• ~ '𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒐𝒓𝒛𝒆' ~ •

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| ~ 𝑱𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂𝒊 𝒑𝒆𝒖𝒕-𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒊𝒅𝒆́𝒓𝒆𝒓 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒎𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒆𝒏𝒕𝒔 ~ |








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| ~ Aɴᴛʜᴏɴʏ ~ |

Je suis assis à l'administration depuis plus de dix minutes, la secrétaire m'a dite que le proviseur n'en n'a pas pour longtemps. Mon pied tapote le sol, j'ai marre d'attendre.

Les parents et les élèves vont et viennent dans cette administration où est regroupé le bureau du proviseur, de la proviseure adjointe et de la dame à qui on donne l'argent de la cantine - je ne sais plus comment on la nomme.

Je soupire pour la onzième fois en penchant ma tête vers l'arrière. Je redresse cette dernière et vois directement la secrétaire arriver vers moi.

- Tu peux y aller.

Je ne perds pas un instant et pars me placer devant la porte de son bureau, je toque et une voix m'indique d'entrer.

- Bonjour monsieur, dis-je.

- Bonjour monsieur Williams, asseyez-vous. Que me vaut cette visite ?

- Vous devez rouvrir le club d'échecs.

- Je suis étonné que vous veniez me voir pour cela, que je sache vous ne faites pas partie de ce club. Pourquoi vous y intéressez ?

- Je... J'ai mes raisons, dis-je en détournant mon regard. Mais pourquoi avez-vous fermé le club ?

- La salle et les matériels sont trop vieux, sales et en mauvais états. L'établissement ne peux se permettre de laisser les élèves les utiliser pour cause sanitaire et leur sécurité.

- Mais remplacez tout ce qui ne va pas et nettoyez ce qui est sale ! m'exclamais.

- Le lycée n'en a pas les moyens. Nos économies sont déjà réservées pour plus important, je vous rappelle qu'il faut réparer les vestiaires quatre des garçons.

- Oui, mais il n'y a aucun autre moyen ?

- Non.

C'est une blague ! Le club doit rouvrir ! Il y a forcément autre chose qu'on peut faire, réfléchis Anthony, réfléchis...

Une idée complètement farfelue vient de s'installer dans mon esprit. Est-ce que je vais vraiment devoir faire ça ? Oui, c'est ça ou rien, pour Emily.

- A combien s'élèverait le prix des réparations ?

- Hum, donnez-moi un instant, dit-il en cherchant dans ses papiers. Voilà, à trois mille cinq cents dollars.

- Je vais payer.

Le proviseur éclate de rire.

- Je doute que vous ayez autant d'argent en votre possession.

- Ne vous moquez pas de moi, je suis très sérieux, me sentis-je vexer. Demain sans faute, vous aurez l'argent, terminais-je en me relevant.

- N'allez braquer aucune banque, monsieur Williams.

Je sors du bureau puis de l'administration. Il ne crois pas si bien dire, à part Spencer et Mattéo, personne ne sait que mes parents adoptifs sont bourrés de fric. Je ne leur demande jamais rien, hors mis les trucs scolaires qui sont obligatoires de payer. Je n'arrive pas à les considérer comme mes parents.

Signe-moi (en réécriture)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora