Chapitre 23

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Bonsoir à toutes et à tous !

Comment allez-vous ? J'espère que vous avez pu vivre un bel été.

Je suis enfin de retour. J'étais absente pour une raison bien particulière. Je suis partie dans un autre pays afin de poursuivre mes études. Je vais en troisième année de science du langage. C'est assez étrange de vivre seule, à des milliers de kilomètres de ma famille.

Néanmoins, j'ai l'assurance que je suis parfaitement dans le plan de Dieu pour moi. Il m'a fait la promesse d'être toujours avec moi. Je ne crains rien, car il est avec moi dans cette nouvelle vie.

Je pourrai programmer les jours de publications une fois que j'aurai mon  emploi du temps. D'ici là, je publierai comme d'habitude.

Je vous souhaite une bonne  lecture. Que Dieu vous bénisse en abondance !


— Comment te sens-tu, mon enfant ? Demanda la grand-mère de Soen après que la jeune fille les a salués, elle ,ainsi que son époux.

— Je vais bien, je vous remercie,mentit-elle alors qu'elle se sentait livide et dépourvu de forces dans ses jambes.

— Merci de m'accueillir chez vous, vous avez une charmante maison, dit-elle en espérant pouvoir détourner la conversation sur un autre sujet, elle ne voulait pas être au centre de l'attention.

— C'est un plaisir de vous avoir parmi nous, répondit le couple en jetant un regard sur leur petit-fils qui était embarrassé. Il avait saisi que ses grands-parents avaient reconnu la jeune fille et ils ne savaient visiblement pas faire preuve de discrétion.

— Tu es d'une beauté sans pareille, la complimenta la grand-mère du jeune homme. Ce qui fit rougir la jeune fille d'embarras. Elle ne s'était jamais sentie belle,alors qu'on lui dise cela la fit se sentir mal à l'aise au lieu de ressentir de la joie.

Elle murmura un merci quand même et fut soulagée que le petit déjeuner ne se soit pas éternisé.

— Ils sont charmants tes grands-parents, déclara Elhéa en marchant aux côtés de Soen qui tenait sa main fermement, alors qu'ils visitaient la propriété qui s'étendait sur quinze miles hectares.

— Je trouve qu'ils le sont un peu trop, j'espère qu'ils ne t'ont pas mis mal à l'aise.

— Loin de là, je fus simplement choquée que quelqu'un m'ait fait un compliment. C'est la première fois qu'une pareille chose se produit, je ne savais pas comment réagir.

— On ne t'avait jamais dit à quel point tu es belle auparavant ?

— Non, jamais, répondit-elle avec un soupçon de tristesse dans la voix. Et je n'arrive pas à croire  ce que ta grand-mère a dit, je me sens étrange depuis.

— Tu apprendras à te voir peu à peu, telle que tu es. Je t'assure que tu es la jeune femme la plus sublime qu'il m'a été donné de voir.

— Tu me flattes, Soen. Tu as tant voyagé dans ta vie, tu as certainement eu l'occasion de voir de belles jeunes femmes, réplique-t-elle alors que son regard se perdait sur les immenses champs qui les entouraient.

Tandis que la jeune fille se persuadait à voir le contraire des propos de Soen, elle fut tirée en arrière par ce dernier et rencontra son torse en un clin d'œil.

Surprise, elle ouvra grand les yeux, totalement figée au simple fait d'être si proche de lui. Elle avait pourtant apprivoisé tant d'hommes. Mais, celui-ci semblait être différent de tous ceux qu'elle avait connus auparavant.

𝗠𝗜𝗘𝗟 & 𝗙𝗜𝗘𝗟Where stories live. Discover now