Affrontement

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Cela faisait bien 1 mois que j'étais là et avec beaucoup de patients j'avais enfin pu avoir quelque client, peu certe mais de grand roi on bien bâtie de grand royaume à partir de rien non. Bon je sais que cette référence est un peu tirée par les cheveux mais tout ça pour expliquer, que si je veux me faire un nom il va falloir m'armer de patience et prendre bien soin de mes premiers patients. Mais il est également vrai qu'avec le peu de patients que j'ai donc les revenus sont équivalents au nombre de personnes dont je m'occupe. Il ne faut pas non plus se voiler la face, je ne peux pas me permettre d'augmenter mes prix vu les cas auxquels je suis confrontée. Après tout ce n'est pas comme si le peuple me faisait vraiment confiance, ils viennent seulement me voir pour quelques égratignures et quelques bleus, rien de très glorieux. C'est vrai que je devrais m'en contenter car en tant que guérisseuse le principale et que nos patients ressortent de leur consultations satisfait et avec un bon remède. Il ne faut pas non plus oublier qu'à notre époque il est rare de rencontrer des femmes guérisseuses, cela est mal vu par tout le monde après tout pour beaucoup il ne s'agit que d'un métier d'homme, peut être que leur carrure donne plus confiance au gens. Mais ca ne veut pas pour autant dire qu'une femme serait moins capable de soigné quelqu'un et quel est une sorcière par dessus le marché. Bon pour moi c'est le cas, mais pour beaucoup d'autres non les plantes sont bien là pour quelque chose, et il ne faut pas oublier que c'est nous les femmes qui avons compris que les plantes pouvaient être comestibles en vous faisant à manger. Et maintenant que l'on veut les utiliser dans des potions et des remèdes, c'est forcément pour créer des poisons et forcément ça fait peur. Vous comprenez maintenant pourquoi les femmes évites ce genre de métier, surtout si elle est seule, déjà que la magie est proscrite et punie par la peine maximale autrement dit le bûcher alors si on peut l'éviter à cause d'un malentendu. 

En attendant d'avoir plus de client je me prête à un autre métier qui rapporte moins mais qui aide quand même, "chanteuse ambulante". La chanson à toujours été une passion et vu que pour l'instant les temps son compliquer autant la faire partager, surtout ça peut me rapporter un petit quelque chose autant tenter et puis ça ne me coûte rien et je n'ai rien à perdre. 

Cela me permet aussi de me rapprocher du peuple car quoi de mieux que de m'amuser avec eux pour mieux m’accepter. Pour l'instant en tout cas ça à l'air de fonctionner surtout après des enfants, ils adorent danser, s'amuser, jouer, et si j'arrive à me rapprocher des enfants je finirais bien par toucher les parents. 

Cela me permet également de me détendre le temps d'un moment et d'oublier tous les problèmes que je transporte et tout ce qu'ils engendrent par la suite. Mais une chose me manque par-dessus tout: les combats. Je n'ai pas combattu depuis l'épisode du tournoi et j'avoue que ça me manque. Le problème c'est qu'il ne se passe jamais rien dans cette ville alors il n'y a pas moyens que je puisse affronter quelqu'un et c'est affligeant. J'aimerais tellement qu'un méchant se pointe ici et que je puisse l'affronter et lui mettre la raclée de sa vie. Prendre mon épée, combattre et sentir mes cheveux au vent, entendre le fer qui claque ce bruit grisant qui signifie que tu dois donner tout ce que tu as pour survivre et pour savoir entre et ton adversaire qui est le plus fort. En d'autres mots une sensation incroyable. 

Après avoir médité assez longtemps sur mes songes, j'entendis des cris inquiétants provenant de la ville. Je me leva donc à la hâte de mon fauteuil et quitta prestement ce doux feu de cheminée pour me précipiter vers la porte mon arme à la main et me dirigea vers toute cette agitation. En arrivant je remercie le ciel d'avoir entendu ma prière. Des bandits avaient attaqué la ville basse et sans prendre au innocent. Quelle bande de grosse brute, il ne savent que sans prendre au plus faible pour accroître leur dominance. Une chose est sûre aucun chevalier n'était présent sur les lieux, cela voulait dire que cette incident n'était pas encore arrivé au château et que si on agit pas très vite cela risque de très vite déraper. Bon il était 6 en comptant leurs chef, rien de très compliqué et donc je ne pourrais en venir à bout. Je m'avançai donc armer de courage et prête à leur faire regretter d'être venu. Je commence  donc en m'adressant à leur chef. 

Moi: Hey si vous voulez vous en prendre à quelqu'un prenez vous en à quelqu'un de votre taille. 

Chef: Mais regardez moi ça. Madame veut jouer au super héros et elle pense qu'on va se rendre sans faire d'histoire. Mais c'est qu'elle rêve notre jeune demoiselle.  Occupez vous d'elle!

Je voyais les 5 autres brutes commencer à m'encercler, l'avantage d'être une femme c'est que les hommes ne vous prennent jamais au sérieux et vous sous-estime, il ne peuvent donc anticiper tes coups. Il était donc facile pour moi d'adopter une stratégie simple mais efficace contre cette bande de buses. Un coup par ici, une tête tranchée par là, une épée dans le ventre d'un autre et quelques pirouettes par-ci, par-là et le tour était joué. Les hommes tombaient les uns après les autres,  ce bruit grisant du fer qui claque j'adore, j'était enfin dans mon élément. 

Moi: Alors à qui le tour? Dit-je en regardant le chef.

Chef: On se reverra espèce de catin!

Il se prépara à rebrousser chemin, mais son insulte n'était pas passer dans l'oreille d'un sourd et je ne supporte pas ce genre d'insulte. Je pris alors la dague que j'avais soigneusement rangée dans ma botte et la lança sur mon adversaire, celle-ci se planta dans son dos et le cavalier tomba raide. Le souci c'est que je n'avais pas prévu que quelqu'un d'imprévu m'observe: Le prince.







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