Meurtres au couteau [TERMINÉ]

Chapitre 8.

Et elle aperçoit... M. Lantbert !

(Avouez je vous ai fait flipper, genre c'était Lou ou quoi qui revenait d'entre les morts !! ^_^)

"Ah monsieur ! C'est vous ! Je pensais que c'était... Je ne sais pas moi ! Mais que venez vous faire chez moi à 7 heures du soir ?"

"Non, excusez-moi si je vous ai fait peur, ou si j'ai nourri en vous de faux espoirs..."

Chloé le regarde une demi-seconde d'un air abasourdi : pourquoi parle-il comme au dix-huitième siècle ? "Nourri en vous de faux espoirs..." Et puis quoi encore !

Toutefois, elle lui répond, en souriant calmement, ce qui cache très bien ce qu'elle pense :

"Oh, ce n'est pas grave ! Bon alors, dites-moi, qu'est-ce que..."

Elle a envie de lui dire : "qu'est-ce que vous fichez devant la porte de mon appartement à 20 heures, alors que tout le monde est chez soi ! D'autant plus que vous êtes un vieux monsieur au regard bizarre et moi une jeune fille qui ne vous a rien demandé."

Elle lui dit simplement :

"Qu'est-ce qui vous amène de si bonne heure ?"

"J'ai entendu quelque chose qui... Enfin, je pense que ça pourrait vous..."

Chloé n'attend pas la fin de sa phrase. Elle le tire par la manche, l'entraîne au salon et le fait asseoir sur un sofa.

"Alors, dites-moi ! Vous savez que je suis très impatiente de retrouver qui a fait ce sale coup ! Dites, racontez-moi tout !"

"Oui, bien sûr ! Je veux quand même vous prévenir que ce sera peut-être une fausse piste. Peut-être ceux que j'ai entendus ont dit ça exprès pour nous faire prendre une fausse piste... Mais... Voilà. Il était 6 heures, cet après-midi là. J'ai rangé les outils dans la caisse en bois au fond du jardin, car je venais de finir de réparer la porte électrique du garage 1, lorsque j'ai vu une ombre passer près de l'abri où le jardinier entrepose tout son matériel. Je me suis approché, ma perceuse à la main, et je suis passé derrière l'abri. Voilà ce que j'ai vu, ou plutôt entendu."

Comme le chapitre 7., je le met en Flashback, c'est plus pratique.

~Flashback~

PDV M. Lantbert

Je vois une ombre passer, je me dirige vers l'abri, perceuse dans la main gauche, lampe-torche dans la droite, car il commence à faire nuit et je n'y vois presque plus rien. Une fois derrière, je regarde où je mets mes pieds, car s'il y a quelqu'un, je doute que je sois le bienvenu à son égard. Je tend l'oreille et ce que j'entends me glace les os :

"Alors, tu as l'argent ?"

"Oui, c'est bon. Cuisinier liquidé, affirmatif ?"

"Oui, c'est fait. Il y avait la Chloé à côté, et son mec, sûrement, j'étais là depuis un moment et ils sont arrivés, alors je me suis vite caché. Il est pas mort, mais la petite a cru que oui. Il faut dire que j'ai étalé la confiture bien comme il faut. Il a dit que ça le chatouillait. Mais il y a une chose que j'ai pas compris. Depuis toutes ces années, c'est le même qui se porte volontaire pour en finir avec la famille ?"

"Ouais. Il faut dire qu'il a eu un sacré choc quand sa fille... Mais allons-nous en, si quelqu'un nous entend, on est mal barrés."

"Enfin, surtout le type qui nous voit..." ajoute-t-il en ricanant.