10 - PDV Mastok "Ah parce que ça t'intéresse vraiment ?"

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PDV Mastok

Je fis tourner la clef dans la serrure et rentrai dans ma maison. Ma femme vint m'embrasser et je ne fus pas surpris de ne pas voir Rustik. Ma femme m'informa qu'elle allait retrouver des amies et s'en alla en prenant son sac. Moi je montai pour aller dans ma salle de bain. Je rentrai de deux heures de footing, il fallait que je me lave. Je rentrai donc sous la douche et en sortis rapidement. Je mis un tee-shirt et un jogging, restant confortable. Quand c'est mon jour de congé, je ne salis pas un beau costume, c'est du gâchis. Je descendis et me préparai un verre de jus d'orange maison. Je le bus en prenant mes vitamines et en lisant mon journal. C'est alors que quelqu'un qui sonnait à ma porte m'interrompit. Je regardai de qui il s'agissait via la caméra. C'était Minden ! Mais qu'est-ce que cette brave petite fait ici ? J'appuyai sur le bouton pour allumer l'interphone et lui dis que je lui ouvrais. Elle entra et je la serrai dans mes bras. Je l'aimais bien et ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu !

Moi : Qu'est-ce que je suis content de te voir ! Que fais-tu ici ?

Minden : Moi aussi Monsieur Jorgenson !

Moi : Ah appelles-moi Mastok ! Tu veux un verre de jus fait maison ?

Minden : Je veux bien, merci.

Je l'invitai à me suivre dans la cuisine et elle s'assit au comptoir. Je commençai à préparer son verre.

Minden : À vrai dire, j'aimerais vous parler, de Rustik.

Moi : De Rustik ?

Minden : Il va mal.

Moi : Ah oui ? Je ne savais même pas que vous vous voyez encore. Je le croyais avec ses amis là.

Minden : En fait, je l'ai vu hier, lors de la fête pour son retour à Beurk, dans votre chalet. Et c'est de ses relations que j'aimerais vous parler justement.

Moi : Ah oui ?

Je lui tendis son verre qu'elle prit en me remerciant, et je m'installai en face d'elle.

Moi : Dis-moi tout.

Minden : Que savez-vous de ses amis ?

Moi : Pas grand-chose. Ils viennent tous de milieux moyens ou pauvres, et mon fils les fréquente depuis sa terminale. Ça s'est fait comme ça ! Sans prévenir ! Du jour au lendemain, il trainait avec des malfrats !

Minden : En fait, hier je comptais renouer les liens avec Rustik, mais quand il est arrivé, Krane s'est jeté littéralement dessus.

Moi : Krane ? Lui c'est le pire.

Minden : En effet, je ne sais pas ce qu'il a fait de votre fils, mais il n'est plus le même.

Moi : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Minden : Et bien, Krane l'a embrassé, très vulgairement. C'était dégoutant.

Moi : Embrassé tu dis ?

Minden : Oui, vous saviez qu'ils étaient en couple ?

Moi : Pas vraiment, non. Ma femme me l'a dit, mais je ne savais pas que c'était encore d'actualité. Qu'est-ce qu'à fait ce pervers de garçon à mon fils ?

Minden : Quand ils se sont séparés, Rustik s'est rejeté sur lui, d'une manière encore pire. Je ne l'ai pas reconnu ! Et ils sont partis à l'étage, dans une chambre. Ils ont fait tout ça devant tout le monde, sans gêne.

Par-Delà Les Temps / Tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant