Par-Delà Les Temps / Tome 4

13 - PDV Harold "Tu veux bien m'aider ?"

PDV Harold

J'étais dans la cuisine avec mon père, on faisait de la pâtisserie. Je venais de finir de préparer le dessert de demain ; de la mousse au chocolat ! Je versais le contenu de mon bol dans des petits pots individuels et mis du cellophane par-dessus. On entendit la porte d'entrée claquée et, quelques minutes plus tard, Astrid vint nous rejoindre.

Astrid : Vous faites quoi ?

Moi : De la pâtisserie !

Astrid : À cette heure-ci ?

Stoick : Il n'y a pas d'heure pour la pâtisserie !

On rit légèrement et je mis les mousses dans le frigo avant d'aller embrasser ma petite-amie.

Moi : Comment s'est passé ton diner ?

Astrid : Bien, très bien.

Moi : Cool alors ! Au fait, j'ai réussi à négocier un prix pour l'appart' ! J'ai expliqué qu'il y avait des meubles à acheter, tout ça, et ils ont accepté ! Bon ce sera juste les premiers mois, le temps qu'on se trouve un travail. Donc il n'y a plus qu'à...

Astrid*me coupant* : Excuses-moi Harold, mais on en parlera plus tard. Je suis fatiguée, je vais me coucher.

Moi : D'accord, bonne nuit.

Astrid : Bonne nuit.

Elle nous salua une dernière fois et s'en alla. Quelque chose clochait. D'ordinaire, Astrid aurait supplié pour manger une des gourmandises, ou elle aurait proposé son aide. Ça ne lui ressemblait pas d'être aussi peu bavarde. Mon père sentit mon trouble et posa une main sur mon épaule.

Stoick : Tout va bien fils ?

Moi : C'est Astrid, elle m'inquiète. Je crois que ça un rapport avec son frère.

Stoick : Va lui parler, je vais ranger seul.

Moi : T'es sûr ?

Stoick : Mais oui ! Allez monte !

Je souris, lui souhaitai bonne nuit et montai à l'étage. Quand j'entrai dans ma chambre, je vis Astrid allongée sur le lit. Elle ne s'était pas changée et semblait pensive, et triste. Elle se redressa en me voyant et fit un faible sourire.

Moi : Ça va ?

Astrid : Oui.

Moi : Tu peux tout me dire. Le diner ne s'est pas si bien passé, n'est-ce pas ?

Astrid souffla légèrement et se mit en tailleur. J'allai alors m'asseoir sur le bord du lit, à côté d'elle.

Moi : Racontes.

Astrid : Non, ça va. J'ai pas envie d'en parler.

Moi : Tu lui as dit ce que tu pensais et il l'a mal pris ?

Astrid fuit mon regard. Elle ne voulait pas parler, pas du tout. Mais je refusais qu'elle ne se confie pas. Je décidai alors de l'inciter à me parler d'une autre manière, en me confiant moi aussi.