Le début d'une belle histoire...

Chapitre 22

-Réponds à ma question : Pourquoi tu évites Rose ?

Son sourire s'effaça brusquement. Apparemment j'avais raison, il évitait effectivement Rose. Pourquoi ? Je n'en sais rien mais c'était plus grave que ce que je pensais. A quel point ? Aucune idée.

-Je... Je la fuis effectivement. Répond-t-il en baissant le regard.
-OK, on avance ! Mais la question était « pourquoi ».
-Je... En restant avec moi elle est en danger.

9 Novembre (23 heures)
Narrateur : Lily Evans

En danger ? Comment diable pouvait-elle être en danger à Poudlard dans le monde des sorciers ? Et pourquoi Sirius se sentait responsable alors que la seule menace qui pourrait planer au dessus de Rose - et encore pas dans l'immédiat - c'était cette chasse aux nés-moldus ?

-Je... je ne comprends pas. De quoi tu parles ?
-C'est bon Lily ! Je t'ai parlé j'ai répondu à ta question et je n'ai pas l'intention d'en dire plus ! Répliqua-t-il avec colère.

Il se releva, se cacha le sexe avec une main, l'autre prenant une serviette.

-Hey, hey, hey. Où tu vas comme ça toi ? Demandai-je en me levant et en me plantant devant lui.
-Comme tu le vois, dit-il en enroulant sa serviette autour de sa taille et en se dirigeant vers la porte, je m'en vais.
-Non, non, non, dis-je précipitamment en me replantant devant lui et en essayant de l'arrêter.
-Quoi, ENCORE ?! S'écria-t-il en s'arrêtant net.
-Tu viens de me dire que la fille que je considère comme ma sœur est en danger ! Tu dis qu'en gros c'est de ta faute ! REGARDE-MOI SIRIUS !! M'exclamai-je alors qu'il baissait les yeux. Tu ne crois quand même pas que j'allais te laisser fuir – encore - après ce que tu viens de me dire!
-Je ne le croyais pas mais j'espérais !

Il essaya de forcer le passage me il réussit juste à me plaquer sur la porte qui ne pouvait à présent plus s'ouvrir.

-Ecoute, Lily. Je t'aime bien, vraiment. Malgré le fait que pendant un peu plus de quatre ans tu as martyrisé James au point de le rendre malade. Je t'ai pardonné car il n'avait jamais été aussi heureux de toute sa vie. Tu n'as pas à juger la façon dont je gère ma relation avec Rose. Surtout que si je me souviens bien, c'était toi qui as fuis James pour soi-disant le protéger ! Alors tu m'excuseras, mais là, je n'ai aucune envie de t'entendre demandé des explications alors que tu sais très bien maintenant que je fais ça pour la protéger ! Et maintenant enlève-toi de là !

Cette tirade raisonna dans mon esprit comme l'écho dans les montagnes. Pour le coup il n'avait pas vraiment tord... J'avais effectivement fuis James pour le protéger et n'en avais rien dit à personne. Je m'écartais de la porte pour le laisser passer. Il l'ouvrit brutalement et entra dans sa chambre. Je sentis les larmes me monter aux yeux. J'entrai dans la chambre de Sirius le plus silencieusement possible. Il était en train de s'habiller. Dans un murmure presque inaudible je lui demandai :

-Tu l'aimes ?

Il se retourna vers moi, son visage couvert de larmes. Pourtant quand il prit la parole, sa voix ne tremblait pas, en tout les cas pas parce qu'il pleurait :

-Je l'aime. Il n'y a pas de mot. Juste je l'aime. J'ai pas envie de merder avec elle et c'est la première avec qui je ne veux pas merder.

Je ne dis rien pendant un moment, lui non plus. On était chacun dans nos pensées.

-Je ne sais plus ce que je dois faire, Lily.
-Dis lui d'abord que tu l'aimes.
-Elle le sait, dit-il en fronçant les sourcils.
-Non, elle ne le sait pas. Elle a l'impression qu'elle est comme toutes les autres.
-Mais c'est faux !
-Ce n'est pas à moi qu'il faut que tu le dises, Sirius.
-...
-Tu sais comment James était quand je suis partie, tu sais comment ça a été dur pour lui ! Tu le sais plus que moi ! Alors pourquoi souhaites-tu infliger la même douleur à Rose ?
-Je n'ai pas le choix ! Et puis cette souffrance sera toujours moins forte que celle qu'elle risque... Et puis, tu seras là pour elle !
-Tu étais là pour James aussi ! Ne lui inflige pas ça ! Pas avec les rafles de nés-moldus. Pas en plus.

Visiblement il réfléchissait durement.

-Comment tu as su ?
-Que ?
-Comment tu as su que repousser James n'était pas la bonne solution ? Demanda-t-il en regardant les affaires de Rose entassées dans un coin de la pièce.
-Qui t'a dit que je ne pense pas encore que ce n'est pas la bonne solution ? Non, je pense qu'il est toujours en danger, mais... quand il m'a rejoint, j'ai su qu'il n'allait jamais lâcher. Qu'il allait encore me courir après. Mais je voyais comment mon attitude avait eu des conséquences sur lui. Il était plus maigre, et je le voyais triste. Je me suis dit alors que ce n'était pas la bonne solution à long terme mais que ça pouvait l'être à court. J'ai mis mes convictions de côté et je profite des instants que j'ai avec James.
-Comment tu arrives à vire avec la peur qu'il meure à tout moment ?
-Je n'y arrive pas vraiment. Je fais des cauchemars. Je ne dors jamais à plus d'un mètre de ma baguette. J'ai peur mais les bons moments passés avec lui me font oublier la peur.

Je lui laissai prendre le temps qu'il lui fallait pour assimiler ce que je venais de dire. Il s'assit sur le lit, moi je restai à l'entrée de la salle de bains.

-Elle n'est pas en danger dans l'immédiat mais ça ne serait que tarder. Dès notre retour à Poudlard.
-Tu veux dire que Rose est plus en danger à Poudlard, là où il y a Dumbledore, une dizaine de professeurs, des centaines d'élèves et des techniques de protections créées et jetées par Albus Dumlbledore lui-même plutôt qu'ici au centre de Londres avec des protections minimes jetées par des aurors et aucun sorciers expérimentés dans les environs?
-Oui.

J'étais sur le cul, vraiment.

-Dumbledore veille effectivement avec beaucoup d'attention à ce que personne de non-autorisé n'entre clandestinement à Poudlard. Mais pas ceux qui sont à l'intérieur.
-Qui crains-tu Sirius ? M'inquietai-je.
-Mon frère.
-Régulus ?
-Régulus Arthurus Black en personne.
-Pourquoi ?
-Je peux te faire confiance ? Tu ne diras rien à personne même pas à Rose.
-Je te le jure.

Il marqua une pause avant de reprendre :

-Il cherche à me recruter.
-Qui ? Régulus ?
-Non. Tu-Sais-Qui.
-Quoi ?! Demandai-je choquée.
-Il veut le plus de sang-purs possibles dans son camp. Je suis sang-pur et qui plus est, d'une des plus vieilles familles de sorciers. Et il parait normal que je le rejoigne. Toute ma famille était à Serpentard et sont devenus des Mangemorts ou en tout cas des gens qui respectaient ses idées mais qui n'étaient plus là pour faire partit de son armée.
-Mais... Andromeda?
-Elle aussi faut pas croire, ses sœurs sont déjà avec lui et lui mettent la pression. Mais tu connais Andromeda, elle n'est pas du genre à se laisser faire. Elles ont abandonné.
-Mais tu es à Gryffondor !
-D'après lui l'un n'empêche pas l'autre. J'ai reçu un message écrit de sa main pendant l'été. C'est d'ailleurs une des raisons qui m'a poussé à quitter ma famille pour aller chez James.
-Que...
-Non bien sûr que je n'ai pas envie de me joindre à lui, répondit-il à ma question muette, plutôt mourir ! J'ai ignoré sa lettre mais il m'en a renvoyé une autre où il proférait des menaces. Il disait que je le rejoindrais de moi-même le moment venu et qu'il lui suffisait de trouver un moyen de pression sur moi. Il a précisé que ça serait à Régulus de le trouver.
-Et Rose...
-...m'apparaît comme le plus haut point de pression qu'il existe. J'espérais un peu qu'elle me quitte, je n'en avais pas le courage. Il ne faut surtout pas que Régulus voit Rose avec moi !
-Pourquoi James n'a jamais été menacé ?
-'Sais pas ! Surement parce que ses parents sont aurors.
-Ecoute ce n'est pas en l'abandonnant que tu la protégeras le mieux ! Pas en la laissant seule ! Au contraire ! Tu connais ton frère tu connais ses pratiques, à tes côtés Rose ne craint pratiquement rien ! On est au moins dix à pouvoir la protéger. Mais je pense qu'il serait préférable que Dumbledore soit au courant de ce recrutement. Je suis sûr qu'il sait qu'il y a des Mangemorts dans l'enceinte de Poudlard, mais je ne pense pas qu'il sache qu'au moins l'un d'entre eux a déjà une mission à l'intérieur même du collège.

Il y eut à nouveau un silence.

-Comment tu fais ?
-Euh... comment je fais quoi ?
-Pour montrer aux gens le bon côté de choses ?
-Bah... je pèse le pour et le contre.
-J'ai l'impression d'être égoïste.
-Pourquoi ? Demandai-je perplexe.
-Bah le contre : sa mort ou sa torture. Le pour : quelques instants de bonheur avec elle. Je trouve ça... égoïste.
-Ah bah normal que raisonner comme ça...
-Donc tu es d'accord avec moi !
-Bah si ces deux opposés était les seuls oui mais... Ecoute si tu prenais en compte son bonheur à elle. Si tu renonce à elle, elle risque d'être malheureuse toute sa vie ! Et sinon, elle sera heureuse.
-Le pour et le contre?
-Le pour et le contre. Et il faut que tu lui en parle, au moins pour lui laisser le choix.

Quelqu'un frappa à la porte.

-Oui ? Demanda Sirius.
-Lily est avec toi ? Demanda la voix de James.

Pour toute réponse, je me précipitais sur la porte, manquai de peu de me ramasser dans les escaliers. J'ouvris la porte et tombai nez-à-nez sur James.

-Coucou ! M'écriai-je en lui faisant un bisou sur la joue.
-Euh...coucou. Dit-il inquiet en se penchant pour voir l'intérieur de la chambre. Coucou Sirius.
-Coucou ! Répondit-il.
-Tu n'étais pas au lit alors qu'il y a une heure tu as dis que tu allais te coucher. Reprit-il en s'adressant à moi. J'ai entendu des voix et... qu'est-ce que tu faisais là ?
-On discutait. D'ailleurs, je me retournai vers Sirius, je te laisse et n'oublie pas ce que je t'ai dis ! Et en faîte désolée pour la claque ! Enfin non pas désolée mais bon !
-Mmm...

Je sortis et refermai la porte contente de moi ! Contente mais inquiète. Tous ce que m'avait révélé Sirius me troublait. Il était au courant de ce recrutement depuis le début de l'année, pourtant, il n'avait pas changé d'attitude envers ses amis ni rien. Pas une pointe d'inquiétude. James remarqua mon trouble :

-Ca va ?
-Bien sûr ! M'exclamai-je en essayant un grand sourire des plus convainquant.
-Bon.

Il paraissait perplexe, il rentra dans sa chambre et je me penchai par-dessus la balustrade de l'escalier :

-BONNE NUIT !

Quelques personnes répondirent et j'entrai à la suite de James dans la chambre. Il était en train de se mettre en pyjamas , je fis de même et me glissai sous les couettes aux côtés de James. Il me regarda me faire ma tresse, avec toujours cet air perplexe peint sur le visage.

-Quoi ? Demandai-je.
-Qu'est-ce que vous faisiez dans la chambre de Sirius ?
-On parlait on te l'a déjà dit !
-Vous parliez de quoi alors ?
-Bah je me suis rendu compte que je ne connaissais pas très bien ton meilleur ami alors...
-Et vous parliez alors qu'il était torse-nu ?
-Mais dit donc ! Tu nous fais une petite crise de jalousie ! M'exclamai-je en me positionnant sur lui.
-Comment veux-tu que je ne réagisse pas alors que tu étais dans la chambre de mon meilleur ami. Que vous ne m'avez pas répondu tout de suite quand j'ai demandé si tu étais là et que j'ai entendu des pas précipité derrière la porte. Que quand enfin vous m'avez ouvert, Sirius était torse-nu, assis sur son lit. Que tu étais essoufflée Et que tu as parlé de claque.
-Mon dieu que tu es parano ! Dis-je en embrassant le bout de son nez, exaspérée.
-Bah quoi !
-Primo, dis-je en comptant sur mes doigts, on discutait. Deuxio, j'étais en train de courir pour t'ouvrir la porte, j'ai faillis me gémeller dans les escaliers d'ailleurs. Tercio, Sirius était en train de se changer parce que quand je suis rentrée il sortait juste de la douche et il lui manquait juste son haut, ajoutai-je alors que James commençait à ouvrir la bouche pour parler. Et quatro, je m'excusais pour la claque d'hier soir !

Grand silence.

-Ah.
-Bah ouais ! Tu pensais vraiment que j'allais te tromper ? Que ton meilleur ami allait te faire ça ?
-Maintenant que tu le dis. Déclara-t-il ronchon.

Je l'embrassai et nichai ma tête dans son cou. Il dessina des cercles sur mon dos qui me firent frémir.

-Alors ? Vous avez parlez de quoi ?
-Bah je l'ai surtout engueulé en faîte.
-Pourquoi, me demanda-t-il surpris.
-Bah Rose à peur qu'il la jette alors je lui ai fait part de ses inquiétudes.
-Ah, et il a dit quoi ?
-Conversation privée ! Lâchai-je avant de l'embrasser une fois de plus.

Il approfondit le baiser en caressant mes hanches. Je pris ses mains dans mes mains et les plaquai au dessus de sa tête. Il me regarda surpris.

-On a déjà oublié la conversation d'hier ?
-Comprends-moi c'est dur quand tu es sur moi comme ça.

Il replaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et caressa ma joue avec tendresse.

-Tu es tellement... belle !
-Vraiment? Demandai-je surprise.
-Bah ? Tu en doutais ?
-Je ne me trouve rien d'exceptionnel. Je veux dire que Rosie a des cheveux magnifiques, Loly a de grand yeux chocolats, Meda a des yeux et des cheveux magnifiques et Ali est grande et magnifique. Et moi, bah moi, j'ai des cheveux secs et je suis naine. Voilà de quoi tu as hérité: d'une naine avec des cheveux secs.


Pour toute réponse il explosa de rire. Je me couchai sur le dos et regardai les photos de moi au plafond qui confirmaient mes dires.

-Lily ! Si toi tu n'es pas belle qui l'est ?
-Molly, Andromeda, Alice et Rose.
-Bon OK, c'est sûr que vous êtes belles toute les cinq. Ca doit être pour ça que tous les mecs bavent quand vous passez.
-T'es dégueulasse!
-J'ai longtemps bavé, tu sais.


Je levai les yeux au ciel. Et une claque dans la gueule pour la naine aux cheveux secs! Même si c'était pour rire, le 'longtemps' sonnait comme un reproche. Je déviais la conversation.


-Ce n'est pas vrai ! Alice était très demandée certes, mais elle est sortit avec Frank et puis deux ou trois autres ! Pareil pour Molly ! Andromeda reçoit beaucoup de demande mais elle les refusent toutes.
-Rose a eu sept petit-copains à peine depuis la première année, et moi je ne suis sortit qu'avec quatre mecs à part toi !
-Cinq !
-Non quatre !

Il énuméra sur ses doigts :

-Gideon Preweet, le frère de Molly à Gryffondor, trois ans de plus que toi. Amos Diggory, un type horrible de Pouffsouffle qui t'a trompé, deux ans de plus que toi. Akiro Chang, deux ans de plus que toi aussi, de Serdaigle. Gregory Zabini, Serpentard, en première année et lui en deuxième. Et Ernest McGlaggen, Pouffsouffle, une grosse brute épaisse de Quidditch de trois ans de plus que toi ! Ca fait cinq !
-Oh ! Dis-je amusée. J'avais complètement oublié Akiro !
-Ca fait donc cinq et tous, à préciser, étaient plus âgés que toi !
-J'aime les hommes murs ! Ca me changeait du Gugus de service.
-Qui?
-Toi.

Il fit la moue :

-C'est méchant ! Enfin bref, j'entends beaucoup de rumeurs comme quoi la moitié de Poudlard était branchée sur toi !
-Ce n'est pas toi qui m'as dit que la plupart des rumeurs étaient infondée ?
-Si... dit-il résigné. Mais ne me fais pas croire que tu te trouves moche !
-Non ce n'est pas ça, je me plais parce que c'est moi et que je ne peux pas changer, mais je ne trouve rien chez moi qui attire l'oeil!

Il explosa de rire et dû se frotter les yeux plusieurs fois pour se calmer.

-Lily ! Arrête de te foutre de ma gueule !
-Si tu le prends comme ça ! Dis-je en lui tournant le dos.

Mon regard se posa sur le cadre à photo vide. Je sentis une présence tout près de moi. James cala sa tête sur ma hanche.

-Tu es magnifique... et si il faut que je te répète ces mots jusqu'à notre mort pour que tu t'en rendes compte, je le ferais. Tu es magnifique Lily, tu n'as rien à envier aux autres. Tes yeux sont magnifiques. Je n'avais jusqu'à présent jamais remarqué que tu avais des cheveux secs. ton visage est doux. Bon c'est vrai que t'es petite mais...

Je me retournai pour me mettre sur le dos et James planta son regard dans le mien.

-... c'est mignon. Tu es belle Lily.

Il embrassa ma joue. Je levai les yeux et regardai toutes les photos de moi qui souriait, qui courait, qui jouait, qui faisait des signes de mains et même une où j'avais frappé James après qu'il ait soulevé ma jupe dans le couloir de métamorphose. Mais il y avait aussi des photos de nous deux pendant qu'on sortait ensemble.

-Merci... Dis-je en le regardant.

Je reposai mon regard vers le cadre à photo vide de la table de nuit.

-Pourquoi il est vide, lui ?
-Euh... Hésita-t-il en rougissant. Pas trouvé la bonne photo.
-Pourquoi tu rougis ?
-Je... j'ai une idée bien en tête pour cette photo... mais je ne l'ai pas encore prise
-C'est quoi ?
-Hum, hum... je... laisse tomber, répondit-il en se plaçant au dessus de moi
-Pourquoi ? Boudai-je.
-Parce que.
-Non mais aller ! Dis ! Tu voulais mettre quoi dans ce cadre ?
-Je... je pensais que je pourrais mettre la photo de... notre mariage.

Je ne dis rien, les larmes me montaient aux yeux. Pas des larmes de tristesse, non. Je l'embrassai tendrement. Je me rendis compte à quel point je l'aimais, à quel point il comptait pour moi. J'abrégeai notre baiser pour le regarder droit dans les yeux.

-C'est... l'idée la plus folle mais la plus belle que je n'ai jamais entendue.

Il rit et m'embrassa, ses deux mains encadrant mon visage. Il posa ensuite sa tête sur mon ventre. Je lui retirai ses lunettes que je posai sur la table de nuit à côté du cadre et lui caressai les cheveux. Il entoura ma taille de ses bras et on s'endormit en rêvant à un futur proche, tout les deux dans une grande maison, un anneau chacun autour du doigt, entourés de nos enfants...