La nuit je sors du lit et ma mère n'en sait rien
Je voyage vers de nouveaux pays inconnus
Je me noie dans le monde je cours dans les rues
Je m'enfouis dans des draps qui ne sont pas les miens
Je m'enfuis dans les drames et les contes arthuriens
J'embrasse des lèvres rouges au fond d'un placard
Et rougis endormis en pensant à ce soir
Je suis capable de tout je ne crains plus rien
Je danse en m'enflammant chaleur des projecteurs
J'avale les sentiers entre arbres et géantsEt ma main traitre plante un couteau dans mon cœur
Et mes larmes dans les sillons morts de mes chants
La douleur un cri qui me déchire fatal
Sort m'ouvrant les yeux cruauté triomphale
Les chapelles sont effondrées mes amants en flammes
Le rideau se ferme sous mon front vive lame
●31/05/23
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Cri d'un suicidé
PoetryQuelques poèmes, un peu de graphite et de page froissées. Des larmes, de l'encre, des mots bancales. Une main jeune plus adroite que des cordes vocales. . . . . . . Un peu de Rimbaud, de Pomme, de Baudelaire, de Tamino et de poésie marchombre, broyé...