Par-Delà Les Temps / Tome 4

5 - PDV Krane " Personne ne l'a invité"

PDV Krane 

        

On entendit la moto de Rustik vrombir à l'extérieur, et quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur mon petit-ami. Minden se leva et courut l'enlacer en criant une espèce de surnom ridicule. Rustik fit de gros yeux et un sourire gêné.

Rustik : Minden, qu'est-ce que tu fais là ?

Kogne : Je te préviens tout de suite, c'est elle qui s'est incrustée. Personne ne l'a invité.

Minden : Je voulais te faire une surprise ! C'est ton père qui m'a prévenue que tu rentrerais aujourd'hui et je me suis dit qu'on pourrait passer cette journée ensemble ! On s'est tellement manqué !

Son père. Fille de directrice du lycée, tu m'étonnes qu'il l'aimait bien. Elle le reprit dans ses bras et je me levais, tranquillement. Je m'approchais, lentement avec un air détendu. Une fois devant eux, Rustik réussit à se dégager de l'emprise de Minden et se décala pour me faire face. Mais alors qu'il allait parler, je posai mes lèvres sur les siennes. Mais pas d'une manière douce ou romantique pour des retrouvailles, non, je l'embrassai avec passion ! Me permettant même un baiser langoureux ! Je collai nos corps le plus près possible. Mon petit-ami lâcha son casque de surprise, mais répondit aussi fougueusement. Et tout ça devant les yeux de cette saleté de peste de Minden ! On dû mettre fin à ce baiser à cause du manque d'oxygène, mais j'étais fier de mon plan. J'allai regarder la démone pour savourer sa tête de dégout, mais Rustik reposa ses lèvres sur les miennes. C'était reparti pour un tour ! Encore mieux que ce que j'avais imaginé ! Seulement, moins de deux secondes après, on avait tout oublié. Minden, nos amis. Mon petit-ami prit ma main pour me guider dans les escaliers juste à côté de nous. On monta les marches rapidement et rentrait dans notre chambre. On se laissa tomber sur le lit, et j'aidai Rustik à se débarrasser de sa veste.