1 - PDV Harold "Tu ne veux pas un café ?"

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Nous retrouvons nos amis en été, quelques mois après le mariage de Varek et Ingrid ! Bonne lecture !

Un grand MERCI à MochatCat pour l'illustration ! Désormais il y en aura à chaque PDV grâce à elle !

PDV Harold

J'ouvris lentement les yeux, les laissant s'habituer à la lumière. Une fois l'esprit clair, je vis Astrid allongée à mes côtés. Elle était sur le flan, laissant son dos nu à ma vue. Je passai alors mon bras autour de sa taille et la serrai contre moi. Je la sentis bouger, se réveillant, avant de se blottir un peu plus contre moi.

Moi : Bonjour Milady.

Astrid : Bonjour.

On resta un moment silencieux, savourant cet instant. Je la vis regarder sa bague, tendant légèrement son bras pour la voir.

Astrid : Elle est magnifique. Je t'aime tu sais ?

Moi : Moi aussi je t'aime.

Je me redressai pour déposer un baiser sur sa joue. Mais alors que j'allai me rallonger, Astrid se retourna et prit mon visage entre ses mains pour m'embrasser. La chaleur qui nous avait animé toute la soirée revenait rapidement, mais fut coupée par des coups sur la porte. Nous nous regardâmes, les yeux grands ouverts, et remontâmes la couverture jusqu'à notre cou. Nous savions que c'était mon père qui avait toqué, et il toquait pour s'annoncer, pas pour demander la permission d'entrer. Il ouvrit alors la porte et on fit semblant de dormir.

Stoick : Harold ?

Je gémis et fis mine de me réveiller.

Moi : Quoi ?

Stoick : Gueulfor est en bas, il aimerait te parler.

Moi : Gueulfor ?

Stoick : Oui, je lui ai dit de t'attendre quinze minutes, le temps que tu te lèves et t'habilles.

Moi : Mais qu'est-ce qu'il fait là si tôt ?

Stoick : Il est midi, Harold. Et puis Gueulfor c'est la famille ! Il vient à la maison quand il veut ! Allez, lève-toi fils, on est dans la cuisine.

Moi : D'accord...

Mon père s'en alla enfin et on descendit la couverture de nos visages, soufflant de soulagement.

Astrid : On a eu chaud !

Moi : Littéralement. Cette couverture est un vrai four cumulée à la gêne !

Astrid rit et se redressa sur ses coudes pour me regarder droit dans les yeux.

Astrid : Harold, j'adore ton père, cette maison, mais tu ne penses pas qu'il nous faudrait un chez nous maintenant ?

Moi : Oui, mais comment s'en payer un ?

Astrid : A Beurk il doit bien y avoir des apparts' pour les étudiants, avec de bons prix. On travaillera à mi-temps en même temps que nos études. Pleins d'étudiants le font.

Moi : Peut-être, faut regarder. Ou alors je mets un loquet à cette porte.

Astrid : Ton père pourrait défoncer ce loquet s'il le voulait, et sans le faire exprès. Et puis, je commence à me sentir gênée de dépendre de lui. Après tout, je ne suis pas sa fille. Il est vraiment gentil de me loger et de me nourrir, c'est trop.

Par-Delà Les Temps / Tome 4Where stories live. Discover now