Un jour, tu passera la nuit les yeux ouvert,
À compter les géantes bleues et les trous de verre
Et tu verras enfin au bord du ciel noir,
Une étoile qui te rendra ton regard.
Tu sentira sa lumière pénétrer ta rétine,
Brûler un poème au fond de tes yeux, au fond
De l'Univers, ses larmes de térébenthine
Couler sur la nuit. N'ai pas peur, noie ta raison,
Laisse-toi tomber dans le ciel, le coeur en orbite,
Et attends que la gravité te précipite
Dans les flammes de ce regard ardent. Laisse-toi
Fondre, laisse la chaleur carresser ta peau, la
Fusion recracher tes os dans son éclat.
Laisse-toi battre dans son coeur brûlant, et là
Sens ton nom crié dans le vide, tes yeux
Guidé les marins seuls sur ton ancien bleu.
Brûle plus fort encore jusqu'à imploser,
Propulser vers l'infini vos corps mélangés.
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01/02/24
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Cri d'un suicidé
PoetryQuelques poèmes, un peu de graphite et de page froissées. Des larmes, de l'encre, des mots bancales. Une main jeune plus adroite que des cordes vocales. . . . . . . Un peu de Rimbaud, de Pomme, de Baudelaire, de Tamino et de poésie marchombre, broyé...
