Chapitre 26

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Il allait bien, il fallait encore que je me rende compte. James est vivant. Il est vivant...


13 Novembre 1975 (4:00)
Narrateur : James Potter


Je me réveillai après avoir reçu un coup de pied violent dans les jambes. Lily dormait à côté de moi, d'un sommeil très agité et pleine de sueur. C'était la deuxième nuit que je redormais chez moi et la deuxième nuit que Lily était entourée de cauchemars horribles. Souvent je devais la secouer dans tous les sens pour la réveiller et elle criait toujours à s'en casser la voix. Je commençai à m'inquiéter sérieusement car elle n'arrivait pas à se rendormir ensuite et qu'elle manquait énormément de sommeil. Elle avait de grandes poches violettes sous les yeux, comme Remus. D'ailleurs, lui, il descendait le matin après le petit déjeuner, on l'installait dans le canapé et il ne remontait que le soir en même temps que nous. Il prenait même son petit déjeuner dans sa chambre avec Andromeda qui était ravie de faire le rôle de l'épouse au petit soin pour son mari. Mais il me regardait avec inquiétude et malaise à chaque fois qu'on était dans la même pièce. J'avais beau lui demander pourquoi il me disait juste qu'il s'inquiétait de mon état de santé et d'esprit. Mais je savais bien qu'il s'en voulait alors qu'il n'y était pour rien.

Tout le monde était légèrement traumatisé de ce qui c'était passé. Sauf moi. Je ne faisais pas de cauchemars, j'oublierai même que je m'étais fais tiré dessus si la douleur ne me le rappelai pas à chaque fois que je m'étirai ou que je levai un bras. Les médicommages m'avaient prévenu car même si ils avaient tout bien réparé, je sentais comme une déchirure au niveau de ma cicatrice. Ils avaient du m'ouvrir chose rare puisque les sorciers n'avaient pas besoin d'ouvrir leurs patients mais là il avait fallu enlever la balle logée dans une de mes côtes.

Sirius ne faisait pas de cauchemars non plus. Enfin du moins pas à ma connaissance. Mais je l'entendais souvent crier sur Peter. Il n'avait pas voulu m'en parler lorsque je lui avais posé la question. Mais je savais que Sirius avait du mal à se contenir et qu'il allait cracher le morceau d'un moment à l'autre alors qu'il n'arriverait pas à se contrôler. Peter d'ailleurs, restait toujours dans son coin. Quand on proposait de faire un jeu avec Remus pour lui changer les idées, il refusait et allait dans la bibliothèque. Et je doute que se soit pour réviser sa métamorphose...

Lily émit un cri, et, comme chaque nuit depuis mon retour, je me redressai tant bien que mal à cause de la douleur et commençai à caresser la peau douce de la joue de Lily. Comme « prévu » elle se réveilla en sursaut en criant.


Narrateur : Lily Evans


-Ahhhhhhhhhh !!!!!

IL EST VIVANT !! Il est vivant, il est vivant... Je reposai ma tête sur mon oreiller. James me caressai la joue et entrepris de m'éponger un peu le visage. Merde. Je l'ai encore réveillé... C'est lui le convalescent pas moi. Il me murmura des paroles rassurantes.

-Merci... Chuchotai-je la voix éraillée.

Je me relevai et le rassurai encore une fois :

-Ça va, Rendors-toi. Je vais bien, je vais me doucher.

Il acquiesça et se recoucha tandis que je me levai et que je m'enfermai dans la salle de bain. Je m'appuyai sur le lavabo et me regarda dans le miroir. J'avais les cheveux en bataille et mes joues étaient rouges. J'avais de grands cernes sous les yeux. Je remplis le creux de mes mains d'eau et m'en aspergeai le visage. Je me déshabillai et me rinçai. Je m'enroulai dans une serviette et rentrai dans la chambre où James ronflait. Je m'habillai d'un jean bleu foncé et d'un gros pull en laine noir et descendis dans le hall. J'ouvris le placard et pris mes bottes de neiges blanches à lacets lorsque j'entendis une voix qui me fit sursauter alors qu'elle prononçait mon nom. Je me redressai en me cognant la tête au placard. Rose. Elle était habillée d'un jogging noir de Sirius et d'un gros pull rouge.

-Tu m'as fais peur !!! Chuchotai-je une main sur le cœur.
-Désolée.

On se regarda pendant un long moment sans rien dire avant qu'elle ne se décide à me demander :

-Encore tes cauchemars ?

Ce n'était pas une question.

-Je t'ai réveillé ?
-Oui.
-Désolée.

Je m'asseyais sur une chaise pour enfiler mes bottes. Elle tendit le bras vers le placard et en sortit ses bottes noires et les mit à son tour. Je la questionnai du regard.

-Autant ne pas m'avoir réveillé pour rien !
-Tu as peur que je fasse une connerie je me trompe ?
-Quelle perspicacité !

Je soupirai mais je ne pus contenir un sourire. On sortit dans la rue. Il faisait froid et il y avait un vent à couper le souffle. Je m'enfonçais dans la neige jusqu'à mis-bottes. On se dirigeait vers le parc lorsque Rose pris la parole.

-Comment va James ?
-Je crois que ça va. Il ne fait pas de cauchemars lui.
-Ou alors il ne gueule pas.
-Bon... Lui répondis-je en souriant.

Il y eut un nouveau silence pendant lequel on traversa le parc en long en large et en travers. Je repris la parole tandis que l'on asseyait sur un banc :

-Et Sirius ?
-Je pense qu'il va bien, on n'en a pas beaucoup parlé, et il refuse toujours de me dire pourquoi il est en colère contre Peter.
-A ton avis, pourquoi cette embrouille ?
-Je ne sais pas mais je ne pense pas que se soit sans rapport avec l'incident. Sinon toi, tes cauchemars, que vois-tu ?
-James. Répondis-je.
-Il fait si peur que ça ?
-Mais non, je le vois mort ! Tout le temps ! Dans n'importe quelle situation il meurt toujours à la fin et je hurle. Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il est vivant.
-Tu connais la blague des poissons dans l'aquarium ?
-Euh... non.
-C'est un poisson qui dit à son ami poisson: « Hey ! Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on est jeudi ! ».

Je la regardai perplexe, elle également en attendant surement une réaction de ma part. Elle pouffa et je pouffai aussi car sa blague était tombée à l'eau - dans tous les sens du terme. Quand je me calmai je réussi à dire entre deux sursauts :

-C'est quoi le rapport ?
-J'en vois pas là mais je te redis ça !! C'est juste parce que tu as dis « J'arrive pas à me faire à l'idée qu'il est vivant » alors dans ma tête, la blague est revenue.
-T'es vraiment bizarre!
-Je sais on me le dit souvent!

Il y eut un long silence où le vent secouait les branches des arbres et où Rose jouait avec l'ourlet de son pull.

-Bon... A part ça ? Du nouveau avec Sirius ?
-Bah. A part qu'il est en froid avec Peter oui ça va !
-Non mais je veux dire entre vous deux !
-Ahhhh !!
-Je vois que tu as encore mis ses fringues ! Dis-je en désignant le jogging.
-Ouais j'aime bien ! Je suis à l'aise dedans ! Sinon ouais ça va. On fait toujours crac-crac si tu vois ce que je veux dire !
-Oui je vois, je vois très bien.
-Mais là avec son épaule...
-Ne me dis pas que tu es en manque !!
-Non pas moi, lui ! Je te jure si tu l'avais vu hier soir ! J'aime bien le recoucher en disant « non ton épaule va te faire mal ! » il boude et il lit.

J'explosai de rire.

-D'ailleurs il m'a aussi parlé de vos rencontres dans la salle de bain !
-Ah. Dis-je en me grattant le derrière de la tête et en baissant la tête.
-Fais pas cette tête ! S'écria-t-elle en me relevant le menton. Ca me fait rire !
-Ah ouais ?
-Bah vous n'avez rien fais et puis c'était pour parler de moi alors... En plus l'idée de l'enfermer dans la salle de bain était énorme !
-Il t'a dit qu'il avait fait pareil avec moi par vengeance ?
-Oui et il a même imité ta tête ! Ca ressemblait à un truc du genre.

Elle fit une grimace horrible la bouche ouverte les yeux tout grands et se raidit. J'explosai une nouvelle fois de rire !

-Ouais c'était un peu ça !

On rigola de plus belle. Je rompis les rires avec un ton grave :

-D'ailleurs il a des nouvelles de Tu-Sais-Qui ?
-Pas que je sache on n'en parle pas trop. Enfin il refuse de m'en parler.
-Comprends-le en même temps ça doit être difficile pour lui de te parler de ça.
-...
-Tu veux que je me renseigne ?
-Bah... que si tu en as l'occasion.
-Oh t-inquiète pas j'ai mon moyen de pression ! Dis-je ne repensant à la salle de bain. Je pourrais lui poser des questions sur Peter aussi !

On passa le reste du temps à rire à des blagues ou à l'évocation de souvenir. Quand on en eut marre de se geler, on rentra. Il faisait jour depuis un moment déjà et lorsque l'on passa le pas de la porte j'entendis la 'douce' voix de Sirius.

-...PAS DE MOT !
-Calme toi Sirius elles sont sûrement quelque part ! Tenta Alice.
-MAIS OU ? Elles sont parties il y a au moins quatre heures !
-Pas de panique on est là ! Cirai-je en défaisant mes chaussures.

Sirius accouru, il était rouge. Il fonça sur Rose et la prit dans ses bras tant bien que mal avec son épaule endolorie. Lorsqu'il la prit dans ses bras je cru voir des larmes sur ses joues. James
me pris aussi dans ses bras. Une fois qu'on eut rassuré tout le monde, je m'installai à table et pris une part du reste du gâteau de James.

-Vous auriez quand même du laisser un mot !
-Sirius ! On. Va. Bien !
-Oui mais si ça n'avait pas été le cas ?! Il y a quand même des traques aux nés-moldus dans tout le pays je vous rappelle ! A votre avis qu'est-ce que je croyais ?!
-Désolée, s'excusa Rose.
-Au moins vous êtes saines et sauves ! S'exclama Peter.

Sirius le regarda très froidement, comme si il allait le tuer. Ses poings se serrèrent et il se leva :

-Je vais me doucher !

J'abrégeai mon petit déjeuner avec qu'une seule question en tête : Pourquoi ? Je montai ensuite les étages et poussai la porte de la salle de bains. Enfin essayai, je me pris la porte qui refusa de bouger : elle était fermée ! Je me frottai le front et les mains puis, je tambourinai à la porte et le jet d'eau stoppa :

-Qu'est-ce que c'est ?
-On dit c'est qui !
-Oh Lily ! Je m'en serrai douté ! Tu as vu ? J'ai mis un verrou avec Frank !
-Ah bon ? J'avais pas remarqué ! Ouvre s'il te plait !
-Non va falloir attendre !

Je grognai : sans mon moyen de pression comment je pouvais soutirer des informations à Sirius ? Je m'assis sur mon lit en réfléchissant à une solution lorsque le robinet cessa et que j'entendis Sirius sortir de l'eau. Je me levai d'un bond, dévalai les escaliers, sortis de la chambre de James, entrai dans celle de Sirius, remontai les escaliers et entrai dans la salle de bain. Sirius avait une serviette autour de la taille et se démêlait les cheveux. Il me regarda et soupira :

-Et merde ! Je ne pensais pas que tu ferais le tour ! Dit-il en croisant ses bras sur son torse
-J'ai une tête je te signale ! Mais t'as vu, tu as de la chance : je t'ai laissé mettre une serviette cette fois !
-Tu parle d'une chance !
-Bref ! Dis-je en refermant la porte de la salle de bain.
-Oui ?
-Tu as des nouvelles de la personne dont on avait parlé la dernière fois ?
-Rose ?
-Non, un mec, très con !
-Ah !!!!! Euh, non. Rose te parait comment ?
-Euhhh... En faîte le truc c'est qu'il faudrait que tu lui parles !
-Bah je n'avais rien à dire !
-Bah dis-lui justement ! Je ne dis pas tous les jours mais de temps en temps.
-Ouais enfin je trouve ça un peu égoïste d'entamer la conversation genre : « Eh tu sais quoi, tu ne risques pas de mourir tout de suite je n'ai pas encore reçus de lettre ! »
-Ca l'est encore plus si tu ne lui dis rien alors qu'elle est quand même concernée !
-... Autre chose ?
-Euh... dis-je en réfléchissant à la deuxième chose dont je voulais lui parler. Ah oui ! Peter !
-Non.
-Mais, j'ai même pas commencé!
-Je ne veux pas parler de lui, et je ne veux plus le voir !
-Pourquoi ?
-Tu écoutes quand je parle ?! Je ne veux pas parler de lui !
-Oui mais tu as quand même envie de le tuer à chaque fois qu'il parle !
-De toute façon il dit un mot de plus et j'explose !
-Bon...
-Encore autre chose ?
-Non.
-Bien !

Il me contourna et entra dans sa chambre. Je passai la tête dans l'encadrement et lui dis, inquiète :

-Tu ne te vengeras pas hein...

Il se retourna et souris :

-On verra !
-Non, moi il n'y a pas de verrou à la porte de ta chambre !
-Tu crois que c'est pour quoi que je n'en n'ai pas mis ? Se moqua-t-il.

Je me détournai très inquiète. Je rentrai dans la chambre de James, où il était en train de se changer. Je me retournai vivement et me cachai les yeux en criant :

-J'ai rien vu !

Je sentis une présence et un baiser dans le cou, je me retournai les yeux toujours fermés. James m'embrassa en mettant une de ses mains sur ma joue et l'autre dans ma nuque. J'enroulai mes bras derrière son cou en tournant une de ses mèches de cheveux entre mes doigts. Il rompit le baiser et j'ouvris les yeux. Il avait un grand sourire peint sur les lèvres. Il se détourna, il était seulement habillée d'un jean foncé, je m'exclamai alors :

-Je n'ai rien sentis !

Alors il se retourna et m'embrassa avec toute la passion qu'il avait. Et il en avait beaucoup ! Il rompit de nouveau le baiser après quelques secondes mais ne s'éloigna pas de moi. Il murmura alors :

-Comment veux-tu que je m'abstienne avec tout ce que tu me fais faire !
-Tu fais comme moi.
-C'est-à-dire ?
-Tu penses au moment où on le fera la première fois et à quel point se sera magique.
-Tu te rends compte que ce genre de réponse marche dans le monde moldu, mais pas dans le monde magique ? La magie est partout !
-Je te parle d'une autre magie...

Je l'embrassai et le pris dans mes bras. Je sentis alors au niveau de mon avant bras un creux. Je regardai et vis une étoile et une longue cicatrice tout le long de son flanc. Ma respiration devint saccadée, et mon cœur battit plus fort et plus vite que la normale. Il remarqua mon comportement et répondit à mon étreinte en disant :

-Arrête Lily ! Tu te fais du mal pour rien ! C'est tout ce que tu fais !

Et il posa sa tête sur la mienne, je posai alors ma tête sur son torse nu et chaud. On entendit Andromeda crier du petit salon:

-QU'EST-CE QU'ON FAIT AUJOURD'HUI ?
-'SAIS PAS ! Cria Frank et Alice d'une même voix de la bibliothèque.
-Je descends, me dit James.
-Ok je vais prendre ma douche vite fais.
-D'accord !

Il m'embrassa furtivement, pris un pull dans son armoire, l'enfila et sortit de la chambre. J'entrai dans la salle de bain et fermai le verrou de mon côté. Je me retournai et stoppai en direction de la deuxième porte. Comment je vais pouvoir... Ah ! Trouvée ! Je pris la chaise et la coinçai avec la poignée de la porte. J'essayai de l'ouvrir : bloquée. Chouette ! Je me déshabillai et pris ma douche en toute sécurité. Je sortis ensuite, et me rhabillai de mon slim et de mon pull. Je descendis ensuite au salon. Tout le monde était occupé, et lorsque je rentrai, Rose se leva et alla prendre sa douche. Il avait été décidé, que pour rester avec Remus (même si il ne voulait pas qu'on se gêne pour lui) que l'on resterait ici dans à bosser nos BUSEs et ASPICS pour Frank, et que l'on rirait à l'occasion dans le petit jardin de James.

J'allai avec James chercher mes affaires de cours et on se retrouva tous dans la bibliothèque. Je me mis dans un coin entre deux rayons puisque j'avais l'intention de m'étaler donc de déranger tout le monde si je le faisais sur la table. Je me mis donc entre un rayon sur la magie noire et les façons de s'en défendre. Je pris des livres au hasard les feuilletais et quand l'un d'eux me plaisait, je le posai part terre. Au bout d'une dizaine de minutes, je regardai par terre. Une vingtaine de livres étaient dispersés par terre là où je les avais posé.

-Bon je crois que j'en ai assez...

Je commençai mon devoir de Défense contre les forces du mal. Je rassemblais les livres, lus, glanai des informations par-ci, par-là. Le rayon était en foutoir ! Entre livres ouverts et éparpillés, bout de parchemin griffonnés, plumes et encre dispersées... J'étais en tailleur au milieu de mon bordel lorsqu'Alice passa la tête dans mon rayon. Elle ouvrit grand la bouche, scandalisée. Je souris bêtement en pensant au ravage que doit faire mon bordel dans sa tête de maniaque du rangement :

-Mais comment tu fais pour vivre là dedans ?!
-Je ne vis pas là dedans je bosse là dedans ! J'aime bien m'étaler !
-Je vois ça... Molly je suis désolée, je n'arriverai jamais à prendre ton livre de défense ! Continua-t-elle en tournant la tête vers la table.
-Pourquoi ? Demanda-t-elle en se rapprochant.

Lorsqu'elle me vit, elle eut presque la même réaction qu'Alice :

-Ok, je ne suis pas aussi maniaque qu'Alice mais il y a des limites quand même Lily ! Regarde-toi !
-Bah quoi ? Demandai-je en regardant autour de moi et en secouant les jambes.
-James, je te souhaite très sincèrement bonne chance. Soupira-t-elle.


James arriva et me regarda avant d'exploser de rire et de retourner bosser. Alice s'en alla également et je donnai le livre qu'elle voulait à Molly en enjambant mes affaires. Je retournai à mon travail ensuite. Il fut plus court à exécuter que celui d'Histoire de la Magie. Je rangeai donc tout, ce qui ne me mit pas plus de trois minutes top chrono. Et je m'installai dans le rayon de botanique pour faire exactement la même chose.

Je fis ainsi mes devoirs de Défenses contre les forces du Mal, Botanique, Métamorphose et Sortilèges. Lorsque je relevai le nez, il était 18 heures et j'avais la tête remplis ! Je rangeai mes affaires et sortis de la pièce en faisant un bisou sur la joue de James en passant. Je rangeai mes affaires dans la chambre et descendis dans le grand salon. Il y avait : Rose, Sirius, Alice, Arthur et Peter. Il parlait des saisons de Quidditch qui allaient reprendre dès la rentrée. Sirius et Remus occupant le rôle de batteurs, Frank de gardien et James, Rose et Alice de poursuiveurs, on pouvait dire que les conversations allaient de bon train lorsqu'ils parlaient de Quidditch ! L'attrapeur était un petit gaillard de troisième année que James avait débauché l'année dernière dans les sélections. Là mes amis s'inquiétaient de savoir s'ils resteraient dans l'équipe cette année. Il n'y avait pas vraiment de risque car, petit 1, c'était James le capitaine même si il ne fallait pas faire de favoritisme, et, petit 2, ils étaient tous d'excellents joueurs ! Même si je n'y connais pas grand chose... C'est d'ailleurs grâce au Quidditch que Frank et Alice était sortit ensemble. Lorsqu'elle était rentrée dans l'équipe en deuxième année, Frank faisait déjà parti de l'équipe et en était le capitaine. Il a abandonné son poste à l'approche des examens de BUSEs l'année suivante et c'est James qui a pris le relais. Quand j'arrivai, ils discutèrent un peu de mon magnifique bordel de cet après-midi pour se moquer. La conversation vira ensuite sur ce que Sirius appelait : notre fugue de ce matin à Rose et moi. Et là, ça dégénéra avec une remarque de Peter.

-Vous allez bien au moins!
-Pas comme dautres ! Répondit sèchement Sirius.
-Tu peux nous expliquer Sirus ?! S'irrita Arthur tandis que Peter baissait la tête.
-...
-Il va falloir parler Sirius ce n'est plus possible !!!
-Sirius... je ... je t'ai déjà dis que... j'étais désolé, s'inquiéta Peter.

Sirius se leva et se pencha au dessus de Peter qui se recroquevillait sur lui-même. Un nerf sur la tempe de Sirius claquait et Rose prévoyant ce qu'il allait se passer, se mit entre les deux ex-comparses. Trop tard cependant, Sirius lui asséna un coup de poing dans la mâchoire. Peter tomba à terre et je me précipitai vers lui. Je pris un torchon qu'Alice me tendait et appliquait le tissu sur la lèvre et le nez en sangs de Peter. Rose essaya tant bien que mal de retenir Sirius alors il explosa :

-TU CROIS QU'UN « DÉSOLÉ » NETTOIERA CE QUE TU AS FAIS ? TU CROIS QU'UN « DÉSOLÉ » EFFACERA LE FAIT QUE DEUX DE TES MEILLEURS AMIS AURAIT PU Y RESTER ?!
-De quoi tu parles Sirius ?! Demanda Rose en l'empêchant de passer avec son corps.
-TU CROIS QUE CE STUPIDE MOLDU AURAIT DÉBOULE SI TU AVAIS FAIS CE QU'ON TE DISAIT ? QUE JAMES AURAIT REÇU UNE BALLE ? ET TU N'AVAIS PAS A T'ENFUIR DES QUE LILY EST ARRIVÉE, TU AURAIS DU RESTER POUR M'AIDER A CALMER REMUS AU LIEU DE LE LAISSER S'INFLIGER CES HORREURS ! IL CROIT QU'IL EST RESPONSABLE ALORS QUE C'EST DE TA FAUTE !

Il y eut un grand silence d'un coup. Sirius arrêta de se débattre. Peter pleurait.

-Ne crois pas que ton pardon change quelque chose pour moi ! Murmura Sirius avant de partir vite rejoint de Rose qui essayait de le calmer.

Le début d'une belle histoire...Onde as histórias ganham vida. Descobre agora