Chapitre 24 - Transactions

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Jamais Julien n'a vu sa tanière dans cet état. Un sol dégagé, des étagères rangées, les papiers soigneusement triés... Tout resplendit après que Jules, pendant plus de deux heures, a récuré l'entièreté du sous-sol.

C'est fou ! scande Hélène époustouflée. Tu vois Julien ! Je t'ai dit qu'il serai utile !

Julien balaie du regard sa tanière. Il n'aime pas qu'on touche à ses affaires surtout dans son antre de travail mais voir sa tanière ainsi, lui procure un étrange sentiment de satisfaction.

Je l'aimais bien mon bordel... Mais je dois avouer que ça fait du bien. J'espère simplement que tu n'as rien jeté ! Tout passe à l'incinérateur ici, jamais dans les poubelles.
—Non, j'ai tout classé et rangé dans des cartons. Tu en feras ce que tu voudras, répond Jules balai en main.
Ok... bon travail Jules.
—Et ce sous-marin, comment il est ?

Hélène inspecte l'endroit toujours impressionné.

Beaucoup plus grand que ce qu'il imaginait ! rétorque Hélène qui glisse un doigt sur la table de la cuisine. Ça te dit de passer vite fait chez moi ? Mon appartement à besoin d'un petit coup.
—Non mais oh ! C'est pas une femme de ménage, réplique Julien. Il bosse ici, Louisa m'a confié sa responsabilité.
—Ah maintenant qu'il nettoie toutes tes merdes bizarrement monsieur veut le garder !
—Ne recommencez pas à parler devant moi ! Je suis là bordel ! scande Jules.
C'est vrai, excuse nous, dit Hélène en s'allumant une cigarette.
C'est rien. D'ailleurs, tes ordinateurs ont sonné toute à l'heure, tu devrais jeter un coup d'œil.
—Mes ordinateurs ?! réplique Julien qui se dirige rapidement vers les écrans. Tu as touché à quelque chose ?!
—Non à rien, je te jure ! se défend Jules.

Julien parcourt des fichiers informatiques et retrace l'historique des messages reçus durant son absence.

—Oh bordel...
—Qu'est ce qui se passe encore ? souffle Hélène en expulsant de la fumée.
La Norway Arctic a viré des millions de dollars sur un compte off-shore... Je surveille leurs transactions depuis un moment.
—Et ça veut dire quoi ?

Julien se retourne et regarde avec gravité ses deux coéquipiers.

Ça veut dire qu'une attaque se prépare.

À LA TÊTE DU CARTEL : IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant