• ~ '𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔' ~ •

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|~ 𝑳𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒏𝒖𝒒𝒖𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒕 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒔, 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒂𝒗𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒗𝒐𝒍𝒄𝒂𝒏 𝒆𝒏 𝒆́𝒓𝒖𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏 ~|





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| ~ Lᴀʀᴀ ~ |



Qu'est-ce que j'ai ? Il veut vraiment le savoir ?

- Rien.

Voyons voir s'il comprend belle et bien la langue des signes.

- Quoi ? dit-il en plissant ses yeux.

J'en étais sûr.

- Personne ne pleure pour rien.

Il a compris...

- Surtout si c'est pour venir se cacher dans un toboggan. Tu peux m'en parler, ça te soulagera croîs-moi.

Ça me soulagera ? J'en doute fortement. La douleur qui me colle à la peau ne va jamais s'atténuer, je serais toujours un déchet de la société, que j'en parle ou non. Et d'abord, pourquoi je me confierais à un parfait inconnu ?

- Je ne veux pas en parler.

Alors casse-toi.

- D'accord, soupire-t-il, je vois que t'es quelqu'un qui n'aime pas se confier. Mais tout garder pour soi est une forme d'autodestruction, ta souffrance te rongera petit à petit jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de toi.

Il est psychologue maintenant ?

Mais il n'a pas tort.

- Laisse-moi tranquille, signais-je avant d'enfouir mon visage dans mes genoux.

Occupe-toi de ta vie.

- T'es en quelle classe ?

Je relève la tête et fronçant légèrement mes sourcils. Qu'est-ce que cela va lui apporter de savoir dans quelle classe je suis ?

- En première, répondis-je sans le regarder.

- Cool, moi aussi !

Je le dévisage à cause de son excitation exagérée qui est accompagnée de ce sourire si attirant.

Soudainement, il met sa main dans sa poche, cherchant quelque chose. Il sort un morceau de tissu blanc, puis se penche vers moi. Surprise, je redresse ma colonne vertébrale en posant mes mains à plat sur le sol.

D'un geste léger, il vient doucement essuyer mes joues avec le tissu en coton. Il y a pas mal de centimètres qui nous séparent pourtant je sens son souffle chaud sur ma peau. C'est comme une brise d'été qui vient me caresser la peau, me donnant des frissons à travers mon corps tout entier.

Mes yeux se baissent vers sa main qu'il a posée près de la mienne pour se maintenir, et y voient une bague en argent placée sur son majeur. Une autre bague attire mon attention, celle-ci est positionnée à son index dans la main qu'il utilise pour sécher mes larmes.

Ses cils noirs sont tellement longs qu'ils touchent pratiquement les verres de ses lunettes et ses lèvres...

Arrête-toi là.

Signe-moi (en réécriture)Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon