 

Policier : Devis ! Je t'apporte un compagnon, vos cellules sont voisine. Vous aurez l'occasion de parlementer sur vos sujet favoris, comme les passages à tabac par exemple. Ricane-t-il.

Zack : Tu as passé ton diplôme d'humour en même temps que celui de la police où c'est juste que tu te crois vachement drôle. Sourie-je. Quel con ce mec ! Il me fixe d'un regard menaçant, mais ne rajoute rien. Gratte papier de flic celui-là. Un autre homme rentre dans la pièce, tenant un mec menotté. Quelqu'un que je ne connais que trop bien. Hale. Crache-je. 

Derek : Devis. Ça fait longtemps.  

Policier : Je vois que les présentation ne sont pas de mise. Le chauve fait rentré l'autre crétin dans la cage voisine la refermant derrière-lui. Passez une bonne nuit les tourtereaux. Dit-il en partant. Connard !  Sur tout les abrutis qu'il y'a sur cette terre, il fallait que l'on m'envoi le roi. Le karma me puni. 

Derek : Qu'est-ce que le grand Zack Devis fiche ici ? Il a tabasser un petit garçon de 6 ans. Rigole-t'il.

Zack :  Et toi tu as encore volé le sac d'une vieille dame. Rétorque-je du tac au tac. 

Derek : Tu es une horrible personne.

Zack : Je sais, ça m'empêche de dormir la nuit alors maintenant ferme-là. 

Derek : Sombre idiot marmonne-t'il dans sa barbe. Je lui mime un bisou suivi d'un doigt d'honneur. Mes épaules se repositionnent contre les barreaux, dos à l'autre crétin. Dire que je vais devoir me le taper durant toute la nuit. Fait chier ! J'aurais préféré être auprès de ma brune, mais j'assume les conséquences, pour l'instant. J'ai explosé la gueule de mon paternelle lâche-t'il soudainement. 

Zack : Ta vie je m'en bala...

Derek : Je suis allé rendre visite à ma mère, elle avait un coquard à l'œil. J'ai tout de suite compris. Il soupire. Ce n'est pas la première fois que ce connard se montre violent, depuis que je suis parti il a trouver une nouvelle victime. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je l'écoute attentivement. Qu'il aille se faire foutre. Crache Hale.

Zack : Dans quel état tu l'as laissé ?

Derek : Il respiré encore, du moins je crois.

Zack : Pourquoi tu ne t'es jamais rebellé à l'époque ? Je sens ses épaules se hausser contre les miennes à travers les barreaux de notre cage de fer. 

Derek : Il restait mon père. Mais là, il a franchi une limite. Il souffle bruyamment. Je n'aurai jamais dû la laissé seule avec lui.

Zack : Tu ne pouvais pas savoir qu'il allait s'en prendre à ta mère.

Derek : Un mec violent demeure toujours un mec violent au fond de lui. Il a ça en lui, c'est dans les gênes des Hale. Ce salaud s'est juste attaqué à la mauvaise personne. Ses propos me laissent sans voix. Qui aurait pu songer que Derek est eu une vie aussi merdique que la mienne. Et toi alors ? Pour quelle raison es-tu là ? Après un long silence à peser le pour et le contre si je dois lui répondre, ma langue se délie.