La soeur Pendragon

Après le tournoi

J'ai réussi à aller là où je voulais. Même si j'avais laissé le prince gagner, c'était comme si j'avais remporté ce tournoi. Vous me diriez que j'avais laissé passer ma chance, que j'aurais dû lui affliger le coup final, celui qui m'aurait permis de prouver que je suis la meilleure. Mais je suis la meilleure, j'ai laissé ma place. J'allais remporter cette victoire mais qu'est ce que cela m'aurait apporté de plus. J'avais peu laissé sa majesté me vaincre, mais j'avais gagné quelque chose de bien plus important que ce tournois. Le respect du prince. Rien n'est en réalité plus important, car ce n'ai pas à lui que j'en veut et l'avoir de mon côté sera d'autant plus bénéfique et me permettra de réaliser la prophétie. Tout bon sorcier qui se respecte connait cette prophétie, celle-ci pourrait tout changer, elle pourrait sauver bon nombre d'entre nous. 

Tiens je m'aperçus quand, retournant vers ma tente afin de récupérer mes affaires, Merlin s'avancer dans ma direction.

Merlin: Comment encaisse tu ta défaite?

Moi: Ça va, de toute façon je dois faire avec.

Merlin: J'ai vu ce que tu as fait pour le prince. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi?

Moi: J'ai eu ce que je voulais, j'ai eu ma victoire.

Melin: Mais quelle victoire tu as perdu non?

Moi: Si j'ai gagné, j'ai gagné le respect d'un prince. J'ai vu le sourire du peuple lorsque le prince Arthur a gagné. Et aucune victoire ne vaut cette joie que j'ai pu voir aujourd'hui.

Melin: Tu es bien trop bonne et généreuse, sacrifie ta victoire pour le sourire d'un peuple. Tu es vraiment unique. 

Moi: Je le prends comme un compliment. Bon je vais te laisser ce combat m'a épuisé j'ai grand besoin de repos. A plus tard.

Merlin: Très bien. A bientôt.

Peu de temps après mon entrevue avec Merlin, une personne avec qui je n'aurais jamais soupçonné une approche, se dirigeait dans ma direction: Lady Morgane. 

Il s'agissait d'une femme au cheveux aussi noir que l'ébenne et au yeux d'une couleur tout aussi sombre, sur une peau aussi clair. Se contraste permettait de resentir encore mieux la froideur que cette femme dégagé. Cette personne était comparable à une princesse, étant la pupille du Roi, elle possédait un tas de personnes à son service et aucun caprice n'était trop grand pour une personne de cette envergure. Sans compter que tout le monde l'adorait et la respectait. Il s'agissait du genre de personne au regard rempli d'arrogance, d'orgueil et de mépris, le genre avec qui me lier d'amitié, n'est pas dans mes projets. 

Ma question était la suivante, pourquoi une personne de cette importance aurait - elle envisagé de m'adresser la parole? 

Moi: Lady Morgane 

LM: Mademoiselle Danaria

Moi: Il se fait tard et la fête en l'honneur de la victoire du prince bat son plein au palais. Alors que me vaut cet honneur à une heure aussi tardive.

LM: J'ai vu ce que vous avez fait lors du combat, vous avez laissé le prince gagné, ma question c'est pourquoi? Si vous aviez gagné vous auriez pu gagné beaucoup et vous seriez peut être même entré dans l'armé royal. Alors pourquoi? Qui êtes-vous donc Aria P Danaria. Vous débarqué dont ne sais où et vous repartez tout aussi tôt. Que signifie le P de votre nom? 

Moi: Beaucoup de questions et peu de réponses. Le prince à gagner à la loyal et il n'y a rien à redir la dessus madame. Quant à l'amé royal, cela ne m'intéresse nullement. Mon objectif était tout simplement d'affronter le prince et je me fiche bien de la récompense. Quant au reste de votre interrogatoire, cela fait partie du domaine de ma vie privée. Donc vous n'obtiendrez rien de ma part à ce sujet. 

LM: Je finirais par découvrir qui vous êtes réellement Aria P Danaria . Sa vous pouvez en être sûre! 

Moi: Faite si cela vous amuse, mais je vous conseillerez d'abandonner cette idée car vous ne trouverez rien d'intéressant à mon sujet. Et même si vous trouviez quelque chose j'aimerais savoir ce que cela vous apporterez. 

LM: ... 

Moi: Oui, c'est bien ce que je pensais. Et bien sûr ce, je vous souhaite une bonne fin de soirée Lady Morgane. 

Je sellé mon cheval et rentra à la maison. Cette soirée à était longue, et je prier dieu pour que tout mes secrets reste se qui sont: des secrets.