7 - PDV Rustik "C'est toi qui a tout fait foiré !"

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Bonjour les amis ! Nous espérons que vous avez passé de bonnes semaines durant cette pause ! Pour ce retour, nous postons deux textes !

Bonne lecture ! ^^

PDV Rustik

Moi : Mais regardes ce que tu me fais faire Krane. Ça ne va pas du tout là... Se barrer comme ça devant nos amis !

Je regardai Krane. Il avait l'air déçu. Ce n'est pas pour être narcissique ou quoi que ce soit mais là, il n'y avait pas de quoi se plaindre.

Moi : Ça va ?

Krane : Ouai, ouai.

J'haussai un sourcil et il souffla.

Krane : C'est juste que j'aurais voulu voir la tête de Minden...

Moi : T'es sérieux ? Bon, ça devait être drôle je l'admets, mais s'il te plait, ne pense pas à elle après ce qu'on vient de faire tous les deux.

Krane : Mais la regarder ça faisait partie de mon plan !

Moi : De ton plan ?

Krane : Oui mon plan. Je t'embrasse fougueusement, en montrant bien à Minden que nos langues s'apprécient puis je regarde sa tête et je finis par un DAB.

Moi : Alors de un, un DAB ? Et de deux, tu pensais vraiment que ça finirait comme ça ?

Krane : Bah oui. C'est toi qui a tout fait foiré !

Moi : Comment ça ? C'est toi qui n'as pas pris en compte ma réaction dans ton plan.

Krane : Si ! Bien sûr que je l'avais calculée.

Moi : Ah oui ? Et selon toi, j'aurais dû faire quoi ?

Krane : Rougir, me faire la tête pendant deux, trois minutes, le temps que je savoure ma victoire, et finir par avouer que c'était drôle et alors, le soir, seulement le soir, on se serait retrouvé comme ça.

Moi : T'as vraiment cru que je ferais ça ?

Krane : Bah oui ! Tu rougis dès qu'on parle de moi et tu stresses rien qu'à l'idée qu'on s'embrasse en public !

Moi : Tu sais pourquoi ton plan a échoué ? Hormis le fait que c'était ton plan.

Krane : Tu veux dire pourquoi tu as décidé de jouer les électrons libres ?

Moi : Si tu veux, mais le fait est que tu sembles avoir oublié que ça fait deux semaines qu'on ne s'est pas vu !

Krane : Et alors ? Ça ne change rien. Moi j'aurais su me contrôler.

Moi : Ah oui ? Parce que là on est monté dans cette chambre alors moi je dis bravo le self-control !

Krane : Bon j'admets que je n'ai pas pris ce facteur en compte. Mais si tu ne m'avais pas ré-embrassé, on n'en serait pas là.

Moi : C'est toi qui m'a bondit dessus ! Et au risque de passer pour un romantique, non je ne me suis pas contrôler parce que tu m'as manqué pendant ces deux semaines. Par conséquent, tes lèvres aussi. Et toi tu me fais ça ? De un, je ne m'y attendais pas et de deux, je viens de passer quinze jours non-stop avec mon père alors j'avais réellement besoin de me changer les idées. Là encore, ça a joué. Si j'avais pu me contrôler, je l'aurais fait mais je ne sais pas, dès que tu m'as embrassé, je suis partis ailleurs. Mais tu devais t'en douter toi aussi ! C'est toujours comme ça que ça finit quand tu m'embrasses de cette façon !

Krane : Oui mais je comptais sur le fait qu'il y avait des gens autour !

Moi : Mais qu'il y est des gens autour ou pas Krane, quand on s'embrasse, il n'y a plus que toi et moi.

Krane : T'as de la chance d'être un beau parleur Rustik. Tu sais quoi ? Je te pardonne d'avoir fait échouer mon plan. Mais maintenant si on repart pour un deuxième round, saches que c'est de ta faute.

Je n'eus pas le temps de répondre qu'il avait déjà plaqué ses lèvres sur les miennes. Mais alors qu'on se laissait emporter dans les bras l'un de l'autre, trois petits coups sur la porte nous stoppèrent.

Kogne *derrière la porte* : Salut, c'est Kogne. On voulait savoir si vous comptiez redescendre un jour.

On ne répondit rien. Là, on se rappelait que tous nos amis étaient en bas et qu'ils avaient carrément assisté à ce qui ressemblait le plus à des préliminaires...

Kogne *derrière la porte* : Et faîtes pas les morts surtout !

Krane : Bon on veut bien redescendre mais faut nous promettre que vous ne ferez aucun commentaire !

Kogne *derrière la porte* : Vous êtes pas drôles !

Krane : Sauf si c'est sur la tête de Minden.

Kogne *derrière la porte* : Bon là d'accord, marché conclu. C'était parfait Krane, merci du fond du cœur.

Krane : C'est à mon bon plaisir.

Kogne *derrière la porte* : Oui ça on a vu. Bref, on vous attend du coup.

Krane : Ouais à tout de suite.

Kogne *derrière la porte* : Et dis-moi, de ce que j'ai vu, tu ne dois pas être seul dans cette chambre frérot. Tu ne me dis pas bonjour Rustik ?

Moi : Salut Kogne.

Kogne *derrière la porte* : Je préfère ça. Allez, dépêchez-vous. Rejoigniez-nous aussi vite que vous avez atterri dans cette chambre, vous voulez bien ?

On l'entendit s'éloigner et je reposai mon regard sur Krane.

Moi : On reprendra ça ce soir.

Krane : Y a intérêt.

Par-Delà Les Temps / Tome 4Where stories live. Discover now