De retour - Chapitre 5

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Juste un petit mot ce soir parce que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre et aimer cette histoire. Je voulais vous dire un grand merci, à vous qui lisez, votez, commentez, vous qui êtes là jour après jour, depuis le début ou qui nous avez rejoins en route. Merci beaucoup. J'espère que vous resterez jusqu'à la fin qui se rapproche mine de rien peu à peu.

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Amélie se précipita vers les appartements où logeait Adam dès qu'elle fut sorti du bureau de son père et n'attendit pas avant d'entrer à l'intérieur.

- Adam ?

- Dans la chambre, répondit-il d'une voix hachée.

Torse nu sur le sol, il enchainait les pompes à un rythme effreiné pour évacuer la tension qui le rongeait. Amélie s'approcha et le regarda faire, les yeux écarquillés. Elle s'agenouilla près de lui, puis tenta de faire quelque pompes avant de retomber, à bout de souffle, à côté de lui.

- C'est bien ce que je me disais, tu es fou, plaisanta-t-elle en lui faisant les yeux doux.

Il se releva et essuya son front.

- C'est plus facile sans corset, sourit-il. Alors ? Qu'est-ce que ça a donné ?

Elle fit la moue et se releva à son tour.

- Je ne sais pas. Je ne crois pas qu'on puisse le faire changer d'avis tant que de Laude n'aura pas renoncé.

- Pour de Laude, j'en fais mon affaire, dit-il en se dirigeant vers la salle de bain. Eléanor à un dossier sur lui. On peut l'éliminer rapidement à condition que tu sois prête à donner de ta personne. Ce n'est pas une idée qui me plait vraiment, mais nous manquons de temps...

- Je suis toujours prète à donner de ma personne, assura-t-elle. Enfin... tu n'es pas en train de me parler de me faire tomber enceinte, là ? Parce que mon père m'a fait promettre de ne rien tenter de la sorte...

Il rit en s'aspergeant le visage d'eau fraiche.

- Non, bien sur que non. Je parlais de prouver que de Laude est un homme violent. Et comme en plus c'est un idiot, de le faire en public. Ce soir même. Tu vois où je veux en venir ?

- Et bien... à sa discréditation, oui. Mais comment veux-tu prouver cela ?

- Ce soir, ton père donne un bal, soit disant à mon honneur. De Laude voudra marquer son territoire avec toi. Si tu parvenais à le pousser à bout... Pendant une danse par exemple...

Amélie hocha la tête, pensive.

- Tu peux compter sur moi. Mais j'ai du mal à croire que ce soit un homme violent.

- Tu le ferais vraiment ? demanda-t-il en s'approchant d'elle. Tu comprends ce que ça implique ?

- Il ne va pas me tuer, tu sais ! Si j'arrive à obtenir de lui qu'il me bouscule un peu ce sera déjà étonnant.

- Crois moi, dit-il en la serrant contre lui. Eleanor ne se trompe jamais. Tu pourrais être surprise.

Il l'embrassa tendrement et ajouta.

- Je cherche encore une autre solution, mais nous manquons de temps... répéta-t-il.

- Je vais le faire, promit-elle. Ne t'en fais pas.

Elle lui déposa un baiser aux commissures des lèvres.

- C'est ta spécialité, n'est-ce pas, trouver les points faibles de mes prétendants et les discréditer un à un !

- On dirait, hein... sourit-il.

Elle lui caressa la joue.

- Es-tu le seul homme parfait ?

- Ca me parait évident, fit-il en haussant les sourcils.

- Je t'aime.

Elle l'embrassa longuement, caressant son dos avec tendresse. Il la souleva dans ses bras et l'emporta jusqu'au lit.

- Moi aussi, murmura-t-il en la surplombant.

Il embrassa ses lèvres, ses joues, son menton et descendit dans son cou. Le souffle court, elle le laissa faire tout en caressant ses cheveux, sa nuque, ses épaules.

- J'ai bien envie de reprendre là où on s'était arrêtés, sussura-t-elle.

Il se redressa et posa sur elle un regard brûlant.

- Veux-tu devenir parjure une deuxième fois pour moi ?

- Tu irais jusque là ? demanda-t-elle médusée.

- Non... Amé... Ca n'a rien à voir.

Il se pencha et déposa de petits baisers dans son cou.

- Je t'aime... Je t'aime à la folie. Est-ce que ce n'est pas normal d'avoir envie de m'unir à toi ?

- Si, je crois bien que c'est normal. J'en ai envie, moi aussi.

Il remonta à ses lèvres et l'embrassa longuement, avant de se laisser tomber à côté d'elle en soupirant.

- Tu m'accorderas ta première danse ce soir ? murmura-t-il.

- Évidemment.

Elle se redressa pour s'installer à califourchon sur lui. Elle se pencha pour l'embrasser, retenant ses mains au dessus de sa tête, puis elle dévia pour embrasser son visage, puis son cou. Il se laissa faire, le souffle court, le corps vibrant de désir.

- Cette nuit, après le bal, je monterai à ta fenêtre, souffla-t-il en fermant les yeux. Tu m'ouvriras ?

- D'accord.

- Je t'aime.

- Moi aussi.

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