Par-Delà Les Temps / Tome 4

6 - PDV Varek "Il se passe quoi là ?"

PDV Varek

Le monde venait de se mettre en pause. Personne ne savait quoi faire. Minden avait le regard scotché sur les escaliers et son visage, devenu blanc, dégageait de la surprise, de la déception et tout un tas d'autres émotions. Mais nous aussi étions bloqués. Pour commencer, la scène nous avait tout autant étonnés et maintenant, on essayait tous de ne simplement pas explosé de rire devant la tête que faisait Minden. Finalement, la Terre se remit à tourner lorsque la porte d'entrée s'ouvrit. Astrid se trouvait derrière.

Astrid : Minden ?

La jeune femme reprit soudain vie et se tourna vers la blonde.

Minden : Astrid ! Tiens, salut.

Astrid : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Minden : Je... euh...

Astrid : Ça va ? Tu m'a l'air bien pâle.

Minden : Je... Tu saurais où sont les toilettes ?

Astrid : Bien sûr. Juste au fond du couloir.

Elle pointa devant elle et Minden disparut en s'avançant dans la direction indiquée. Astrid posa ensuite son regard sur nous.

Astrid : Il se passe quoi là ?

Ingrid : Astrid tu viens de louper le moment le plus incroyable de ce siècle !

Astrid : Quoi ?

On se permettait enfin de rire et elle commença à s'avancer. Je me tournai vers Harold.

Moi : Tu ne vas pas lui sauter dessus toi ?

Harold : Bah tu sais, ça fait déjà une heure qu'on ne s'est pas vu...

Moi : Non Harold je t'en supplie !

Astrid : Euh, il va falloir m'expliquer là !

Eret : Bon okay. Assieds-toi et on te raconte.

Astrid obéit et c'est Kogne qui fut désignée pour tout raconter.

Kogne : On t'attendait, toi et Rustik aussi, quand Minden a débarqué de nulle part. Elle était au courant de ce qu'on fêtait et voulait le fêter avec nous. Bon je crois qu'elle a bassiné tout le monde en disant que Rustik et elle ça n'était pas fini quand celui-ci est arrivé.

Astrid : Et c'est ça qui vous fait rire ?

Ingrid : Attends la suite.

Kogne : Krane a décidé de mettre les points sur les i avec elle et s'est dit qu'embrasser Rustik était la meilleure façon de le faire.

Astrid : Ils sont où d'ailleurs ?

Kogne : Justement, le baiser est allé un peu trop loin et au moment où je te parle...

Astrid*la coupant* : C'est bon j'ai compris. C'est pour ça que Minden fixait les escaliers avec cet air-là.

Eret : C'était magique comme moment.

Astrid : J'imagine...

Moi : Mais pourquoi t'as pris autant de temps ?

Astrid : J'avais pas les clés. Je les ai cherchées partout mais je ne les ai pas trouvées.

Au moment où Astrid finissait sa phrase, Minden réapparut dans la pièce. Tout le monde posa son regard sur elle et elle s'avança légèrement. Finalement, c'est Kogne qui brisa le silence.

Kogne : On est désolé Minden, on avait complètement oublié de t'en parler...

Minden : Ah mais je le savais en fait.

Kogne : Bah oui bien sûr.

Eret : Ah et je suis pas gay.

Minden : Quoi ? T'es sûr ?

Eret : Oui assez.

Minden : On devrait prendre un verre alors un de ces...

Kogne *la coupant* : C'est mon mec.

Minden : Mais t'es... Bon laissez tomber je... J'ai oublié que j'avais des devoirs et...

Harold *la coupant* : Mais c'est les grandes vacances.

Minden : Non mais genre faire les courses tout ça... Du coup je vais y aller.

Ingrid : T'es sûre ? Tu ne vas manger un peu de gâteau d'abord ?

Minden : Non c'est gentil, merci. On se voit plus tard.

Moi : A plus tard Minden.

Elle nous sourit une dernière fois, récupéra sa veste et sortit du chalet.

Moi : Bon maintenant on fait quoi ? On attend Krane et Rustik ou... ?

Eret : Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

Ingrid : Bah on attend et s'ils ne redescendent pas, on va leur demander s'ils comptent venir.

Kogne : J'irais. Mais en attendant, j'ai faim. Cette Minden m'a creusé l'appétit.

Astrid : Bon bah je vais chercher des assiettes.