Signe-moi (en réécriture)

• ~ '𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒄𝒊𝒏𝒒' ~ •

| ~ 𝑪𝒆𝒔 𝒗𝒂𝒈𝒖𝒆𝒔 𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒐𝒖𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒆 𝒃𝒆𝒓𝒄𝒆𝒓 ~ |

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| ~ Lᴀʀᴀ ~ |

Je pense être devant la bonne salle, si j'ai bien suivi les instructions de Mme. Simon, la salle d'étude se trouve derrière cette porte.

En y entrant, je vois à peu près une dizaine d'élèves qui travaillent en duo, sur leurs cahiers, leur ordinateur ou les deux en même temps. La pièce est deux fois plus grande qu'une salle de classe normale.

Je m'avance dans la salle à la recherche de Mme. Simon qui m'avait donnée rendez-vous à neuf heures.

Je l'aperçois assise à une table en train de regarder l'écran de son téléphone. Je m'ennuie déjà alors que je viens à peine d'arriver, si ça ne tenait qu'à moi je ne mettrais même pas les pieds ici.

Dans un sursaut, Mme. Simon se redresse brusquement et me regarde avec des yeux ronds :

- Oh, bonjour Lara, je ne t'ai pas vu arriver.

Je ne devais pas avoir maths aujourd'hui, pourtant me voilà là à attendre que mon nouveau cours commence, quelle ironie cruelle et décevante.

- Installe-toi, il ne va sûrement pas tarder.

Je m'assois et pose mon sac près de ma chaise. Sans que je m'en rende compte, mon pied tapote frénétiquement le sol. Je vais lire un peu en attendant, j'ouvre mon sac et reprend ma lecture d'hier.

- Me voilà madame.

Je reconnais ce timbre de voix, cette voix grave, douce et claire, elle ne peut appartenir qu'à une seule personne.

- Très bien, alors Mattéo je te présente-

- Pas besoin de nous présenter, on se connait déjà, interrompt-il Mme. Simon en souriant.

- Parfait, si vous vous connaissez, je peux vous laisser.

Après le départ de ma professeure principale, Mattéo vient s'asseoir à côté de moi. Puis, il pose son sac sur le bout de la table qui est de son côté. Le blond se place de travers, vers moi, en posant son coude gauche sur le dossier de la chaise et son bras droit sur la table.

- Tu as tes affaires de maths ?

- Oui.

Je crois. Je prends mon classeur et mon livre dédié à cette maudite matière et les pose sur la table. Je replonge mes mains dans mon sac pour attraper ma calculatrice, mais ne la trouve pas suite un à bon instant de recherche.

Bien sûr, je l'ai oublié.

- Je n'ai pas ma calculatrice.

- Ne t'en fais pas, je te passe la mienne.

Il va me passer sa calculatrice.

Mon cœur s'affole à m'en faire mal à la poitrine, cette étrange chaleur revient envahir ma nuque ; j'observe Mattéo fouiller le fond de son sac et mes yeux se posent sur ses bras.

Je remarque qu'il a des veines qui ressortent sur ses avants-bras et sur le dos de ses mains. Je n'ai jamais trouvé ça beau chez les hommes, mais bizarrement ceux de Mattéo me plaisent.

La chaleur sur ma nuque se répand jusqu'à mon visage et mon ventre vient curieusement me chatouiller.

Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?