La meilleure version de moi

Katy ; Réconciliation

Katrine Maïmouna Fall

Khadim : "Répètes ce que tu as dis"

Tout à coup j'ai perdu toute l'assurance que j'avais ce matin, je me suis mis à trembler et à sourire nerveusement.

J'avais peur au fait, je ne savais plus quoi dire. Déjà qu'il se tenait à un souffle de moi, son beau visage qui m'avait tant manqué, son odeur, sa chaleur.

Son visage crispé me rappelle notre dispute de tout à l'heure.

J'ai essayé d'ouvrir ma bouche pour parler mais aucun son n'en sortait, j'étais juste là devant lui, immobile tel un statut.

Khadim : "Katrine je te parles là, répètes ce que tu as dis, on a élevé les vaches ensemble pour que tu te permettes de m'insulter derrière ton téléphone. Tu m'insultes moi khadim Rassoul Fall, tu te prends pour qui même ? Tu crois que c'est normal que je trouve dans NOTRE restaurant, ce lieu qui symbolise tant de choses pour nous avec un autre homme ?"

Moi nerveusement : "Assez Khadim. Je suis fatiguée et j'ai pas envi de me disputer encore avec toi, c'est mieux que tu rentres chez toi"

Je me suis retournée pour partir et il m'a tiré.

Khadim : "Tu reste ici on a des choses à se dire"

Moi : "Lâche moi, ne me touche pas, on a rien à se dire, je t'ai insulté ok monsieur le fils du président je m'excuses maintenant vas t-en de chez moi"

Il m'a tiré de sorte qu'on soit face à face, il allait dire quelque chose mais dès lors que nos regards se sont croisés il s'est tut, et puis silence absolu. On s'est regardé intensément et nos respirations se mélangeaient tellement on était proche.

Moi : "J'en ai marre de ..."

Avant que je ne termine ma phrase il m'a embrassé, et là je ne peux expliquer ce que je ressentais, mon cœur battait super fort. On s'est arrêté à bout de souffle.

Je l'ai laissé en plan dans le salon et je suis allée dans ma chambre m'effondrer dans mon lit. Quelques temps après il m'a rejoint. Là il avait baissé la garde, son visage n'était plus aussi serré. Il est venu s'asseoir près de moi.

On est resté longtemps dans un silence de mort, personne ne parlais jusqu'à ce qu'il le brise.

Khadim : "Je suis désolé de t'avoir crier dessus. Depuis que je t'ai vu avec ce gas là au resto, je ne contrôle plus rien"

Il m'a pris les mains et m'a relevé de sorte que je sois face à face avec lui.

Khadim : "Ne pleures pas s'il te plaie, c'est bon je suis calmé là, on peut discuter comme des adultes"

Moi en larmes : "Tu es resté trois longues semaines sans nouvelles Khadim, j'ai crût devenir folle, j'ai souffert le martyre. Tu as fait tout pour que je sois follement amoureuse de toi, tu as fait tout pour faire partie de ma vie et du jour au lendemain tu m'abandonnes comme ça, je sais que tu m'as dis que tu avais besoin de temps pour réfléchir mais ce n'était pas une raison, c'était vraiment cruel de ta part. Au resto quand on s'est vu, tu m'as totalement ignoré c'est la goutte qui a fait débordé la vase et c'est pour cette raison que je t'ai dit tout ça j'étais en colère."

Khadim : "Excuses moi mon amour, je suis vraiment désolé d'être resté ainsi dans le silence. Je voulais trouver un moyen de convaincre mes parents d'abord et de calmer un peu les choses"

Moi : "Mais n'empêche tu pouvais m'écrire de temps en temps Khadim, je n'ai vraiment pas supporté ce silence alors que tu m'a habitué à toi."

Khadim : "Tu ne peux même pas imaginé à quel point j'ai souffert durant ces trois longues semaines. Chaque seconde loin de toi paraissait une éternité mon amour. Tu as tellement souffert dans ta vie, je cherchais juste à te protéger d'une nouvelle souffrance engendrée par le rejet de mes parents"