Le règne des éléments [Terminé]

Chapitre 11

Des lianes nous attrapèrent et nous tirèrent jusqu'à la plage. On criait aux villageois :

 - Vite ! Rentrez chez vous !!!

Pendant que Arthur s'occupait à avertir les villageois, je glace l'eau pourque les bateaux ne puissent plus avancer. Quand Arthur revient, je lui demande :

 - Tu sais faire du patin ?

 - C'est vrai que j'aurai pu apprendre sans glace !

 - Eh ben, tu vas apprendre aujourd'hui même !

Je lui fais apparaître des patins sur ses chaussures et sur les miennes aussi. On se met sur la glace et on commence à patiner jusqu'aux bateaux.

 - Tu te débrouilles plutôt bien ! dis-je.

 - Toi aussi, l'idiote !

Je soupire et on arrive vers un bateau qu'il fait exploser avec des algues. Puis, vers un autre, etc... Enfin, on arrive au bateau principal. On entre à l'intérieur et on regarde si il y a Felipe. On posait des questions aux gardes mais, ils disaient tous qu'ils n'étaient pas là. Alors, on fit exploser tout les bateaux, on les fit couler et les marins furent arrêtés. On rentre à la plage et je fis disparaître la glace. Les villageois ressortirent et nous félicitèrent. Arthur était content tandis que moi, je regardais encore l'horizon. Il me demande :

 - Qu'est-ce-qu'il y a, l'idiote ?

 - Ils ont attaqué sans Felipe, en plein jour, et complètement indiscrètement. Même si nous étions tous partie au Sud, il y aurait quand même le roi et la reine qui auraient pus protéger comme on l'a fait mais, sans la glace. Non, c'était trop simple. En tout cas, j'avais raison, ils ont bien attaqué en pensant qu'on ne serait pas là !

 - Tu sais, Felipe n'est pas aussi intelligent que toi, l'idiote ! En plus, c'est juste qu'un gros trouillard ! Allez, on va devoir manger !

Il y a un truc qui cloche. On rentre et, après manger, je vais voir les cachots, là où se trouve les marins de tout à l'heure. J'en attrape un, je l'assois dans une salle et je l'enchaîne avec des menottes gelées. Si Arthur ne veut pas me croire, OK, mais je veux absolument être sûr que j'ai tord.

 - Toi, tu n'es pas de la garde royal de Felipe. Je veux tout savoir.

Je questionnais tout les marins et, j'appris plein de chose. Je fis un débrif dans ma chambre jusqu'au soir. J'appelle Arthur. Il descend et me frappe la tête.

 - Gueule pas si fortement, l'idiote.

Je lui attrape les épaules et je le fais s'asseoir. Je lui passe mon débrif et m'écris :

 - Il y a un truc vraiment bizarre !

 - Qu'est-ce-qu'il y a encore ?

 - J'ai questionné les marins, aucun n'est un garde qualifié ! Ils ont tous été pris au dernier moment par le roi et, on leur a juste dit d'attaquer ! Non, ce n'est pas normal !

 - Il voulait peut-être baisser la population !

 - T'en connais beaucoup des rois qui veulent agrandir leur royaume en baissant la population ? Enfin bref, il y a qu'un seul mec qui ne parlait pas. Je crois que c'était leur capitaine. Lui, je sens qu'il nous cache quelque chose !

 - Punaise, tu veux pas te détendre un peu ? Tu es toute stressée, là !

Jesoupire. Il a peut-être raison... Je suis juste angoissée... Il selève et me frappe la tête. Je regarde le sol et il me dit :

 - Allez, on va se coucher. C'est mieux pour toi.

Pourtant, j'ai cette sensation qu'il y a un truc anormal ! J'en suis sûr et certaine ! Mais quoi... Soudain, des bras m'attrapèrent et me levèrent. Je me tourne et Arthur me pose sur son épaule, comme un sac. Je lui frappais le dos pour qu'il me lâche et quand on arrive dans ma chambre, il me pose sur mon lit et dit :

 - Maintenant, tu dors.

 - Mais, je vais pas y arriver... Ce truc, il reste dans la tête... Je suis sûr qu'il y a un truc !

 - Oh, tu m'énerves à la fin ! Si tu veux, demain, on verra !

 - Ce sera peut-être trop tard...

Il m'attrape les épaules avec un air désespéré et dit :

 - Si demain ils attaquent de nouveau, il faut que tu sois en pleine forme !

 - Tu pourrais très bien te débrouiller tout seul !

 - Bon, soit tu dors, soit je te fais un nouveau suçon.

 - Je peux te dire que je vais dormir alors que non. Comment vas-tu vérifier ?

 - Je... Je vais rester ici !

 - Mais du coup, c'est toi qui va pas dormir !

 - Oh, et puis merde ! Mange ça !

Il me met une feuille dans la bouche que je mâche et que j'avale. Je commence peu à peu à être fatigué. Je m'allonge dans mon lit et je m'endors immédiatement...