En ouvrant les yeux, j'ai oublié ta voix.
Plus rien, plus un mot. Le vide s'est creusé,
Là, entre mes côtes, un silence aboie, choqué,
Sonné, douloureux. J'ai perdu ta vie en moi.
Je n'entend plus tes murmures, tes sirènes fausses,
Et tes aveux dépossédés grater sur l'os
Mes souvenirs rendu muets me toisent, sévères.
Et je me retrouve seul sur un tas de cendres.
Je ne suis plus sûr de ne pas vouloir t'entendre.
Tu m'as fui mais la paix blesse plus que la guerre,
Les plaies ouvertes berçaient mon coeur solitaire.
Tu m'as laissé pour mort, vidé, gisant à terre.
Puis soudain, le silence implose, balayé,
Blessé. Et je meurs encore car tu es là.
Vivant. Un mot. Un eden. Un poignard. Ta voix.
Tu m'étrangles, m'ensevelis sous son nom et
Je te hais. Tu ressucite comme un baiser
Pour me mordre la lèvre de ses dents glacées.
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Cri d'un suicidé
कविताQuelques poèmes, un peu de graphite et de page froissées. Des larmes, de l'encre, des mots bancales. Une main jeune plus adroite que des cordes vocales. . . . . . . Un peu de Rimbaud, de Pomme, de Baudelaire, de Tamino et de poésie marchombre, broyé...
