CHAPITRE 35 TRAINING

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3 semaines plus tard-Camp d'entrainement militaire-Toronto-07h02  PDV ZACK 

Capitaine : Devis ! Viegas ! 100 pompes chacun suivit de 20 tractions et que ça saute ! 

Zack : Ce mec veux notre mort. Grogne-je les dents serrées tout en commençant l'exercice au sol. 

Diègo : Je crois qu'il ne m'apprécie pas beaucoup. Dit-t'il m'imitant.

Zack : Tu t'attendais à quoi après le coup que tu lui as fait la semaine dernière ? J'exécute une vingtaine de pompes avant de reprendre. Qu'il vienne te faire le cul tout en fredonnant au "clair de la lune" à tes oreilles de manière sensuelle ? Il ricane.

Diègo : Dit pas de connerie mec. Puis ce n'était qu'une simple auto.

Zack : Ouais, une voiture que tu lui as volée pour aller pécho de la meuf dans un bar, abruti.

Diègo : Si on ne peux plus s'amuser. Rigole le blond. J'enchaîne sur les tractions, le morveux lui est toujours à terre. Il faudra que tu m'expliques comment tu arrives à tenir le rythme. Il lance essoufflé.

Zack : Arrête la branlette, le sport y a que ça de vrai.

Diègo : Tu insinue que se taper la queue n'est pas un sport. C'est que tu n'y connais absolument rien.


Zack : Je n'en ai pas besoin, moi, j'ai une meuf Diègo. Me moque-je gentiment. 

Diègo : T'est con.

Zack : Arrête, je vais pleurer. J'attrape ma gourde m'abreuvant au passage. Le vieux arrive vers nous, bouge-toi.

Capitaine : Viegas, toujours à la traîne !

Diègo : Jt'emmerde vieux débris. Marmonne-t'il dans sa barbe. Il ne peut pas s'empêcher de l'ouvrir celui-là, bordel.

Capitaine : Veuillez répéter, je vous prie, mes oreilles de vieux débris n'ont pas très bien entendues. Et merde. Privé d'eau chaude durant tout le reste de la semaine ! Vous remercierez votre cher camarade Viegas ! Beugle le chauve s'adressant à la dizaine de mecs autour de nous. Il s'éloigne la mine triomphante.

Zack : Tu as de la chance que je sois là pour surveiller tes arrières, ils te boufferaient tout crus dans le cas contraire. Chuchote-je en voyant tout les regards menaçant qui sont lancé dans sa direction. Il jure en s'affairant à la barre. 

**

Réfectoire-12h02 

Je mâche l'espèce de purée sans goût en essayant de ne pas vomir. La bouffe ici est tout bonnement dégueulasse, mais je n'ai pas le choix, j'ai la dalle. Les entraînements creusent mon estomac alors je fais avec. Le gringalet quant à lui, dévore littéralement son assiette. Il est arrivé deux jours après moi seulement. Les autres ont commencé à le charrié dû à sa tête assez juvénile. Un petit blond la mèche retombant aux yeux verts, du pain béni pour les gars d'ici. C'est le plus jeune d'entre nous, tous sont âgés d'au moins 19 ans comme moi, lui en n'a que 17. Un petit rebelle doublé d'une grande gueule, il me fait penser au Zack enfant. Je l'ai pris sous mon aile en quelques sortes, il est casse couille parfois, mais ça change les idées. Ici mis à part les multiples entraînements, il ne se passe pas grande chose. Mon seul centre d'intérêt excepté le sport, c'est de songer à Alysson. Elle me manque terriblement et bordel qu'est-ce que c'est frustrant d'être aussi loin l'un de l'autre. Plus les jours passe et plus je me rends compte à quel point ce que je ressens pour ma brune est fort. J'aurais aimé demeurer auprès d'elle suite à mon arrestation, elle en aurait eu grandement besoin. Un ami envers qui elle avait pleinement confiance la trahi puis fini à l'hôpital et pour finir l'homme qu'elle aime arrêter puis envoyé à des centaines de kilomètres.

 Jérémia : Alors Devis, on mange avec sa petite chérie. L'emmerdeur de service est de retour. 

Diègo : Va te faire foutre. Crache-t-il.

Jérémia : Répète un peu.


Zack : Dégage de là Jackson si tu ne veux pas que je balance à tout le monde que tu te tapes le fils du capitaine. Dis-je calmement sans même le regarder. Ce camp est peuplé d'homophobe, des gens qui semblent avoir égarés leur capacité à réfléchir. Mon avis personnel bien sûr. Ne me fais pas radoter. Je me lève pour me placer face à lui, il est un peu plus grand et carré que moi.

Jérémia : Fait gaffe à toi Devis, je t'ai dans le collimateur.
Il me menace.

Zack : Retourne te plaindre à ta maman et dégage d'ici. Tu pollues mon espace vital. Le roux crache au sol, juste à mes pieds puis retourne à sa table. Diègo hoche la tête en signe de remerciement. Jackson est une vraie plaie, le roi des connards. Toujours à chercher la merde où elle n'a pas lieu d'être. 

The green eyes Tome 2Where stories live. Discover now