La soeur Pendragon

Jugement

Je continuais à regarder par la petite ouverture ma sentence approcher tout en repensant à ma vie, ce que j'ai vécu, ce j'ai perdu toute ma tribu qui a été décimée par la même personne qui me condamne aujourd'hui. Je repense à tous ses moments de rires et de tristesse, quand j'ai découvert mes pouvoirs pour la première fois, ou encore le premier jour où mon père m'a appris à me battre à l'épée, à la première victoire que j'ai eu face à mon ami Louis. Il faisait partie de ma tribu et était le meilleur escrimeur parmis ce qui avait à peu de chose près notre âges. Je revois encore ma première rencontre avec mes amis avec qui j'ai formé ce groupe d'artistes ambulant et que j'ai perdu aujourd'hui. Je me rappelle encore de mes souvenirs de petite fille qui rêvait d'intégrer l'armée royale et de devenir chevalier. Oui je sais drôle de rêve pour une petite fille mais quand on voit le monde dans lequel on est, je savais déjà pour mon jeune âge que je voulais faire changer les choses. Je me rappelle également de ma rencontre avec Merlin et de tous les moments passés ensemble surtout lorsque qu'il m'a hébergé avec sa mère.

Mais je me souviens aussi des pires souvenir de ma vie comme l'exécution d'un des miens auquelle j'ai du assistait pour la première fois, celle ou j'ai perdu mes parents à cause du roi et de son ordre de réduire à néant mon peuple tout entier alors que je n'avais que 12 ans et donc j'en suis la seule survivante. Je revois également mes amis mourir à cause de ses brigands qui nous ont attaqué lors de notre arrivée à Camelot. 

Tous les moments qui ont marqué ma vie à jamais en seulement 21 ans d'existence. Voilà à quoi se résume ma vie, j'ai été épargnée lors du massacre de ma famille et je me retrouve condamnée par le même homme quelques années plus tard pour avoir défendu son peuple, quelle ironie. 

L'aube c'était enfin lever et ma sentence aller enfin être rendue. J'entendis des pas arriver dans ma direction, les gardes viennent m'ouvrir pour m'emmener affronter mon destin. Alors voilà ça y est c'est comme ça que ça va finir, brûler sur le bûcher où tous mes frères et sœurs parfois même innocents on était chatier. Je n'aurais même pas le temps d'essayer de réaliser mon rêve. 

Une fois arrivées sur la grand' place, les gardes m’attachèrent au pilier. Je regardais loin devant moi tout c'est gens que j'ai aimé, que j'ai découvert, appris connaitre, aider. Pour qui je me suis battu et ceux pour qui je me retrouve ici aujourd'hui. 

Je vis un des gardes arriver une torche enflammée à la main près à allumer ce brasier. Ma fin était là, il ne me reste plus qu'à dire adieux à ce monde où j'avais vécu une petite parti de ma vie. 

- Arrêtez! Vous pouvez pas faire ça je serais morte s'il ne m'avez pas sauvé et protégé. Si elle ne s'était pas battu, ses brutes nous auraient tous tués. Vous avez pas le droit de faire ça vous pouvez pas la tuer!

Moi: Oh Anna...

- Elle à raison, sans elle toute la ville basse aurait été pillée et réduite en cendres !

- Et moi si n'avait donné ce remède mon fils serait peut être mort à l'heure qu'il est!

- Ils ont raison vous ne pouvez pas la tuer pour nous avoir défendu et protégé on à besoin d'elle!

C'est ainsi que tous ceux qui je pensais m'avaient laisser tomber, se sont mit à me défendre les uns après les autres. Tout un flot de parole toutes plus touchantes les unes que les autres se propagent parmi les villageois. Mon regard se posa sur le roi, un air songeur sur le visage, regardait la foule, jusqu'à ce que son fils se penche afin de lui dire quelque chose de décisif.

Arthur: Je pense père que vous devriez revoir votre jugement, de ce que j'entend elle n'a rien faire de mal à part défendre votre peuple, à part la remercier je ne vois pas ce que l'on pourrait faire. 

Uther: Très bien, détacher là, le sentence et retirer vous êtres libre et que je ne vous y reprenne plus. 

On me détache, puis je fais une révérence afin de remercier le prince afin d'avoir convaincu son père de me libérer. Il ne le savait peut-être pas, mais il venait de me sauver moi, sa propre sœur d'une mort certaine et pour ça je lui en serai éternellement redevable.