Chapitre 24

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[...] j'eus un flash : James hurlait de douleur par terre. C'était comme une évidence, ça se passait en temps réel. Je laissai mes affaires en vrac, vérifiai que j'avais ma baguette sur moi, oui, dans la ceinture de mon jogging. Je courus jusque dans le salon, dérapai sur un tapis, me rattrapai et enfilai mes baskets. Rien ne comptait à par cette image de James couché dans la neige hurlant à la mort. Je pris une poignée de poussière de cheminette, prononçai « La maison du Lac », jetai la poussière et disparue dans les flammes vertes.



11 Novembre 1975 (03:00, Maison du Lac)
Narrateur : Lily Evans



Pendant des secondes qui me parurent interminables, je voyageais dans le noir complet, voyant de temps à autres des cheminées. J'atterris enfin sur un sol dur, il faisait sombre, tant pis pour le décret :

-Lumos !

Je ne pris même pas le temps de regarder où j'avais attéris, je cherchai une sortie. Là une fenêtre ! Je l'ouvris et sautai par-dessus le rebord avec souplesse. Je me retrouvai dans un champ, d'un côté d'autres champs, de l'autre une forêt et un lac. J'essayai de me rappeler ce que j'avais vu. Aussitôt je revis le flash : James au sol dans la neige, du sang, je voyais du sang, et... des arbres !! Je courus sans réfléchir vers la forêt en essayant de faire le moins de bruit possible : il y avait tout de même un Loup-garou dans les environs même si je savais qu'il n'y était pour rien. Je suivis des traces de pas, il y avait quatre personnes : les maraudeurs. Je les suivis, l'instinct animal pris le dessus. Mes yeux perçaient la nuit pour distinguer quelque chose. Rien. Des arbres, la campagne, des clôtures, des poteaux électriques, la maison du Lac, le Lac. Soudain un cri, suivit d'aboiements aigus. Sirius ! Je courus en direction du cri. Insensible à mes jambes et à mes poumons qui me disaient « stop ! ». Quelque chose bougea à la lisière de la forêt et arrivait vers moi. Ce n'était pas un animal, encore moins un lycanthrope. C'était un homme, il courrait en jetant des regards effrayés derrière lui. Quand il me vit, il fit de grands gestes en criant, même lorsque je le dépassai, je ne compris rien à ce qu'il disait. Je m'en foutais. Royalement.



Narrateur : Sirius Black



-Merde, qu'est-ce qu'il fou là lui!! Saleté de Moldu.
-Calme-toi Patmol! Ca va le faire.
-Cornedrue, Patmol. Il le sent, le moldu va pas tarder à arriver.

Je rageai intérieurement. On avait prit toutes les précautions. Sauf en ce qui concerne la crétinerie! Ca, on avait oublié que les gens pouvait être con! Ou aveugle! Parce qu'il fallait vraiment l'être pour ne pas avoir vu les affiches prévenants la présence d'une famille d'ours sauvage dans la forêt. Ou téméraire. Non, fallait vraiment être con!

Cornedrue évita un coup de patte de Lunard avant de se retourner. Merde le voilà l'autre moldu.

-FUSIL!!! Cria Queudever
-REMERDE!

Je me jetai sur Lunard en même temps que mon ami mais c'était trop tard. Il nous glissa entre les pattes et fonça sur le Moldu. J'avais raison, ce type était juste con. Il pointait un loup-garou avec son arme. Quel crétin!!!! Cornedrue sauta, le coup de feu parti.

-JAMES!! Hurlai-je à plein poumon.



Narrateur : Lily Evans



J'arrivai à la lisière de la forêt, la peur coulait dans mes veines. J'évitai les arbres sans perdre de vitesse. C'est alors que je vis la masse de Remus se dessiner. Sirius était sur lui pour essayer de le calmer. Il était encore plus sauvage que la dernière fois que je l'avais vu et était couvert de plaies. Le chien croisa mon regard, j'hochai la tête doucement et il tourna la tête dans une direction que j'empruntai. Je cherchais James des yeux enfin je vis des jambes par terre derrière un arbre. James était appuyé contre un arbre il regardait son flanc droit que je ne pouvais voir. Peter était agenouillé près de lui et avait ses mains sur les côtes de James qui se tapait la tête sur le tronc derrière lui, les poings serrés. Peter releva la tête et je criai :

-JE M'EN OCCUPE, VA AIDER SIRIUS !!!

Il hocha la tête, se transforma et partit à l'attaque. J'arrivai à la hauteur de James, il était pâle, la main appuyé sur ses côté. Il me regarda et lâcha avec difficulté :

-Ah. Je meurs.
-James ce n'est pas le moment !

Je m'agenouillai à côté de lui. Sur le flanc droit, il perdait énormément de sang je vis un trou, comme un impact de balle. J'essayai de refermer la plaie avec mes doigts pour retenir le plus de sang possible en lui. Le sol était visqueux à cause du sang, je regardai Remus, l'écume aux lèvres, tourné vers nous.

Le début d'une belle histoire...Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang