Il n'y a plus rien à dire. Et pourtant j'écris.
Je fouille mes tiroirs vides pour trouver
Les restes de mon amour là où il n'y a rien.
Là où tout à pourri. Délaissé, enfoui.
Là où il n'y jamais rien eu. Rien pour moi.J'ai tant écris et pourtant, je n'ai rien dis.
Les mots s'entassent mais j'ai refermer la porte
À double tours. Seule ta voix pourrais l'ouvrir.
Ton silence cruel est le père du mien.
Mon amour fluette est l'esclave du tiens.
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Cri d'un suicidé
PoetryQuelques poèmes, un peu de graphite et de page froissées. Des larmes, de l'encre, des mots bancales. Une main jeune plus adroite que des cordes vocales. . . . . . . Un peu de Rimbaud, de Pomme, de Baudelaire, de Tamino et de poésie marchombre, broyé...